dimanche 30 mars 2014

samedi 29 mars - "bouteille en bretelles" [6] : cinq photonotes d'olivier manoury

Dimanche matin. Olivier Manoury : récital de bandonéon à l'Hôtel Digoine. Un hôtel particulier. La salle est petite, les murs de couleurs vives : une bonbonnière ! De grandes fenêtres laissent entrer la lumière crue du soleil de 11 heures, la surface du Rhône scintille : ce sera un récital en contre-jour. Une estrade tient lieu de scène. Olivier Manoury a une allure de baroudeur. Sympathique. Il sait bien en particulier contextualiser chacune de ses interprétations. Quelques mots pertinents.

Son programme évoque Carlos Gardel ("El Dia Que Me Queras"), Juan Carlos Cobian, Di Caro ("Loca Bohemia"), Astor Piazzolla -forcément -, disons les icônes du tango, mais aussi Thelonius Monk ("Round About Night", "Introspection") ou Bill Evans ("Turn Out The Stars"). En prime, quelques compositions personnelles comme "Al'Che", à la demande de Maurice Béjart pour un ballet, etc...

Au fur et à mesure du déroulement du récital, je suis de plus en plus frappé par la gestuelle d'Olivier Manoury, une gestuelle liée à l'ergonomie des claviers du bandonéon, à la forme même de l'instrument et, si j'ose dire, à la fluidité de son soufflet. Un instrument, à ces égards, fort différent d'un accordéon. D'une certaine façon, on pourrait parler de la gestuelle du bandonéon, tant les mouvements que lui impose Olivier Manoury semblent animés d'une vie propre.

A la fin, je me dis que jouer du bandonéon, c'est pratiquer un art martial. Aïkido, judo, karaté, taekwondo, bandonéon... Même combat !

 11h29.


11h31.

11h37.

11h43.

11h44.
 
Et puis, vers 12h30, comme le devoir de Papou-Mamou nous appelle à Toulouse, nous prenons la route pour rallier Toulouse sans prendre le temps de déjeuner. Au revoir ! Merci pour tout ! On en reparlera ! A l'année prochaine ! Bises !

Ce festival... Une belle réussite !

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