vendredi 5 décembre 2014

samedi 6 décembre - luciano biondini

Je me souviens. C'était une fin d'après-midi, au Parvis. J'explorais le rayon des disques. Tout à coup, la couverture d'un album avait attiré mon regard : "Rabih Abou-Khalil / Morton's Foot".  Intrigué, j'avais consulté le dos de la pochette et ainsi découvert la présence d'un accordéoniste, à savoir Luciano Biondini, dans une formation de six musiciens plus le sound engineer. Je me rappelle avoir décidé alors de m'informer sur cet accordéoniste. C'est ainsi qu'a commencé mon intérêt pour son parcours, un intérêt appuyé sur la recherche de ses disques mais, je m'en rends compte maintenant, sans aucun souci ni de chronologie, ni d'exhaustivité. Au fil du hasard. Je note d'autre part en parcourant la liste des musiciens de cet album  la présence de G. Mirabassi, clarinette ou de Michel Godard, tuba, ou encore de Jarrod Cagwin, batterie, qui ont participé à plusieurs disques avec L. Biondini.


Plus tard, j'ai trouvé deux autres albums signés Rabih Abou-Khalil : "Hungry People" et "Em Português" où L. Biondini était présent. Chaque fois sa présence m'intéressait, même si je pouvais la juger trop discrète.

Plus tard, ce fut la révélation d'un disque magnifique, en duo, de L. Biondini et Javier Girotto, saxophones et flûte : "Terra Madre". Puis, un autre album que je place très haut : "Latakia Blend", sous le nom de G. Mirabassi, avec la présence de L. Biondini et Michel Godard.

Dans cette discographie, un opus "hénaurme", hors normes : "Les cosmonautes russes" de Battista Lena. Une fresque, un opéra, que sais-je, avec des chœurs impressionnants et la banda "Bonaventura Somma" avec pas moins de soixante-dix instrumentistes. Et encore L. Biondini, et encore G. Mirabassi, entre autres. 

Et puis, un disque surprenant : "['tu:ba'tu:ba'tu:] sous les  noms de Michel Godard et Dave Bargeron, respectivement tuba et serpent, tuba et saqueboute. Et L. Biondini à l'accordéon. Victoria. Forcément !

Après, il y a seulement quelques semaines, la rencontre avec un disque admirable, sous label Act, un disque en duo : "la Strada Invisibile". Rita Marcotulli, piano et L. Biondini, accordéon. Un disque publié en  2014. Pour moi, ce dernier prend une nouvelle dimension.

http://autrebistrotaccordion.blogspot.fr/search?q=la+strada+invisibile

Et puis, les événements se précipitent. C'est en parcourant les offres de Paris Jazz Corner que je découvre un album de L. Biondini, M. Godard et Lucas Niggli, batterie : "What is There What is Not". Avec quelques titres exceptionnels comme, en 3, "Adagio in F de la sonate pour violon BWV 1016" de J.-S. Bach, arrangements de M. Godard, ou, en 6, "What is There What is Not" de L. Biondini lui-même. Entre autres, car les neuf titres mériteraient d'être cités. Et, c'est là que les événements se précipitent, à peine avais-je passé commande de cet album, que je découvrais l'existence d'un autre :"Mavi" avec le même trio. Le premier étant publié sous label Intakt en 2011 et celui-ci sous le même label en 2013.

Dix albums donc pour mieux connaitre Luciano Biondini. Ah ! J'allais oublier : il y a quelques années, dans le cadre du festival Jazzèbre, à Perpîgnan, on avait pu le voir et l'écouter en direct live. Le souvenir de sa posture et de son visage m'aide à me le représenter jouant de l'accordéon quand j'écoute un de ses disques.

http://autrebistrotaccordion.blogspot.fr/search?q=biondini+rabih+abou-khalil


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