vendredi 21 septembre - nuits de nacre (4) : Beltuner, le choc !
Beltuner, place des frères Maugein, samedi, 1h30. En fait, plus exactement : dimanche, 1h30. Dernier concert du samedi, premier concert du dimanche. Après déjeuner, on est revenu à l'hôtel, histoire de faire une petite sieste pour être en forme. On a aussi pris des vêtements chauds, parce que, je vous le dis, la nuit, à Tulle, on caille. Inutile de dire notre enthousiasme de pouvoir écouter Beltuner en direct live. D'autant plus que par le truchement de Sonia Rekis on avait eu l'opportunité de rencontrer dans la journée les quatre musiciens du groupe et en particulier de discuter avec Johann Riche... et de découvrir leur dernier opus "Beltuner ***".
A 1h30 donc, on était là. Mais un groupe cajun s'était un peu attardé... C'était bien : du coup, on a assisté à l'installation du matos et aux réglages dans l'urgence. L'avant concert, c'est dèjà du concert. Bref ! Cette photo a été prise à 2h01. Tout est calme. En apparence.
2h04. Ambiance lumineuse ; ça change tout. De longs moments de réglages. C'est déjà de la musique et une introduction à ce qui va suivre. Il est encore temps d'attacher vos ceintures !
2h06. Je dirais que ça commence à prendre. Violon et guitare de part et d'autre de l'accordéon - monumental ! - et la contrebasse, en arrière, mais présente dans un halo bleu et blanc.
2h07. Comment dire ? C'est le moment de la montée en puissance. On sent que les réacteurs vont se déclencher et l'on attend ce moment comme un gosse qui découvre pour la première fois un manège vertigineux. Moment d'attente délicieux...
2h09. J'aime bien cette photo parce qu'elle décrit bien la configuration du quartet - studium, dirait R. Barthes - et qu'elle montre la position spécifique du pied gauche de Johann - punctum dirait-il -.
Cette dernière photographie a été prise à 2h56. On a alors pu écouter "Come Bach", "Vesoul", une "Gnossienne", "La Javanaise", "Indifférence" et, je crois, "Temps pour elle". Mais cette liste ne dit rien du choc qu'on a éprouvé. Tout au plus puis-je dire que j'ai reçu cette musique comme un paradoxe, comme l'alliance de contraires. Par exemple, puissance "hénaurme" et musicalité, délire et contrôle, respect des compositions et créativité des arrangements, rigueur et liberté... En tout cas, un tel choc, que les mots me paraissent bien trop abstraits pour pouvoir en rendre compte.
A 3h30, on a attendu la fin d'"Indifférence", on a du mal à résister au froid. On sent comme un soupçon de fatigue qui nous tombe sur les épaules. On décide de rentrer à l'hôtel. Sur le chemin du retour, on se dit qu'on a eu bien de la chance d'assister à ce concert. Du coup, on a envie d'en parler, d'en parler et d'en parler... On ne risque pas de l'oublier...
A 1h30 donc, on était là. Mais un groupe cajun s'était un peu attardé... C'était bien : du coup, on a assisté à l'installation du matos et aux réglages dans l'urgence. L'avant concert, c'est dèjà du concert. Bref ! Cette photo a été prise à 2h01. Tout est calme. En apparence.
2h04. Ambiance lumineuse ; ça change tout. De longs moments de réglages. C'est déjà de la musique et une introduction à ce qui va suivre. Il est encore temps d'attacher vos ceintures !
2h06. Je dirais que ça commence à prendre. Violon et guitare de part et d'autre de l'accordéon - monumental ! - et la contrebasse, en arrière, mais présente dans un halo bleu et blanc.
2h07. Comment dire ? C'est le moment de la montée en puissance. On sent que les réacteurs vont se déclencher et l'on attend ce moment comme un gosse qui découvre pour la première fois un manège vertigineux. Moment d'attente délicieux...
2h09. J'aime bien cette photo parce qu'elle décrit bien la configuration du quartet - studium, dirait R. Barthes - et qu'elle montre la position spécifique du pied gauche de Johann - punctum dirait-il -.
Cette dernière photographie a été prise à 2h56. On a alors pu écouter "Come Bach", "Vesoul", une "Gnossienne", "La Javanaise", "Indifférence" et, je crois, "Temps pour elle". Mais cette liste ne dit rien du choc qu'on a éprouvé. Tout au plus puis-je dire que j'ai reçu cette musique comme un paradoxe, comme l'alliance de contraires. Par exemple, puissance "hénaurme" et musicalité, délire et contrôle, respect des compositions et créativité des arrangements, rigueur et liberté... En tout cas, un tel choc, que les mots me paraissent bien trop abstraits pour pouvoir en rendre compte.
A 3h30, on a attendu la fin d'"Indifférence", on a du mal à résister au froid. On sent comme un soupçon de fatigue qui nous tombe sur les épaules. On décide de rentrer à l'hôtel. Sur le chemin du retour, on se dit qu'on a eu bien de la chance d'assister à ce concert. Du coup, on a envie d'en parler, d'en parler et d'en parler... On ne risque pas de l'oublier...
2 commentaires:
Joli compte-rendu...il ne manque que le son!!!
Merci pour ce compte-rendu enthousiaste ! Nous étions à Tulle mais avons renoncé à attendre le concert ! Nous avons déjà vu Beltuner plusieurs fois avec beaucoup de plaisir !
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