mercredi 28 mars 2012

mercredi 28 mars - après le festival... chantiers...

Après le festival... chantiers... Je m'explique : hier, mardi, retour à Pau après notre séjour à Bourg Saint Andéol où nous avons eu le plaisir extrême d'assister au festival "Bouteille en bretelles". Départ de Pau, le mardi 20. Mercredi et jeudi à Toulouse pour donner un coup de main aux "petits". Vendredi, en route pour Bourg Saint Andéol. 380 kilomètres. Arrivée vers 13h30. L'hôtel est fermé jusq'à 17 heures. Un hôtel à l'ancienne, avec des petits déj' mirifiques. Au bord du Rhône. Je vous le recommande. Le patron est toulousain, sa femme russe. Il y a aussi un chien énorme et placide, qui surveille les escaliers. On déjeune dans une brasserie. Il fait chaud.

Pour l'instant, je réserve mon compte-rendu quant aux concerts du festival, car - c'est un premier chantier - je suis encore incapable de mettre de l'ordre dans mes impressions. J'ai commencé à mettre à jour quelques idées, j'ai visionné mes photos... En tout cas, je voudrais savoir dire l'excellence de ce festival : programmation, organisation, convivialité, etc... et pour cela il me faut un peu de temps.

Bref, le festival se terminant dimanche assez tard, nous avions gardé notre chambre à l'hôtel et donc lundi nous avons rejoint Toulouse, histoire d'y faire étape et de conduire les filles, l'une au kiné, l'autre au hip hop, avant de les aider à faire leurs devoirs. Mardi donc, retour à Pau. C'est le deuxième chantier : il faut remettre en ordre de marche la mécanique quotidienne. Et d'abord trier le courrier. Parmi les relevés de chèques, les publicités, les factures, une grande enveloppe immaculée : le dernier opus des frères Guichen, "Brozhers", guitares et accordéons diatoniques. Je prends conscience de mon inculture quant à la musique traditionnelle et folklorique, d'origine bretonne en particulier. L'idée de découvrir tout un champ musical qui m'est encore inconnu me met de bonne humeur. C'est le troisième chantier. Mon manque de repères pour m'orienter dans l'écoute de ce disque m'enchante. C'est comme si je devais les construire chemin faisant. La perspective d'avoir à apprendre ma navigation m'enchante.


Mais, ce n'est pas tout. En consultant les courriels que j'ai reçus pendant mon absence, je trouve un message envoyé par le Parvis, l'espace culturel de l'hyper Leclerc. Il s'agit du dernier opus de Tomas Gubitsch, "Itaca". Un quintet plutôt excitant : Tomas Gubitsch, guitare électrique, Eric Chalan, contrebasse, Gerardo Jerez Le Cam, piano, Iacob Maciuca, violon, JuanJo Mosalini, bandonéon. Le monde du tango, une formation analogue au quintet mythique d'Astor Piazzolla. J'ai plus de repères que pour "Brozhers". Toutes affaires cessantes, on se précipite au Parvis. La pochette est magnifique. Ce sera le troisième chantier.


Quatrième chantier, un tout petit chantier : ranger à leur place les trois cds que nous avions emportés pour la route. Le "Bach" de Richard Galliano ; le "Bach" de Francis Varis ; le "Solo / The Marcevol Concert" de Renaud Garcia-Fons.


Cinquième chantier : ranger le disque de Marcel Azzola et Lina Bossatti, que nous avions emporté pour leur demander de bien vouloir le signer. Ce qu'ils ont fait avec leur gentillesse habituelle. Ranger "Miroirs", un disque de Marcel Azzola avec le Quatuor de Saxophones inédits, disque que je comptais lui faire signer aussi. Ce qu'il a fait volontiers tout en étant fort intrigué que j'ai pu le trouver. Je lui explique que le Parvis propose en effet parfois de tels disques récupérés dans des fonds improbables. Il s'agit de ne pas rater l'occasion, qui ne se représente plus. C'est ainsi que j'ai acquis la plupart de mes Winter et Winter. Bref, il me dit son émotion de signer un exemplaire de cet album, ici, à Bourg Saint Andéol.

Autre chantier, le sixième, je crois : écouter puis ranger les trois cds que nous avons achetés sur place. Il s'agit du "Johann Sebastian Bach" de Claudio Jacomucci, de son dernier opus "Beyond" et de "Dédale / chroniques urbaines" de Norbert Pignol et ses colègues.


Pour terminer - c'est le septième chantier, je crois - j'étale sur le sol les documents que j'ai rapportés du festival. On prend plusieurs minutes pour les classer, pour le plaisir des yeux et pour le plaisir de se remémorer tous les moments magnifiques que nous avons vécus. Bientôt, on rangera toutes ces "traces". Pour l'instant, je note le plan de la ville, le dépliant, complet au plan informatif et si réussi au plan esthétique, les programmes pour chaque concert, avec une notice sur les artistes - soit dit en passant, ces feuilles "programmes / notices" suffiraient pour prouver le professionnalisme de l'équipe organisatrice ; une très heureuse initiative -. Et puis, en bas, à gauche, les billets que nous gardons précieusement. Bien sûr, je reviendrai en détail sur ce festival, mais d'ores et déjà je voudrais dire l'excellence du travail fait par l'infographiste. Nous avons eu l'occasion de discuter très agréablement avec lui de sa mission et de la manière dont il l'avait conçue. Il s'appelle Nicolas Falvard. Je me permets de donner ici son courriel : nicolas.falvard@gmail.com



Tous ces chantiers, du pur plaisir.

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire

Abonnement Publier les commentaires [Atom]

<< Accueil