vendredi 4 août 2017

samedi 29 juillet - y a pas que l'accordéon... y a aussi héloïse lefebvre, son violon et son sextet...

On avait de longue date fait le projet d'aller écouter Héloïse Lefebvre à Marciac, sous le velum, sur la place centrale. Et donc on a quitté Hossegor et la tribu ce vendredi soir 28 juillet pour faire étape à Pau et rejoindre Marciac le 29 dans l'après-midi. On suit en effet le parcours d'Héloïse depuis plusieurs années et ces derniers temps on a beaucoup écouté son dernier opus avec son sextet :"Sun Dew".  Un disque que j'ai trouvé d'un abord difficile pour moi et mon inculture ; un disque suivant mon cœur, car je sais qu'il va m'apprendre quelque chose et de moi-même et de la musique vivante aujourd'hui. C'est dire quel était notre désir d'écouter Héloïse et son sextet en direct live dans l'environnement de Marciac, ce haut lieu du jazz.

Eh bien, ce furent deux moments magnifiques, sans compter un moment de rencontre avec Héloïse elle-même. Deux moments tels que la journée est déjà notée sur notre agenda d'une pierre blanche. Premier moment : concert sous le velum. Puis, peu de temps plus tard, à quelques kilomètres du centre ville, autre concert à la Péniche, au bord du lac. Autant la scène du centre ville est vaste, autant la scène de la Péniche est de dimensions restreintes. Deux moments, deux environnements, deux styles.

 

On voit ici à quel point l'espace est compté pour le sextet.


 
Deux moments, deux environnements, deux styles. Expérience étonnante. Dans le premier cas, il faut pour le sextet affirmer sa présence. Guitares saturées, violon plein d'énergie : on impose un style et le public est conquis si l'on en juge par les applaudissements. On aurait bien écouté un ou deux morceaux de plus, mais il faut libérer la scène et se rendre à la Péniche.
 
A la Péniche, changement de décor. Les musiciens serrés les uns contre les autres reprennent plusieurs morceaux de leur disque, les mêmes qu'au concert précédent, mais dans une tout autre tonalité. Le rock a laissé sa place à des titres intimistes, pleins de nuances. L'expérience de ces deux moments valait la peine d'être vécue.
 
Le temps, d'un dernier mot, de redire notre plaisir à Héloïse et à ses collègues. On rentre à Pau en soirée : on est sur notre petit nuage, au point d'en oublier à quel point la route du retour est pleine de virages et de pièges divers... A nouveau, il nous reste le disque, dont notre perception a changé - forcément - avec ce filtre maintenant des comportements des six musiciens tellement présents à notre mémoire.     

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