jeudi 24 novembre 2011

vendredi 25 novembre - pulcinella à cugnaux

Il y a quelques semaines déjà, nous avions repéré l'annonce d'un concert de Pulcinella à Cugnaux, une ville de la banlieue de Toulouse. Vingt kilomètres au sud. Mardi 22, concert à 21 heures, espace Paul Eluard. On avait donc organisé notre séjour à Toulouse, chez les "petits". Arrivée mardi après-midi, intendance, concert le soir ; mercredi : intendance ; jeudi : intendance, retour à Pau. Par intendance, j'entends les tâches de Papou-Mamou, que j'ai maintes fois décrites : aller chercher Charlotte et Camille, l'une au collège, l'autre à l'école ; véhiculer des petites copines ; faire quelques courses ; préparer les repas et faire la vaisselle ; faire quelques lessives, plier et ranger le linge ; etc... etc... Un vrai bonheur, car précisément Nadja, Sébastien, Charlotte et Camille savent que l'intendance sera assurée...

Mais, revenons à Pulcinella. On commence à avoir avec le quartet une complicité certaine. Et ça risque de durer car, après chaque concert, on se demande quand on aura l'occasion de l'écouter à nouveau. Ils n'arrêtent pas de progresser et, nous-mêmes, à force de connaitre et leur style et leur répertoire, peut-être qu'on se forme l'oreille. Il me semble qu'on saisit de mieux en mieux des nuances et des variantes qui évidemment auparavant nous échappaient par manque d'éléments de comparaison. A propos de la complicité dont je parlais ci-dessus, en reprenant la liste des concerts auxquels nous avons assisté, je note en effet : Pau, foire exposition ; Bagnères, halles aux grains ( 2 fois) ; Orthez ; Pau, campus, la centrifugeuse ; Toulouse ( 3 fois) ; Marciac, l'Astrada, pour la sortie de leur opus : " Travesti" ; et enfin Cugnaux. Pas mal !

Bref, mardi soir, on craignait tellement d'être retardé, voire bloqué, sur le périphérique toulousain qu'on s'était mis en route à je ne sais quelle heure et qu'on est arrivé à 19h45. C'est ainsi qu'on a rencontré devant la salle Florian, Frédéric, le webmaster de leur site et leur tourneur. Moment sympathique. Et puis on a cherché en vain un bistrot.

On s'est installé en tête de la file d'attente et donc on s'est assis au premier rang, plein centre. Inutile de décrire plus en détail notre situation : la photographie est faite pour ça. A gauche, Jean-Marc Serpin, contrebasse ; au milieu, devant, Ferdinand Doumerc, saxophones, flûte traversières, métallophone ; au milieu, au second plan, Frédéric Cavalin, batterie, percussions, métallophone, flûte à coulisse ; Florian Demonsant, accordéon, flûte et une note sur la contrebasse de Jean-Marc.   


D'entrée de jeu, le quartet ouvre avec "L'Amérique comme on l'aime", on morceau qui, à ma connaissance, ne figure sur aucun des disques du quartet, qu'il s'agisse du "cinq titres" : "En piste", de "Clou d'estrade" ou de "Travesti", ni sur le disque créé en commun avec des musiciens hongrois.

Ouvrir avec "L'Amérique comme on l'aime", c'est entrer "bille en tête", pour reprendre cette expression empruntée au monde du rugby. Si les auditeurs arrivent à résister au maelstöm sonore, après, la suite, c'est du Debussy. Il ne faut pas exagérer, c'est pourquoi je ne parlerais pas de tsunami et pourtant j'en ai bien envie. Bref, ça déménage. Une sorte de fresque qui, une fois encore, me fait penser à un méga-graffiti. Si ça n'est pas du free jazz, c'est quelque chose qui, d'évidence, appartient au monde du jazz ; si ça n'est pas free, ça y ressemble. Disons du new jazz.

La part de liberté, de créativité et d'humour est évidente, mais sur une base très composée. D'évidence encore, ce sont quatre bons instrumentistes et je trouve que leurs jeux s'articulent de mieux en mieux. Bien sûr, je n'ai pas identifié tous les morceaux et, d'autre part, je ne les ai pas notés sur le moment, mais je me rappelle avoir reconnu une tarentelle, où le quartet donne la pleine mesure de son  inventivité. Il me semble, à l'écoute de ce morceau, avoir compris où se tient leur originalité : structure et explosibilité ! Parmi les titres donc que j'ai repérés, je retiens encore "Morphée", "Vox Populi", un certain vol du papillon (à vérifier) et l'admirable "Vie et mort du platane de Prugnagnes" en rappel.

Grosso modo, à ce jour, on a dû écouter Pulcinella une dizaine de fois. Déjà, on se fixe la douzaine. D'ici peu, j'espère.

Je n'oublie pas que ce blog est consacré à l'accordéon et aux accordéonistes. Dès que possible, je visionne les photographies que j'ai prises, je les trie et j'en publie quelques unes - cinq à sept photonotes - de Florian.

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