lundi 6 mai - duo intermezzo à ogeu le vendredi 3 mai...
Depuis plusieurs mois, Françoise avait noté :"Duo intermezzo, église d'Ogeu, vendredi 3 mai, 20h30". Il faut dire que l'on a une admiration sans bornes pour ce duo piano - bandonéon. Je ne me rappelle plus comment nous l'avons connu, mais je sais que nous suivons son parcours avec une attention extrême. Jalonnant ce parcours, il y a les trois albums : "Piazzolla, Balada para un loco", 2008 ; "Bach et Piazzolla", 2008 ; "Invitacion", 2017. Il y a aussi deux concerts, à Bourg Saint Andéol et à Oloron. Deux moments de rencontre, deux moments de sympathie immédiate. Deux moments où le temps du concert le temps est suspendu.
Je note au passage la démarche du duo. Un parcours rigoureux, des fondamentaux du tango selon Piazzolla à l'exploration déterminée d'autres horizons. Des horizons moins connus que le duo s'est donné pour but de nous faire découvrir. Pour notre curiosité et, disons le, pour notre bonheur. On part de Piazzolla ; on dresse un tableau classique du monument. D'abord, l'apprivoiser. Ensuite, un album de rigueur, de respect et, si j'ose dire, de cheminement dialectique. Exploration des sources : confrontation entre Piazzolla et Bach. Enfin, le dernier album. Muni d'une belle maitrise intellectuelle et d'une virtuosité bien fondée, on part explorer d'autres mondes : Jobim, Pascoal, le Brésil ; Cervantes, Cuba ; Ponce, le Mexique ; Cosentino ou Piazzolla, l'Argentine...
20h28. Le concert se présente sous les meilleurs auspices. Une immense couverture noire masque la présence de l'autel. Rien ne pourra distraire notre attention. la musique comme dans sa bulle. L'acoustique sera de qualité !
21h01. Sébastien et Marielle me fascinent par l'économie de moyens qu'ils mettent en œuvre pour exprimer leur passion et nous la faire partager.
21h08. Tous les morceaux du programme sont présentés succinctement et commentés. "Studium" dirait Roland Barthes. Un chemin de connaissance qui prépare bien le public à s'approprier la succession des œuvres et à se laisser émouvoir par la musique du duo : "Punctum", peut-on dire. On est touché et l'on comprend pourquoi l'on est touché.
21h24. On voudrait que ça dure des heures. C'est pourquoi, à la fin, on applaudit encore et encore... Trois rappels et, pour finir, la boucle est bouclée : "Michelangelo 70", titre initial, titre final.
21h25. On repartirai bien pour un autre tour. En tout cas, le public qui remplit l'église jusqu'aux galeries est sous le charme. Il y a comme ça parfois des moments d'exception : cette fois, le moment magique avait lieu à Ogeu, un village pyrénéen entre Pau et Oloron. Un pays où des gens luttent chaque jour pour faire vivre la culture. Qu'ils en soient remerciés.
Je note au passage la démarche du duo. Un parcours rigoureux, des fondamentaux du tango selon Piazzolla à l'exploration déterminée d'autres horizons. Des horizons moins connus que le duo s'est donné pour but de nous faire découvrir. Pour notre curiosité et, disons le, pour notre bonheur. On part de Piazzolla ; on dresse un tableau classique du monument. D'abord, l'apprivoiser. Ensuite, un album de rigueur, de respect et, si j'ose dire, de cheminement dialectique. Exploration des sources : confrontation entre Piazzolla et Bach. Enfin, le dernier album. Muni d'une belle maitrise intellectuelle et d'une virtuosité bien fondée, on part explorer d'autres mondes : Jobim, Pascoal, le Brésil ; Cervantes, Cuba ; Ponce, le Mexique ; Cosentino ou Piazzolla, l'Argentine...
20h28. Le concert se présente sous les meilleurs auspices. Une immense couverture noire masque la présence de l'autel. Rien ne pourra distraire notre attention. la musique comme dans sa bulle. L'acoustique sera de qualité !
21h01. Sébastien et Marielle me fascinent par l'économie de moyens qu'ils mettent en œuvre pour exprimer leur passion et nous la faire partager.
21h08. Tous les morceaux du programme sont présentés succinctement et commentés. "Studium" dirait Roland Barthes. Un chemin de connaissance qui prépare bien le public à s'approprier la succession des œuvres et à se laisser émouvoir par la musique du duo : "Punctum", peut-on dire. On est touché et l'on comprend pourquoi l'on est touché.
21h24. On voudrait que ça dure des heures. C'est pourquoi, à la fin, on applaudit encore et encore... Trois rappels et, pour finir, la boucle est bouclée : "Michelangelo 70", titre initial, titre final.
21h25. On repartirai bien pour un autre tour. En tout cas, le public qui remplit l'église jusqu'aux galeries est sous le charme. Il y a comme ça parfois des moments d'exception : cette fois, le moment magique avait lieu à Ogeu, un village pyrénéen entre Pau et Oloron. Un pays où des gens luttent chaque jour pour faire vivre la culture. Qu'ils en soient remerciés.
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