samedi 16 mars - richard galliano à carmaux : hommage à nino rota
Mardi 12 mars 2013. Carmaux, salle François Mitterrand, 20h30. Durée prévue : 1h30. Richard Galliano en quintet : Hommage à Nino Rota.
Les cinq musiciens sont : Richard Galliano, accordéon et accordina, Mauro Negri, clarinette, Nicolas Folmer, trompette, Sylvain Le Provost, contrebasse, Mattia Barbieri, batterie, percussions. Richard Galliano fait remarquer qu'il s'agit d'une formation franco-italienne : deux Français, deux Italiens et un leader mi-italien mi-français. La culture méditerranéenne.
Au programme : The Godfather, La Strada, Vitelloni, Huit et demi, Solitudine di Gelsomina, Il Matto sul Filo, La Dolce Vita... Amarcord... Giulieta Degli Spiriti... Notti di Cabiria... Bref ! Tout le trésor des films de Fellini et des musiques de Nino Rota, présent certes à notre mémoire, mais ici et maintenant éclatant de vie et de santé. De la culture populaire au sens où la création artistique, nourrie de haute culture, s'est répandue dans tous les esprits au point que chacun connait par coeurs tous ces morceaux. Une création artistique qui a formé notre imaginaire, qui a donné corps à nos rêves et peut-être même à notre inconscient. Et puis, Nino Rota, Richard Galliano... c'est de la pure mélodie. C'est pourquoi, dès les premières notes on se met à fredonner, pour ne pas dire que ça fredonne en nous...
Mais, dans mon post précédent, j'ai qualifié ce concert de génial. Disons, plus précisément, que j'ai trouvé Richard Galliano génial. En utilisant ce qualificatif, je ne veux pas dire, étant donné l'inflation verbale, que c'était bien, ni même très bien. Je veux dire que ce concert a été pour moi non pas seulement excellent, mais bien plus quasiment d'une autre nature que les autres concerts, même excellents, que j'ai eu la chance d'écouter. Disons cela autrement : entre ce concert et d'autres excellents, il n'y a pas seulement pour moi une différence de degrés ; il y a une différence de nature. Un moment d'exception. Un moment d'exception qui se caractérise par le fait que chaque morceau m'était familier - d'où ce réflexe de fredonner tout de suite - et qu'en même temps les arrangements de Richard Galliano me faisait passer de découvertes émerveillées en découvertes inattendues. Bien sûr, j'aurais souhaité que ce temps s'éternise, mais je dois bien convenir qu'à la fin du dernier rappel, j'étais cuit...
Un mot encore. A deux ou trois reprises, Richard Galliano a dit son admiration pour Nino Rota, jusqu'à composer un morceau intitulé "Nino". Cette admiration, d'évidence, lui a inspiré et ce programme et ses arrangements. Il a fait allusion aussi aux images, que nous connaissons tous, des films de Fellini. En particulier à ce funambule en équilibre instable sur son fil. En l'écoutant, je me disais qu'en effet chacun pouvait se refaire son film, mais je pensais aussi que l'évocation allait bien au-delà de ce funambule pour nous faire sentir ce qu'est un équilibre instable, fragile et obstiné. Privilège de la musique, à la fois sensible et abstraite.
Bon ! Au début du concert, on a annoncé qu'il était interdit d'enregistrer le son et de prendre des photos, avec ou sans flash. C'est pourquoi je n'ai pu en faire, en toute discrétion, qu'une quarantaine. J'en ai retenu sept dans l'ordre chronologique.
20h51. Le quintet est en place. Richard Galliano au centre, trompette à gauche, clarinette à droite. Au second plan, à gauche, contrebasse ; à droite, batterie, percussions.
20h55. Souvent, Richard Galliano a regardé la partition alors même qu'il a fait tous les arrangements. Cette observation me surprend.
21h03. Vitesse de croisière.
21h10. Attitude caractéristique de Richard Galliano.
21h22. Autre posture caractéristique avec la main gauche ouverte.
22h05. Un rappel. L'accordina de "Godfather" en ouverture revient pour la clôture.
22h13. Dernières notes... Déjà on pense à retrouver Richard Galliano fin mai; à Trentels, puis à Toulouse, à la halle aux grains... Mais auparavant, au rappel de ce concert, que d'émotions à échanger entre Françoise et moi...
