mercredi 26 mars 2014

jeudi 27 mars - chantiers : bouteille en bretelles à bourg saint andéol, youn sun nah à Odyssud...

"Bouteille en bretelles", puis, dans la foulée, Youn Sun Nah en quartet à Odyssud, ça fait beaucoup à assimiler. Bref ! On a la tête pleine de bonnes sensations et il est vraiment trop tôt pour mettre un peu d'ordre entre les bons moments que nous avons vécus. C'est pourquoi, pour l'heure, je m'en tiens à quelques points de repères factuels.

Jeudi. Pau-Toulouse. On va chercher Charlotte au collège et Camille à l'école et puis, la soirée durant, on joue Papou-Mamou.

Vendredi matin, lever à 6h45. Vers 7h30, on conduit les filles au collège et à l'école. On prend la rocade ; on la quitte au péage vers Montpellier. Arrivée à Bourg Saint Andéol vers 12h30. Déjeuner. On rejoint l'hôtel : le patron nous reconnait. Troisième festival, troisième séjour au "Prieuré", au bord du Rhône. On y croise Jean-Louis Matinier. En fin d'après-midi, ouverture du festival par les trois organisateurs en chef : Agnès, Caroline, Dominique.



"Bouteille en bretelles", c'est un festival qui se fonde sur trois piliers culturels : l'accordéon, le vin, le patrimoine architectural. Il met aussi en jeu trois instruments proches parents : l'accordéon chromatique, le diatonique, le bandonéon.



Décidément, on est sous le signe du chiffre "3" : organisateurs, axes culturels, instruments. Discours, buffet. On retrouve Jean-Louis Matinier et Pascal Contet. Echanges agréables. On reconnait plusieurs bénévoles. Echanges sympathiques. Un accordéon Roland nous accompagne : Patrick Guillot.

En soirée, Marie-Christine Barrault et Pascal Contet évoquent Chopin et Sand. Lecture de poèmes, lecture de lettres de George Sand. Pascal Contet alterne mazurkas et improvisations.

Samedi... Encore "3"! En "1", le matin, Alain Pennec, sa verve, ses histoires de bars bretons, ses masques et son diatonique. Evidemment "l'autre bistrot des accordéons" est plein de sympathie pour ces récits de comptoirs, plus ou moins imaginaires. En "2", l'après-midi, Janne Rättyä : du grand art. Alternance de pièces académiques et d'œuvres contemporaines. En "3", en soirée, "Duo Inventio" : Jean-Louis Matinier et Marco Ambrosini, nyckelharpa. Un duo qui fonctionne à merveille. Pour moi, le moment où j'ai éprouvé la plus forte intensité d'évocation.

Dimanche matin, Olivier Manoury, bandonéon, en un lieu surréaliste : l'hôtel Digoine.

Le festival continuait l'après-midi, mais comme le devoir nous appelait à Toulouse auprès de Charlotte et Camille, il a bien fallu quitter ces lieux magiques.   

Arrivée donc en milieu d'après-midi à Toulouse. On a prévu de rentrer à Pau dès demain matin. Mais, une surprise de taille nous attendait parmi nos courriels : une invitation au concert de Youn Sun Nah, à Odyssud, ce lundi soir 24 mars. Youn Sun Nah s'y produit en quartet ave Vincent Peirani, Ulf Wakenius à la guitare et Simon Tailleu à la contrebasse. Imaginez notre surprise et notre joie. Les réservations sont closes depuis des semaines et, alors qu'on avait téléphoné dès le premier jour des réservations, on avait renoncé car il ne restait des places qu'à partir de la rangée W.

Bien sûr, je reviendrai sur cette soirée. Ce qui est certain, c'est qu'elle fut exceptionnelle. inoubliable !



Evidemment, toute prise de vue, tout enregistrement sont strictement interdits. Pour l'instant, les instruments attendent les musiciens. A côté de nous, l'ingénieur du son. Position stratégique du point de vue du son. Position stratégique aussi pour voir et comprendre le jeu de signaux entre celui-ci et Vincent Peirani.



Et puis, mardi matin, lever à 6h45. On accompagne Charlotte et Camille, qui au collège, qui à l'école. On prend la rocade. On la quitte non plus au péage de Montpellier, mais tout simplement en sortant vers Pau. La vie de tous les jours, le train-train quotidien. On déjeune à l'Ombrière, notre cantine. L'après-midi je rends visite à ma mère en sa maison de retraite : elle est très faible, ses propos sont quasi inaudibles et, en tout cas, incohérents. Un crève-coeur. En soirée, visite rituelle à l'hypermarché... On ne peut pas vivre en permanence sur un petit nuage. 

1 commentaires:

Anonymous jyl a dit...

merci pour la découverte de Janne Rättyä : remarquable je l'écoute attentivement avec beaucoup de plaisir.
Pour ma part j'ai eu l'occasion d'aller écouter J.L Amestoy et Gilles Carles ainsi que Cuarteto Cedron deux bons moments qui ne peuvent égaler toutes les émotions et découvertes que vous décrivez dans vos parcours festivaliers.

28 mars 2014 à 13:29  

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