vendredi 4 avril 2014

vendredi 4 avril - sortie du dernier album de pulcinella : "bestiole"

Il y a quelques semaines, Florian Demonsant nous avait annoncé la sortie du nouvel album de Pulcinella : "Bestiole",  prévue le 2 avril au Mandala. Rappel par un autre courriel le 29 mars : rendez-vous au Mandala, à 21 heures. Bonne occasion de retrouver la tribu à Toulouse. Bref  ! Mercredi, on se pointe devant le Mandala à 20 heures. Histoire d'être placé au mieux. Une heure en avance, c'est bon. Las ! Concert à 21h30. Une heure et demie, ça fait beaucoup. Mais, alors qu'on pense déjà à trouver un bistrot où grignoter, voilà qu'on avise un panneau sur le trottoir : ouverture des portes à 21 heures, dégustation de tapas à partir de 18h30. C'est comme ça qu'on est entré, qu'on a commandé une assiette de tapas et une part de tarte salée... et deux verres de blanc pour chacun de nous deux. La salle est petite, environ 140/150 places, dont beaucoup debout, il y fait chaud, il y fait soif. C'est un lieu chaleureux. On s'installe à une table ronde de bistrot juste au pied de la scène. On est à deux mètres de l'accordéon de Florian, à trois mètres des saxos de Ferdinand, à six mètres au plus de Jean-Marc et de Frédéric. Leur musique est telle qu'à aucun moment on ne sera agressé par la puissance sonore. Qui pourtant ne manque pas. C'est un signe, qui ne trompe pas !

21h16.


Pulcinella est un quartet formé par Ferdinand Doumerc, saxophones, flûte, métallophone ; Florian Demonsant, accordéon, flûte ; Jean-Marc Serpin, contrebasse, métallophone ; Frédéric Cavalin, batterie, métallophone, glockenspiel. Avec, invités pour leur nouvel album, Patrick Vaillant, mandoline électrique ; Daniel Casimir, trombone alto.

"Bestiole", Enja, 2014. Enregistré en juin et octobre 2013. Dix titres composés par Pulcinella ou par l'un des membres du quartet.

Le concert comprend des titres déjà publiés, comme "Vox populi" ou "Grand Hôtel", sur "Travesti" ou "El Matador" sur "En piste".  Des titres bien rodés en concerts mais publiés pour la première fois, comme "Le moustique ambitieux", "Ni vu ni connu", "Garez-vous...", "La Tarentelle", "Raksi chaparak / La danse du papillon". D'autres enfin, inédits, comme "Sur le pavé".

En attendant le début du concert, on échange quelques mots avec Ferdinand puis avec Florian, qui nous apprend que le quartet part demain pour le Kazakhstan. Cette destination m'amuse. J'ai consulté en effet il y a peu de temps une notice sur ce pays et je vous prie de croire que ça n'est pas triste. Jugez par vous-même. Un pays plein du fric des gisements de pétrole et de gaz. Un pays de mafias... Un pays que l'on apprendra à connaitre d'ici peu quand les richissimes hommes d'affaires de ce pays viendront, à l'instar du Qatar, acheter joueurs et clubs de foot.

http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/conseils-aux-voyageurs/conseils-par-pays/kazakhstan-12270/

Bref ! La présence subliminale du Kazakhstan à ce concert me réjouit. Tapas et Kazakhs... Tout est pour le mieux pour profiter de la musique du quartet. Une musique spécifique, que nous adorons. On suit Pulcinella depuis plusieurs années, depuis 2006 ou 2007 et, à aucun moment, nous n'avons été déçus. Un style difficile à définir pour moi, un style apparenté pour mes oreilles à un jazz free très contrôlé, très maitrisé. On part d'une ligne mélodique forte, très typée, on la disloque, on la malaxe, on bat la campagne, on se rassemble, on se disperse... et l'on retombe sur ses pieds, mine de rien, comme si c'était tout naturel. C'est pour ça que même les titres que l'on connait par cœur - du moins les trente premières secondes - on ne s'en lasse pas, l'invention est toujours là pour nous surprendre. Un bel équilibre entre structure, trame et invention, improvisation. Et puis, au fil des concerts, un quartet de plus en plus équilibré entre ses différents membres.

21h47.


21h52.


En fait, je me demande si la photo ci-dessous ne rendrait pas mieux compte du concert et de la musique de Pulcinella que les deux précédentes organisées suivant l'axe horizontal et vertical. Cette dernière rend mieux compte de la scène en forme de bateau ivre. Le bateau ivre, pas les marins ! Quant aux passagers, ça brinquebale, ça cahote ; on est ballotté, secoué... Mais, confiance, on arrive toujours à bon port. La diagonale de Pulcinella !



On a donc démarré à 21h30. Pause entre 22h30 et 23 heures. Fin du concert vers minuit dix. On a raté le dernier métro... Du coup, on s'attarde, on discute, on fait des rencontres de musiciens admiratifs du quartet. Vers minuit et demie, on appelle Nadja, qui travaille... Oui, je sais, ça peut étonner, mais Nadja est prof et donc tout naturellement, à cette heure-ci, soit elle corrige des copies, soit elle peaufine un cours. Je profite de l'occasion pour donner cette information à qui se représente mal ce qu'est un travail ordinaire de prof. Bon ! Voilà qui est fait. A une heure, nous étions de retour à la maison. Plein de bonnes sensations !

Et comme ce blog est consacré en priorité à l'accordéon, quelques photonotes de Florian.

21h45.


21h46.

21h49.

21h55.

22h12.


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