Les cinq musiciens sont : Richard Galliano, accordéon et accordina, Mauro Negri, clarinette, Nicolas Folmer, trompette, Sylvain Le Provost, contrebasse, Mattia Barbieri, batterie, percussions. Richard Galliano fait remarquer qu'il s'agit d'une formation franco-italienne : deux Français, deux Italiens et un leader mi-italien mi-français. La culture méditerranéenne.
Au programme : The Godfather, La Strada, Vitelloni, Huit et demi, Solitudine di Gelsomina, Il Matto sul Filo, La Dolce Vita... Amarcord... Giulieta Degli Spiriti... Notti di Cabiria... Bref ! Tout le trésor des films de Fellini et des musiques de Nino Rota, présent certes à notre mémoire, mais ici et maintenant éclatant de vie et de santé. De la culture populaire au sens où la création artistique, nourrie de haute culture, s'est répandue dans tous les esprits au point que chacun connait par coeurs tous ces morceaux. Une création artistique qui a formé notre imaginaire, qui a donné corps à nos rêves et peut-être même à notre inconscient. Et puis, Nino Rota, Richard Galliano... c'est de la pure mélodie. C'est pourquoi, dès les premières notes on se met à fredonner, pour ne pas dire que ça fredonne en nous...
Mais, dans mon post précédent, j'ai qualifié ce concert de génial. Disons, plus précisément, que j'ai trouvé Richard Galliano génial. En utilisant ce qualificatif, je ne veux pas dire, étant donné l'inflation verbale, que c'était bien, ni même très bien. Je veux dire que ce concert a été pour moi non pas seulement excellent, mais bien plus quasiment d'une autre nature que les autres concerts, même excellents, que j'ai eu la chance d'écouter. Disons cela autrement : entre ce concert et d'autres excellents, il n'y a pas seulement pour moi une différence de degrés ; il y a une différence de nature. Un moment d'exception. Un moment d'exception qui se caractérise par le fait que chaque morceau m'était familier - d'où ce réflexe de fredonner tout de suite - et qu'en même temps les arrangements de Richard Galliano me faisait passer de découvertes émerveillées en découvertes inattendues. Bien sûr, j'aurais souhaité que ce temps s'éternise, mais je dois bien convenir qu'à la fin du dernier rappel, j'étais cuit...
Un mot encore. A deux ou trois reprises, Richard Galliano a dit son admiration pour Nino Rota, jusqu'à composer un morceau intitulé "Nino". Cette admiration, d'évidence, lui a inspiré et ce programme et ses arrangements. Il a fait allusion aussi aux images, que nous connaissons tous, des films de Fellini. En particulier à ce funambule en équilibre instable sur son fil. En l'écoutant, je me disais qu'en effet chacun pouvait se refaire son film, mais je pensais aussi que l'évocation allait bien au-delà de ce funambule pour nous faire sentir ce qu'est un équilibre instable, fragile et obstiné. Privilège de la musique, à la fois sensible et abstraite.
Bon ! Au début du concert, on a annoncé qu'il était interdit d'enregistrer le son et de prendre des photos, avec ou sans flash. C'est pourquoi je n'ai pu en faire, en toute discrétion, qu'une quarantaine. J'en ai retenu sept dans l'ordre chronologique.
20h51. Le quintet est en place. Richard Galliano au centre, trompette à gauche, clarinette à droite. Au second plan, à gauche, contrebasse ; à droite, batterie, percussions.
20h55. Souvent, Richard Galliano a regardé la partition alors même qu'il a fait tous les arrangements. Cette observation me surprend.
21h03. Vitesse de croisière.
21h10. Attitude caractéristique de Richard Galliano.
21h22. Autre posture caractéristique avec la main gauche ouverte.
22h05. Un rappel. L'accordina de "Godfather" en ouverture revient pour la clôture.
22h13. Dernières notes... Déjà on pense à retrouver Richard Galliano fin mai; à Trentels, puis à Toulouse, à la halle aux grains... Mais auparavant, au rappel de ce concert, que d'émotions à échanger entre Françoise et moi...
1 commentaires:
Pour avoir été prises "en cachette" vos photos agrandies sont de belle qualité et très intéressantes elle illustrent fort bien votre propos.
Enregistrer un commentaire
Abonnement Publier les commentaires [Atom]
<< Accueil