mardi 24 janvier 2012

jeudi 26 janvier - fleurs noires orchestre de tango

Lundi, comme je devais rendre visite à mes parents dans l'après-midi, je suis allé, le matin, chercher des biscuits "Petits Lu", des bonbons "Régalade" et des chocolats "Kinder" pour mon père ; du dentifrice "Denivit" et de l'eau de Cologne "1902" pour ma mère. Comme le petit chaperon rouge, avec mon petit panier garni.

Mon devoir accompli, forcément, je suis allé voir si, par hasard, au Parvis, ne se trouverait pas quelque disque d'accordéon ou de bandonéon. Et bien, justement, il était là, on aurait dit qu'il m'attendait : le dernier opus de "Fleurs noires, orchestre de tango". Son nom ? "Salida de Emergencia", 2011, Editions Milan Music. Une couverture d'un blanc aussi éclatant que le noir du cd précédent.


Avec Françoise, nous apprécions bien cette formation de dix jeunes femmes. Elles proposent en effet un tango à la fois nourri par la connaissance des orchestres typiques et par la musique d'aujourd'hui. Un respect dynamique de la tradition. D'où, un tango original, très écrit et plein de vie. On n'est pas étonné de lire un texte élogieux à leur égard de Gustavo Beytelmann pour le premier disque et un tout aussi élogieux de Tomas Gubitsch pour celui-ci. Ce dernier parle à juste titre de version rénovatrice du tango et d'un orchestre typique tout à fait atypique.


Les "Fleurs noires" sont donc dix : A. Marsili, piano, composition, direction artistique ; V. Rioux, bandonéon solo ; C. Poenitz, bandonéon ; E. Cupial, bandonéon ; Anne Le Pape, violon solo ; A. Pujado, violon ; S. Bort, violon ; C. Pearsall, alto ; V. Votti, violoncelle ; A. Vauchelet, contrebasse.

Une formation très stable avec le remplacement dans le dernier cd de Luciana Jatuff, violon, par C. Pearsall, alto. Notons aussi, dans le premier disque, trois invités : Debora Russ, comme chanteuse, un percussionniste et une violoniste, dont je déchiffre mal les noms sur le fond rouge du texte de présentation. Et dans "Salida de Emergencia",  deux invités : Sandra Rumolino, chant ; Javier Estrella, percussions.

Dernière remarque : huit des dix titres sont signés Andrea Marsili, le 9 et le 10 étant signés respectivement Edgardo Acuna (orchestration A. Marsili) et Gerardo Jerez le Cam, les deux déjà signataires de trois et d'un titre sur l'album précédent.

Un tango à la fois passionné et serein. Un beau disque ! Tradition et inventivité ! Avec une profonde unité qui tient sans doute au fait qu'Andrea Marsili a composé la plupart des titres et qu'elle assure la direction musicale.

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