mardi 19 novembre - pulcinella à l'astrada
Samedi, 16 novembre, Pulcinella se produisait à l'Astrada, à Marciac. En fait, la soirée se décomposait en trois parties ou, suivant les mots de F. Doumerc, le leader du quartet, en trois sets. Premier set, Pulcinella ; deuxième set, Troyka, un trio anglais : guitare, claviers, batterie ; troisième set, Pulcinella invite Troyka pour jouer ensemble quelques compositions créées à l'occasion d'une résidence commune dans la semaine précédente.
On est arrivé de Toulouse vers 18h30. On se gare sur la place principale de Marciac, c'est-à-dire en plein centre-ville de cette cité en forme de bastide, organisée suivant un plan strictement orthogonal. Il fait froid. Il pleut. Quelques rares bistrots sont ouverts. On prend place sur la banquette confortable de l'un de ses bistrots, on commande deux portos et on regarde le match de rugby France-Tonga. On jette un coup d'œil sur la carte. Il est 18h43.
On décide d'aller dîner dans un restaurant à deux pas de la place centrale. Il a changé de propriétaire. Il a pour nom :'Les filles de Claude". Ambiance, service, plat, vin, café, tout est impeccable. On y reviendra à la prochaine occasion. Il est 19h34.
21h57. Les photos sont interdites. Une fois encore me voilà contraint de voler quelques images. Le quartet a démarré en trombe : "Grand Hôtel", "Vox populi", "Maladroite", "Vie et mort du platane de Prugnanes"... On reconnait plusieurs morceaux. On trouve que le style de Pulcinella s'est affiné et épuré. On a plaisir à retrouver leur jeu de présentation, déconstruction et reconstruction de chaque morceau. C'est une belle mécanique.
22h32. Troyka. D'entrée, une guitare électro-hystérique nous bousille les tympans. Trop fort, trop... trop... trop... Les sons sont tordus, distordus, électrifiés ou électrisés, à, moins qu'ils ne soient électrocutés. En un mot, on en prend plein la gueule. Une éclaircie : ça démarre comme un blues traditionnel, mais bien vite il est broyé, émietté, disloqué par la guitare électrique, comme on parle de chaise électrique.
22h57. J'ai peine à y croire, mais il faut se rendre, de bon cœur, à l'évidence : la rencontre avec Pulcinella a civilisé les Troyka. Ils "font" de la musique, même si le guitariste continue ses bidouilles affinant ses réglages d'instant en instant. Mais, bon, je vous le dis : c'est bien de musique qu'il s'agit. Grâce en soit rendue à Pulcinella et à F. Doumerc en particulier. Mes tympans ont du mal à le croire, mais ils se sont remis à fonctionner et c'est bien...
23h03. Le troisième set avance. La musique de Pulcinella a intégré et assimilé les audaces de Troyka tout en réduisant sa puissance sonore. Je suis heureusement surpris de découvrir ce que le septet nouvellement formé est capable de proposer comme créations.
Vers la fin du concert, une photo de Florian Demonsant, une des rares acceptables. Je suis content d'avoir pu "voler" cette attitude. On note, devant lui, les partitions des morceaux créés en cours de résidence. J'imagine que sur cette base le quartet va sans doute explorer des pistes nouvelles...
Après une longue discussion avec F. Doumerc d'abord, puis F. Demonsant ensuite, vers minuit on quitte l'Astrada. Retour vers Pau dans la nuit noire. Arrivée à la maison vers 1 heure / 1h15. La tête pleine de de belles sensations.
On est arrivé de Toulouse vers 18h30. On se gare sur la place principale de Marciac, c'est-à-dire en plein centre-ville de cette cité en forme de bastide, organisée suivant un plan strictement orthogonal. Il fait froid. Il pleut. Quelques rares bistrots sont ouverts. On prend place sur la banquette confortable de l'un de ses bistrots, on commande deux portos et on regarde le match de rugby France-Tonga. On jette un coup d'œil sur la carte. Il est 18h43.
On décide d'aller dîner dans un restaurant à deux pas de la place centrale. Il a changé de propriétaire. Il a pour nom :'Les filles de Claude". Ambiance, service, plat, vin, café, tout est impeccable. On y reviendra à la prochaine occasion. Il est 19h34.
21h57. Les photos sont interdites. Une fois encore me voilà contraint de voler quelques images. Le quartet a démarré en trombe : "Grand Hôtel", "Vox populi", "Maladroite", "Vie et mort du platane de Prugnanes"... On reconnait plusieurs morceaux. On trouve que le style de Pulcinella s'est affiné et épuré. On a plaisir à retrouver leur jeu de présentation, déconstruction et reconstruction de chaque morceau. C'est une belle mécanique.
22h32. Troyka. D'entrée, une guitare électro-hystérique nous bousille les tympans. Trop fort, trop... trop... trop... Les sons sont tordus, distordus, électrifiés ou électrisés, à, moins qu'ils ne soient électrocutés. En un mot, on en prend plein la gueule. Une éclaircie : ça démarre comme un blues traditionnel, mais bien vite il est broyé, émietté, disloqué par la guitare électrique, comme on parle de chaise électrique.
22h57. J'ai peine à y croire, mais il faut se rendre, de bon cœur, à l'évidence : la rencontre avec Pulcinella a civilisé les Troyka. Ils "font" de la musique, même si le guitariste continue ses bidouilles affinant ses réglages d'instant en instant. Mais, bon, je vous le dis : c'est bien de musique qu'il s'agit. Grâce en soit rendue à Pulcinella et à F. Doumerc en particulier. Mes tympans ont du mal à le croire, mais ils se sont remis à fonctionner et c'est bien...
23h03. Le troisième set avance. La musique de Pulcinella a intégré et assimilé les audaces de Troyka tout en réduisant sa puissance sonore. Je suis heureusement surpris de découvrir ce que le septet nouvellement formé est capable de proposer comme créations.
Vers la fin du concert, une photo de Florian Demonsant, une des rares acceptables. Je suis content d'avoir pu "voler" cette attitude. On note, devant lui, les partitions des morceaux créés en cours de résidence. J'imagine que sur cette base le quartet va sans doute explorer des pistes nouvelles...
Après une longue discussion avec F. Doumerc d'abord, puis F. Demonsant ensuite, vers minuit on quitte l'Astrada. Retour vers Pau dans la nuit noire. Arrivée à la maison vers 1 heure / 1h15. La tête pleine de de belles sensations.
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