mercredi 26 juillet 2017

mercredi 26 juillet - vincent peirani un certain génie du duo...

Alors que je pense encore et encore au concert donné jeudi dernier à Tarnos par Michel Portal et Vincent Peirani, tout à coup, par association d'idées, je m'avise que son duo avec François Salque au violoncelle peut être dit génial, mais aussi celui avec Michael Wollny au piano ou encore  celui  avec Emile Parisien au saxophone... Excusez du peu ! la qualité hors normes de tous ces duos est manifeste à l'écoute des disques correspondants. Il suffit de vérifier ! Mais, génial aussi le duo de Vincent avec Michel Portal, clarinettes et saxos, dont on n'a à ce jour aucune trace sous la forme matérielle d'un disque. Espérons que cela viendra d'ici pas trop longtemps.

Cette observation, qui me parait irréfutable, me donne à penser que cette permanence dans la qualité des duos auxquels il participe ne relève pas du hasard. Pour Vincent, tout porte à croire que le duo est un "dispositif" qui permet à chacun des deux collègues, disons plutôt complices, de sublimer son art. Un travail qui implique virtuosité, attention à l'autre et créativité.  Symétrie et singularité. Le même et l'autre. L'un et l'autre ; jamais l'un sans l'autre.

C'est tout pour aujourd'hui ; ça vaudrait la peine de creuser un peu... En tout cas, je note : qu'il s'agisse de l'accordéon, l'instrument, ou des duos auxquels participe Vincent avec son accordéon, il s'agit toujours de pli. Plis du soufflet de l'accordéon, plis dans lesquels s'inscrivent l'accordéoniste et son collègue. Il vaudrait la peine d'aller faire un tour du côté  de l'étymologie de pli !

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