lundi 9 septembre - encore deux photonotes du didier ithursarry quartet
Pour le plaisir, deux photonotes du quartet de Didier Ithursarry à La Bastide-Clairence. La première a été prise à 17h54. La seconde à 19h04. A première vue, elles sont très semblables, mais à seconde vue on note quelques différences intéressantes. La première a été faite au cours des réglages. En cet instant, Joe Quitzke, à la batterie, et Matyas Szandal, à la contrebasse, sont encore dans leur monde ou déjà dans leur monde, en tout cas leur regard est, disons, plutôt introverti, voire introspectif. Quant à Didier Ithursarry et Jean-Charles Richard au saxophone leur échange de regards dit que c'est bon. On garde ! Pas la peine de se parler, pas besoin de discours, encore moins d'analyse. Pas besoin de mots. Un regard à la fois interrogateur et affirmatif : "Qu'est-ce que tu en penses ? Pour moi, c'est bon" / "Qu'est-ce que tu en penses ? Pour moi aussi".
Il est donc 17h54. Dans un peu plus d'une demi-heure, le concert.
19h04 : le concert a commencé depuis une dizaine de minutes. D'emblée, le quartet a installé son style. Avec un peu d'attention, on peut noter quatre différences avec la première photo : (1) Didier Ithursarry a changé de chemise. (2) Le batteur aussi. Les deux autres, non. Le saxophoniste, en particulier, a gardé son costume noir. (3) Troisième différence : si l'on observe le carrelage, on note que la seconde photo a été prise à une distance bien moindre que la première. Quand on a vu, Françoise et moi, que la salle serait vite pleine de monde, on a discrètement avancé le premier banc. On ne pouvait guère être plus près. (4) Les deux bouteilles d'eau minérale ont disparu.
Il est donc 17h54. Dans un peu plus d'une demi-heure, le concert.
19h04 : le concert a commencé depuis une dizaine de minutes. D'emblée, le quartet a installé son style. Avec un peu d'attention, on peut noter quatre différences avec la première photo : (1) Didier Ithursarry a changé de chemise. (2) Le batteur aussi. Les deux autres, non. Le saxophoniste, en particulier, a gardé son costume noir. (3) Troisième différence : si l'on observe le carrelage, on note que la seconde photo a été prise à une distance bien moindre que la première. Quand on a vu, Françoise et moi, que la salle serait vite pleine de monde, on a discrètement avancé le premier banc. On ne pouvait guère être plus près. (4) Les deux bouteilles d'eau minérale ont disparu.
Enfin, si l'on est très attentif, on peut remarquer sur les deux clichés que l'accordéon et le saxo disposent d'un micro, ce qui n'est pas le cas pour la section rythmique. En fait, ce dispositif était, si j'ai bien compris, lié aux contraintes techniques de l'enregistrement du concert. Etant donné la configuration du lieu, il n'y avait en effet pas besoin d'artifice sonore...
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