jeudi 21 août - à propos d'enrique ponce, de richard galliano, de michel portal et de quelques autres...
Alors même que, Françoise et moi, nous ne nous sommes pas concertés, même s'il est vrai que nous ne cessons d'échanger et de partager nos impressions à propos de l'accordéon, des corridas et de quelques autres questions essentielles, voilà qu'elle vient de publier sur son blog un article sur Enrique Ponce, Michel Portal, Richard Galliano et quelques autres... Article qui fait écho à un article que j'ai publié le dimanche 17 août sous le titre "maîtrise, créativité, émotion" et qui le complète en l'approfondissant.
http://francoise-rebinguet.blogspot.fr/2014/08/richard-galliano-michel-portal-enrique.html
Beaucoup des réflexions de l'article de Françoise me paraissent fort pertinentes - outre le fait que c'est vraiment bien écrit - mais pour l'heure j'en retiens une qui m'a paru d'une très grande justesse. Il s'agit, à propos du comportement d'Enrique Ponce, de la notion de "relâchement". Je cite.
"C’est l’averse, imprévisible, violente, serrée, libératrice, qui, augmentant les dangers et la nécessité d’agir dans la vigilance pour cette situation extrême, paradoxalement, d’un coup annule les tensions, donne à l’action d' Enrique Ponce la simplicité lumineuse de l’évidence et de la beauté. Mon voisin dit « relâché ». Il est relâché !!!"
Et, plus loin, à propos de l'attitude de Michel Portal lors de sa carte blanche à Marciac.
"Je ressens encore la tension de l’ entrée en scène de Michel Portal, à son texte de présentation remarquable de leur trio , et sa perfection préparée. [...] Tension de tout son être, que seules les premières notes de l’interprétation du Choral de Peirani commencent à relâcher, en même temps que s’échangent entre les complices des regards de plus en plus souriants".
Cette notion de relâchement me parait en effet traduire exactement ce qui manifeste le talent des très grands. Elle fait écho pour moi à la notion d'évidence. Tout à coup, tout parait fluide, tout parait aller de soi. Rien de trop, rien d'excessif, rien de forcé. On croirait que ça coule de source... Que c'est naturel...
http://francoise-rebinguet.blogspot.fr/2014/08/richard-galliano-michel-portal-enrique.html
Beaucoup des réflexions de l'article de Françoise me paraissent fort pertinentes - outre le fait que c'est vraiment bien écrit - mais pour l'heure j'en retiens une qui m'a paru d'une très grande justesse. Il s'agit, à propos du comportement d'Enrique Ponce, de la notion de "relâchement". Je cite.
"C’est l’averse, imprévisible, violente, serrée, libératrice, qui, augmentant les dangers et la nécessité d’agir dans la vigilance pour cette situation extrême, paradoxalement, d’un coup annule les tensions, donne à l’action d' Enrique Ponce la simplicité lumineuse de l’évidence et de la beauté. Mon voisin dit « relâché ». Il est relâché !!!"
Et, plus loin, à propos de l'attitude de Michel Portal lors de sa carte blanche à Marciac.
"Je ressens encore la tension de l’ entrée en scène de Michel Portal, à son texte de présentation remarquable de leur trio , et sa perfection préparée. [...] Tension de tout son être, que seules les premières notes de l’interprétation du Choral de Peirani commencent à relâcher, en même temps que s’échangent entre les complices des regards de plus en plus souriants".
Cette notion de relâchement me parait en effet traduire exactement ce qui manifeste le talent des très grands. Elle fait écho pour moi à la notion d'évidence. Tout à coup, tout parait fluide, tout parait aller de soi. Rien de trop, rien d'excessif, rien de forcé. On croirait que ça coule de source... Que c'est naturel...
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