mardi 13 novembre - y a pas que l'accordéon... y a aussi les carburateurs...
Il faut que je vous dise ça : je viens de commencer la lecture d'un bouquin a priori plus qu'intéressant. Son titre ? Eloge du carburateur - essai sur le sens et la valeur du travail. Editeur ? La Découverte. L'auteur ? Matthew B. Crawford. La quatrième de couverture le présente comme philosophe et réparateur de motos ; il vit à Richmond en Virginie. Brillant universitaire, bien payé pour travailler dans un think tank à Washington, mais très déprimé par la conscience de son inutilité, il démissionne vite pour ouvrir un atelier de réparation de motos.
En quelques mots, disons que ce livre, qui mêle anecdotes et réflexions intellectuelles, montre que le "travail intellectuel", dont tout le monde semble admettre la supériorité, se révèle pauvre et déresponsabilisant. A contrario, l'auteur essaie de restituer l'expérience de ceux qui, comme lui, s'emploient à fabriquer ou réparer des objets, une activité qui a quasiment disparu dans un monde qui ne sait plus rien faire qu'acheter, jeter, remplacer. Il montre que le travail dit manuel peut même se révéler beaucoup plus captivant du point de vue intellectuel que tous les nouveaux emplois de la nouvelle économie dite du savoir.
Forcément, ça donne envie de lire ce bouquin... Particulièrement quand on a gagné sa vie - dans une vie antérieure - comme enseignant et que l'on s'est bien amusé - tout en feignant le plus grand sérieux - à fabriquer des audits d'organisation, plutôt bien payés ma foi...
Bon ! Je compte bien, chemin faisant, vous reparler de ce bouquin, mais d'ores et déjà vous pouvez, si vous voulez en savoir plus, lire une analyse critique fort bien faite en cliquant sur ce lien :
http://lectures.revues.org/1351
En quelques mots, disons que ce livre, qui mêle anecdotes et réflexions intellectuelles, montre que le "travail intellectuel", dont tout le monde semble admettre la supériorité, se révèle pauvre et déresponsabilisant. A contrario, l'auteur essaie de restituer l'expérience de ceux qui, comme lui, s'emploient à fabriquer ou réparer des objets, une activité qui a quasiment disparu dans un monde qui ne sait plus rien faire qu'acheter, jeter, remplacer. Il montre que le travail dit manuel peut même se révéler beaucoup plus captivant du point de vue intellectuel que tous les nouveaux emplois de la nouvelle économie dite du savoir.
Forcément, ça donne envie de lire ce bouquin... Particulièrement quand on a gagné sa vie - dans une vie antérieure - comme enseignant et que l'on s'est bien amusé - tout en feignant le plus grand sérieux - à fabriquer des audits d'organisation, plutôt bien payés ma foi...
Bon ! Je compte bien, chemin faisant, vous reparler de ce bouquin, mais d'ores et déjà vous pouvez, si vous voulez en savoir plus, lire une analyse critique fort bien faite en cliquant sur ce lien :
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