vendredi 9 mars - faut-il appliquer une politique de quotas aux accordéonistes ?
Hier, jeudi, comment l'ignorer ? Journée des droits des femmes. Dans la voiture, j'écoute la radio : il n'est question que de cette journée. Interviewes, témoignages, experts, hommes politiques, chercheurs, etc... etc... On connait la musique. A la télé, idem. Il n'est question que de pourcentages... de comparaisons entre hommes et femmes ; du nombre de femmes chefs d'entreprises ou cadres supérieurs ; des différences de salaires entre hommes et femmes à diplômes égaux, à compétences ou responsabilités identiques ; de la proportion, parmi les travailleurs, entre hommes et femmes à temps partiel ou en cdi ou en cdd.
Je note, à ce sujet, qu'ayant fait ma carrière professionnelle à l'éducation nationale, j'ai toujours observé que le principe : "diplômes égaux / salaires égaux" y est strictement appliqué. En ce sens, cette institution me parait très en avance du point de vue social et l'idée m'est souvent venue qu'on ne perdrait rien à la considérer comme un modèle d'égalité entre les sexes. On pourrait même élargir cette notion de modèle, vu que le principe ci-dessus s'applique également à tous les acteurs qui participent à son fonctionnement, quelle que soit leur photo d'identité ou leur patronyme.
L'expérience prouve que le lendemain d'une telle journée, on passe à autre chose et que jusqu'à l'an prochain, on oublie ce problème trop occupés par d'autres causes humanitaires. Quant à moi, plus que l'oubli, ce que je redoute, c'est que quelques hommes politiques en mal de publicité ne se mettent en tête de régler cette question des droits des femmes en fabriquant des lois, qui ne seront jamais appliquées. Il suffit pour s'en convaincre d'examiner la composition de l'assemblée nationale.
Mais surtout, outre que des lois ne sauraient, en tant que telles, réformer les moeurs et les représentations, si l'on s'intéressait aux femmes, bien vite on se rendrait compte que ça n'est pas assez : et les personnes issues de la diversité... et les handicapés... et les choix religieux... On voit déjà les solutions : la discrimination positive... les postes réservés dans les emplois privés et publics... les lieux de cultes sur les lieux de travail : à chaque religion son espace réservé...
Je m'étais assoupi. Un cauchemar m'a réveillé... Une loi venait d'être votée fixant pour chaque festival d'accordéon un quota de femmes, d'artistes issus de la diversité, de handicapés, de musulmans, de juifs, de mormons et de bouddhistes.
J'étais en sueur. Devant moi, une énorme affiche annonçant un festival d'accordéon. En vedette, un trio de femmes, une catholique intégriste, une musulmane radicale, une juive orthodoxe. Toutes les trois venues de la diversité. L'une étant handicapée, une autre mère au foyer (cinq enfants), la dernière chef d'entreprise (auto-entrepreneure). Les techniciens étaient tous des hommes... Mais je n'ai pas su s'ils avaient d'autres qualités...
En tout cas, pour ma part, je ne suis pas favorable à l'application d'une politique de quotas aux accordéonistes.
Je note, à ce sujet, qu'ayant fait ma carrière professionnelle à l'éducation nationale, j'ai toujours observé que le principe : "diplômes égaux / salaires égaux" y est strictement appliqué. En ce sens, cette institution me parait très en avance du point de vue social et l'idée m'est souvent venue qu'on ne perdrait rien à la considérer comme un modèle d'égalité entre les sexes. On pourrait même élargir cette notion de modèle, vu que le principe ci-dessus s'applique également à tous les acteurs qui participent à son fonctionnement, quelle que soit leur photo d'identité ou leur patronyme.
L'expérience prouve que le lendemain d'une telle journée, on passe à autre chose et que jusqu'à l'an prochain, on oublie ce problème trop occupés par d'autres causes humanitaires. Quant à moi, plus que l'oubli, ce que je redoute, c'est que quelques hommes politiques en mal de publicité ne se mettent en tête de régler cette question des droits des femmes en fabriquant des lois, qui ne seront jamais appliquées. Il suffit pour s'en convaincre d'examiner la composition de l'assemblée nationale.
Mais surtout, outre que des lois ne sauraient, en tant que telles, réformer les moeurs et les représentations, si l'on s'intéressait aux femmes, bien vite on se rendrait compte que ça n'est pas assez : et les personnes issues de la diversité... et les handicapés... et les choix religieux... On voit déjà les solutions : la discrimination positive... les postes réservés dans les emplois privés et publics... les lieux de cultes sur les lieux de travail : à chaque religion son espace réservé...
Je m'étais assoupi. Un cauchemar m'a réveillé... Une loi venait d'être votée fixant pour chaque festival d'accordéon un quota de femmes, d'artistes issus de la diversité, de handicapés, de musulmans, de juifs, de mormons et de bouddhistes.
J'étais en sueur. Devant moi, une énorme affiche annonçant un festival d'accordéon. En vedette, un trio de femmes, une catholique intégriste, une musulmane radicale, une juive orthodoxe. Toutes les trois venues de la diversité. L'une étant handicapée, une autre mère au foyer (cinq enfants), la dernière chef d'entreprise (auto-entrepreneure). Les techniciens étaient tous des hommes... Mais je n'ai pas su s'ils avaient d'autres qualités...
En tout cas, pour ma part, je ne suis pas favorable à l'application d'une politique de quotas aux accordéonistes.
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