dimanche 18 novembre 2012

samedi 17 novembre - richard galliano septet à arcachon : piazzolla forever

Il y a plusieurs mois, Françoise : "Viens voir ! Le 15 novembre, Richard Galliano, Piazzolla Forever Septet ".
- Où ?
- A Arcachon.
- Il faut réserver...
- Tout de suite...

Françoise téléphone au théâtre Olympia. Il y a beaucoup d'abonnés. Nous sommes parmi les tout premiers à vouloir réserver, mais au mieux on a deux places au rang H : H21 et H23. C'est déjà bien. Jusqu'alors, on n'avait pas eu l'occasion d'écouter live ce Piazzolla Forever Septet. Pas question de  laisser passer celle-ci.

Plusieurs mois ont passé... Jeudi, fin de matinée, en route pour Arcachon. D'abord, plein nord, l'autoroute Pau-Bordeaux, puis, sortie au péage de Roquefort et la route nationale à travers les landes landaises et girondines jusqu'au bassin d'Arcachon. On fait une pause déjeuner. Le paysage porte encore les traces des dernières tempêtes. Des troncs brisés à trois mètres de hauteur, des souches renversées qui interdisent de faire ne serait-ce que quelques pas hors de la route. Et puis, on repart. Paysage plutôt désertique avec ici ou là une habitation loin de tout. Et puis, pour finir, on rejoint la voie rapide Bordeaux - Espagne, saturée de camions et rendue dangereuse par les travaux qui en feront bientôt une vraie autoroute. Enfin, Arcachon. Il fait chaud. Le ciel est sans nuages. On se gare devant l'hôtel : 250 kilomètres. L'hôtel est en face du théâtre. Juste en face. Commode.

On dépose nos bagages. On va pedibus voir le bassin. On prend le temps de déguster deux cafés. On revient à l'hôtel. On reprend la voiture. On fait le tour des plages jusqu'au Pyla et à sa célèbre dune. On est étonné par la taille de la ville. Une grosse sous-préfecture.

Le soir, à 19 heures, on mange un bar grillé, encore face au théâtre. Il est 19h14 quand le maître d'hôtel, fort stylé, nous sert en amuse-bouche un velouté de tomate. Délicieux ! Sur le coup de 20 heures, Françoise décide de finir son repas avec une île flottante. Avec sa dentelle de caramel. Et puis, forcément, on termine par un café bien serré.




A 20h45 précises, les lumières s'éteignent dans la salle. "Pour la bonne tenue du concert, il est interdit de prendre des photographies avec ou sans flash". Depuis que j'ai remplacé mon Samsung par un nouveau Nikon, chaque fois, c'est la même interdiction. Conditions difficiles.

Je profite donc du concert... J'attends patiemment jusqu'aux rappels et je vole quelques images. Il est 22h00. Au centre, avec son bandonéon, Richard Galliano. en partant de la gauche en regardant la scène, Sébastien Surel, violon 1, Bertrand Cervera, violon 2, Jean-Paul Minalli-Bella, alto, Eric Levionnois, violoncelle, Stéphane Longerot, contrebasse, Dimitri Naïditch, piano. Du septet initial, reste donc seulement S. Longerot.


22h02.

22h09.
22h10.


22h19. Après trois rappels, Richard Galliano revient, seul. Il a repris son Victoria.

 
Après le concert, les musiciens se mêlent au gens admiratifs qui prennent un dernier verre et achètent l'album cd/dvd avant de le faire signer. Ils sont disponibles, accueillants, tout disposés à discuter. Quant à Richard Galliano lui-même, après maintes signatures, il semble que la nuit lui appartienne. Demain, il sera dans le sud de l'Italie, mais pour l'instant, il est là, à Arcachon. En toute simplicité ; en toute disponibilité.
 
