vendredi 13 juillet - the last balkan tango
Il y a quelques mois, j'avais découvert un disque étonnant : "The Last Balkan Tango". Je ne me rappelle plus ce que j'en disais, sauf que j'étais enthousiaste à son écoute. Il est l'oeuvre de Boris Kovac, saxo alto et soprano, et de Ladaaba Orchest, soit Goran Penic, accordéon, Milos Matic, contrebasse, Bogdan Rankovic, clarinettes, Istvan Cik, batterie, percussions, Olah Vince, guitare acoustique. Avec un invité sur cinq titres, Nenad Vrbaski, violon. Le sous-titre est "An Apocalyptic Dance Party". Tout est dit ! La couverture donne l'image même de la décadence bourgeoise, dont l'Orient-Express est l'expression la plus manifeste. Décadence, raffinement, la fin d'un monde qui se noie dans le Dom Pérignon et dans les volutes de fumée des havanes. La vapeur des locomotives à charbon comme énergie. La pollution dans toute sa splendeur. Parfums capiteux, bois précieux, lourds velours... et le bruit et l'odeur... Un monde disparu.
Il y a quelques jours, à l'occasion d'un de ces allers-retours que je fais régulièrement entre Hossegor et Nay, via Pau, j'ai réécouté cet album. Grosso modo, il dure le temps du trajet : 70 minutes. Il m'a accompagné pour mon plus grand plaisir. L'autoroute, c'était Paris, Vienne, Belgrade, Budapest, Sofia, le Bosphore... Une musique délicieusement déjantée. Une manière de partir d'abord chacun de son côté avant de se retrouver pour des valses ou des tangos des plus classiques. L'ensemble se déploie suivant ce que l'on pourrait appeler son idée directrice ou son concept fondamental : le luxe, voire la luxure dans tous ses états, avec la musique en prime. L'âme de la parodie au rythme des saccades des roues sur les jointures des rails. Comme un métronome.
La route m'a paru ne durer qu'un instant. Le temps d'un rêve ou d'une rêverie.
Quand on fait une recherche sur internet, on trouve facilement des vidéos à partir de l'interrogation "the last balkan tango". Des documents riches et intéressants. Faciles à trouver, c'est pourquoi je m'en tiens ici à deux qui sont mes préférés :
- "The Last Waltz in Budapest"
http://www.youtube.com/watch?v=Dwz4Fsn_N2k&feature=related
- "The Last Balkan Tango"
http://www.youtube.com/watch?v=fhIzIkv7Rg8
J'aurais pu, tout aussi bien, citer le délicieux "Tango Apocalypso", mais, je le répète, il est facile de faire sa propre sélection. C'est là qu'on vérifie que décadence et culture sont deux mots qui vont très bien ensemble.
Il y a quelques jours, à l'occasion d'un de ces allers-retours que je fais régulièrement entre Hossegor et Nay, via Pau, j'ai réécouté cet album. Grosso modo, il dure le temps du trajet : 70 minutes. Il m'a accompagné pour mon plus grand plaisir. L'autoroute, c'était Paris, Vienne, Belgrade, Budapest, Sofia, le Bosphore... Une musique délicieusement déjantée. Une manière de partir d'abord chacun de son côté avant de se retrouver pour des valses ou des tangos des plus classiques. L'ensemble se déploie suivant ce que l'on pourrait appeler son idée directrice ou son concept fondamental : le luxe, voire la luxure dans tous ses états, avec la musique en prime. L'âme de la parodie au rythme des saccades des roues sur les jointures des rails. Comme un métronome.
La route m'a paru ne durer qu'un instant. Le temps d'un rêve ou d'une rêverie.
Quand on fait une recherche sur internet, on trouve facilement des vidéos à partir de l'interrogation "the last balkan tango". Des documents riches et intéressants. Faciles à trouver, c'est pourquoi je m'en tiens ici à deux qui sont mes préférés :
- "The Last Waltz in Budapest"
http://www.youtube.com/watch?v=Dwz4Fsn_N2k&feature=related
- "The Last Balkan Tango"
http://www.youtube.com/watch?v=fhIzIkv7Rg8
J'aurais pu, tout aussi bien, citer le délicieux "Tango Apocalypso", mais, je le répète, il est facile de faire sa propre sélection. C'est là qu'on vérifie que décadence et culture sont deux mots qui vont très bien ensemble.
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