mardi 4 mars - accordéon et accordéonistes est arrivé-é-é...
Le numéro 139, mars 2014, est arrivé. Toujours le même cadre de rubriques, que l'on retrouve et que l'on parcourt avec intérêt et plaisir. Si cette revue n'existait pas, c'est sûr il faudrait d'urgence l'inventer. Mais, pour l'heure, je ne chercherai pas à en donner un compte-rendu exhaustif. Je m'en tiens à l'article consacré à la "Tête d'affiche", Julien Gonzales, pages 10 à 16.
De cet article, je retiens trois éléments : d'une part, une interview de Julien Gonzales sur son parcours d'accordéoniste ; d'autre part, des photographies pages 14 et 16, qui sont deux beaux portraits en noir et blanc ; enfin, un encart, pages 15 et 16, où cet accordéoniste explique pourquoi il s'est impliqué dans la création d'une nouvelle marque d'accordéons, "Evoluo".
De son interview, j'extrais deux passages qui m'intéressent parce qu'ils font écho à des questions que je me pose quant aux genres de l'accordéon :
A la question :" Votre surnom "Speedy" était-il justifié ?", il répond ceci : "(sourire) Sans doute, car je jouais plus vite que les autres. Et puis j'étais plutôt combatif et volontaire. Aller plus loin techniquement pour les concours, permet ensuite de mieux maîtriser sa vitesse d'exécution. Aujourd'hui, j'apprécie les silences entre les notes et je joue avec plus de ... finesse ? Je suis au service de la musique avant tout".
A la question :"Vous parlez peu du musette", il répond : "C'est vrai. Mais ce n'est pas pour ça que je n'ai pas d'admiration pour ceux qui en jouent. Pour moi, faire du musette demande un travail différent. C'est un métier exigeant de pouvoir faire danser les gens, il faut avoir un énorme talent d'animation..."
Quant à l'encart consacré à la création d'une nouvelle marque d'accordéon, qui est décrite avec beaucoup de renseignements précis et intéressants, j'en tire le premier paragraphe : " Deux ans ont été nécessaires à l'élaboration d'Evoluo. Cette nouvelle gamme d'accordéons est proposée par Christian Delacourt, accordéoniste et patron depuis trente-cinq ans du magasin La Clé de Sol à Flers (61). Pour mener à bien ce projet, Christian Delacourt s'est entouré de son fils Aurélien, d'Emmanuel Deniaux et de Julien Gonzales en tant que conseiller artistique et technique".
Voilà... Sinon, toujours la rubrique improbable "Infomatos", la page délicieusement culturelle "Accordéons d'antan, accordéons lointains" et la page 81, intitulée "Le meilleur pour la fin", qui est d'une délicatesse rare.
Ah ! J'allais oublier... Page 60, dans la Gazette du Musette, une note sur un accordéoniste collectionneur : "[...] 620 instruments tous modèles confondus (accordéon chromatique, diatonique, bandonéon, concertina, harmonéon, harmonium, basse aux pieds, harmoniflûte), 2000 photos-cartes d'accordéonistes, 1000 photos grand format, d'innombrables magazines, 70 livres, 500 affiches, 8000 disques 33 tours, 500 vinyles 45 tours, 1000 vinyles 78 tours, 2500 figurines en faïence, porcelaine et bois, des dizaines de milliers de partitions, etc..."
Impressionnant, non ?
De cet article, je retiens trois éléments : d'une part, une interview de Julien Gonzales sur son parcours d'accordéoniste ; d'autre part, des photographies pages 14 et 16, qui sont deux beaux portraits en noir et blanc ; enfin, un encart, pages 15 et 16, où cet accordéoniste explique pourquoi il s'est impliqué dans la création d'une nouvelle marque d'accordéons, "Evoluo".
De son interview, j'extrais deux passages qui m'intéressent parce qu'ils font écho à des questions que je me pose quant aux genres de l'accordéon :
A la question :" Votre surnom "Speedy" était-il justifié ?", il répond ceci : "(sourire) Sans doute, car je jouais plus vite que les autres. Et puis j'étais plutôt combatif et volontaire. Aller plus loin techniquement pour les concours, permet ensuite de mieux maîtriser sa vitesse d'exécution. Aujourd'hui, j'apprécie les silences entre les notes et je joue avec plus de ... finesse ? Je suis au service de la musique avant tout".
A la question :"Vous parlez peu du musette", il répond : "C'est vrai. Mais ce n'est pas pour ça que je n'ai pas d'admiration pour ceux qui en jouent. Pour moi, faire du musette demande un travail différent. C'est un métier exigeant de pouvoir faire danser les gens, il faut avoir un énorme talent d'animation..."
Quant à l'encart consacré à la création d'une nouvelle marque d'accordéon, qui est décrite avec beaucoup de renseignements précis et intéressants, j'en tire le premier paragraphe : " Deux ans ont été nécessaires à l'élaboration d'Evoluo. Cette nouvelle gamme d'accordéons est proposée par Christian Delacourt, accordéoniste et patron depuis trente-cinq ans du magasin La Clé de Sol à Flers (61). Pour mener à bien ce projet, Christian Delacourt s'est entouré de son fils Aurélien, d'Emmanuel Deniaux et de Julien Gonzales en tant que conseiller artistique et technique".
Voilà... Sinon, toujours la rubrique improbable "Infomatos", la page délicieusement culturelle "Accordéons d'antan, accordéons lointains" et la page 81, intitulée "Le meilleur pour la fin", qui est d'une délicatesse rare.
Ah ! J'allais oublier... Page 60, dans la Gazette du Musette, une note sur un accordéoniste collectionneur : "[...] 620 instruments tous modèles confondus (accordéon chromatique, diatonique, bandonéon, concertina, harmonéon, harmonium, basse aux pieds, harmoniflûte), 2000 photos-cartes d'accordéonistes, 1000 photos grand format, d'innombrables magazines, 70 livres, 500 affiches, 8000 disques 33 tours, 500 vinyles 45 tours, 1000 vinyles 78 tours, 2500 figurines en faïence, porcelaine et bois, des dizaines de milliers de partitions, etc..."
Impressionnant, non ?
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