Vendredi matin, départ de l'hôtel vers 11 heures. On refait le tour du bassin. On prend quelques photos. On repère le phare du Cap Ferret... Et puis, comme on s'engage sur la route du retour, Françoise me dit :"On devrait en profiter pour aller chez Raphaël... J'ai besoin d'une coupe... Toi aussi tu as les cheveux un peu trop longs". Raphaël, c'est notre coiffeur... à Hossegor. D'abord surpris, je reconnais que la proposition est intéressante. C'est juste un détour de 50 kilomètres. Ce sera l'occasion aussi d'aérer la villa. Un coup de téléphone... Raphaël nous donne rendez-vous à 17h30. C'est comme ça qu'on a déjeuné à Saint Vincent de Tyrosse au Bosphore, "notre" Kebab, qu'on a bu "notre" café au Mar y Sol sur la place des Landais, à Hossegor, et qu'après être passé chez Raphaël on est rentré à Pau vers 21 heures. Où l'on a trouvé dans la boite à lettres les publicités, réclames, appels à dons et autre courrier habituels.
 
Au compteur, 600 kilomètres. La tête pleine des sensations et émotions du concert...
 
Ce concert, je l'ai vécu comme un moment rare. Vous me direz qu'avec Richard Galliano, ce n'est pas une surprise. C'est sûr. Reste que le savoir et le vivre sont deux choses différentes, radicalement différentes. D'abord, la maîtrise des sept musiciens ; l'homogénéité de l'ensemble ; l'impression  d'évidence. L'impression de maîtrise est telle que tous les morceaux me paraissent se dérouler en un temps très court. D'abord, des oeuvres de Piazzolla, puis, très vite quelques morceaux de Richard Galliano avant - ce qui est plus inattendu - des pièces de Bach. En effet, depuis la sortie de l'album et  la tournée "Piazzolla Forever Septet", il y a une dizaine d'années, il y a eu Bach en 2010. Pour finir, retour à Piazzolla, puis quatre rappels...
 
On sait que pour Ricard Galliano il est quasiment incompatible de jouer et de faire quelques commentaires entre les morceaux. Question de concentration. Ce soir, sans aucun doute, il n'était question que de jouer. Tout au début, le nom des musiciens. Et puis, l'enchainement des titres. Juste, tout à la fin, un mot pour dire, avant un rappel, que le septet va interprèter "Adios Nonino" pour la première fois. La musique, rien que la musique.
 
Avec Françoise, avec pas mal de tâtonnements, on a esayé de retrouver les titres joués. On est loin d'avoir tout noté. On a retenu, sauf erreur :"Tango pour Claude", une saison, on pense à "Invierno Porteno", un morceau superbe non identifié de Piazzolla, joué à l'accordéon, "Michelangelo" ; puis Bach, "Concerto pour haubois", les trois mouvements ; "Chat pître", qui m'évoque toujours autant Satie. Puis, Richard Galliano a pris son bandonéon :"Concerto pour bandonéon", "Escualo", "Libertango". On a reconnu aussi une valse non identifiée, puis "La valse à Margot", mais encore une autre saison de Buenos Aires elle aussi non identifiée. "Adios Nonino" donc joué pour la première fois par ce septet. En rappels, "Fou rire", "La Javanaise", reprise en choeur par le public, et un medley en solo.  


1 commentaires:

Anonymous Anonyme a dit...

merci Michel pour ce beau message et ces photos. J'étais aussi à ce concert pour moi c'était la première fois que je voyais Galliano "en vrai". c'était super. J'avais pourtant mon appareil photo dans le sac à main mais je n'ai pas osé le photographier. J'ai fait juste 60 kms pour le voir après le travail, je viens de Bordeaux...
Dommage qu'il n'y avait pas de programme pour qu'on sache exactement de quel morceau il s'agissait. Je me posais la question si sur le CD on pouvait retrouver tous ces titres, je vais me l'offrir pour Noël. Une belle soirée, Merci encore pour ces photos souvenir. Christelle

25 novembre 2012 à 05:36  

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