vendredi 5 avril - la guitare flamenca de kiko ruiz...
Françoise avait noté sur son agenda :"balada flamenca" au Parvis de Pau, du 5 avril au 1er juin 2019. Exposition de photographies du monde du flamenco de J.- L. Duzert. Présence de Kiko Ruiz à la guitare flamenca. Forcément, on ne pouvait ne pas y aller. Vernissage le vendredi 4 à partir de 18 heures.
On connait les photographies de J.- L. Duzert. De beaux formats. De l'argentique. Du noir et blanc. Un univers magnifique. Excessif . A fleur de peau. Fascinant. On pourrait croire qu'il s'agit d'encres de Chine. J.-. Duzert commente ses œuvres. Et c'est émouvant. Lui-même ne masque pas ses propres émotions.
Quelques minutes avant l'ouverture de l'exposition, J.-.L Duzert, avec qui nous échangeons quelques mots, nous conduit jusqu'à Kiko Ruiz qui se prépare. Rencontre chaleureuse. Souvenirs de concerts de celui-ci avec Renaud Garcia-Fons et David Venitucci. Du coup, on lui achète son album :"Compaseando" (En déambulant).
Au retour de l'exposition, en grignotant pour une petit faim avec une larme de porto, on écoute le disque. Ce n'est pas une découverte. On a eu en effet la chance d'écouter Kiko Ruiz à plusieurs reprises en concert. C'est une magnifique confirmation.
C'est aussi - effet du hasard - un contraste étonnant avec notre dernière découverte :"Reminiscence of the Future" d'Adam Maksymienko.
D'un côté un virtuose du Bayan, en solo, la puissance d'un orgue, un monde de masses sonores, les ressources incroyables du soufflet, une interprétation de compositeurs prestigieux, qui s'inscrit dans la tradition classique contemporaine des pays de l'Est : Russie, Ukraine, etc... Un monde de concours avec ses codes.
De l'autre, Kiko Ruiz, compositeur et interprète à la guitare flamenca. Lui aussi inscrit dans une tradition exigeante. Il y a fait sa place. C'est tout dire. Autour de lui, plusieurs artistes du monde flamenco. Entre autres, que nous connaissons, R. Garcia-Fons, contrebasse ; G. Daltin, accordéon, accordina, bandonéon : une présence magnifique qui dit assez son talent ; des percussions, des voix, des palmas... Une guitare qui trace sa ligne multiple et ce faisant cependant claire, qui nous fait vibrer. L'Andalousie, les gitans, un monde excessif. A fleur de peau. Le guitariste et le photographe : deux guides pour explorer ce monde flamenco finalement plus difficile à saisir qu'on ne pourrait l'imaginer.
A deux reprise j'ai parlé d'une musique à fleur de peau. Une autre image me vient à l'esprit : le fil du rasoir. A moins que ce ne soit celui du funambule. On reste fasciné.
On connait les photographies de J.- L. Duzert. De beaux formats. De l'argentique. Du noir et blanc. Un univers magnifique. Excessif . A fleur de peau. Fascinant. On pourrait croire qu'il s'agit d'encres de Chine. J.-. Duzert commente ses œuvres. Et c'est émouvant. Lui-même ne masque pas ses propres émotions.
Quelques minutes avant l'ouverture de l'exposition, J.-.L Duzert, avec qui nous échangeons quelques mots, nous conduit jusqu'à Kiko Ruiz qui se prépare. Rencontre chaleureuse. Souvenirs de concerts de celui-ci avec Renaud Garcia-Fons et David Venitucci. Du coup, on lui achète son album :"Compaseando" (En déambulant).
Au retour de l'exposition, en grignotant pour une petit faim avec une larme de porto, on écoute le disque. Ce n'est pas une découverte. On a eu en effet la chance d'écouter Kiko Ruiz à plusieurs reprises en concert. C'est une magnifique confirmation.
C'est aussi - effet du hasard - un contraste étonnant avec notre dernière découverte :"Reminiscence of the Future" d'Adam Maksymienko.
D'un côté un virtuose du Bayan, en solo, la puissance d'un orgue, un monde de masses sonores, les ressources incroyables du soufflet, une interprétation de compositeurs prestigieux, qui s'inscrit dans la tradition classique contemporaine des pays de l'Est : Russie, Ukraine, etc... Un monde de concours avec ses codes.
De l'autre, Kiko Ruiz, compositeur et interprète à la guitare flamenca. Lui aussi inscrit dans une tradition exigeante. Il y a fait sa place. C'est tout dire. Autour de lui, plusieurs artistes du monde flamenco. Entre autres, que nous connaissons, R. Garcia-Fons, contrebasse ; G. Daltin, accordéon, accordina, bandonéon : une présence magnifique qui dit assez son talent ; des percussions, des voix, des palmas... Une guitare qui trace sa ligne multiple et ce faisant cependant claire, qui nous fait vibrer. L'Andalousie, les gitans, un monde excessif. A fleur de peau. Le guitariste et le photographe : deux guides pour explorer ce monde flamenco finalement plus difficile à saisir qu'on ne pourrait l'imaginer.
A deux reprise j'ai parlé d'une musique à fleur de peau. Une autre image me vient à l'esprit : le fil du rasoir. A moins que ce ne soit celui du funambule. On reste fasciné.
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