jeudi 16 juin - un nouveau paradigme écologique : l'accordéon
Ce matin, j'ai eu, j'ose le dire, une véritable révélation écologique. Une sorte d'illumination devant l'évidence d'un principe révolutionnaire de développement durable. J'étais à mon bureau. Je travaillais. J'essayais d'assembler quelques idées et comme l'inspiration me faisait défaut les feuilles de brouillon s'accumulaient dans la poubelle à mes pieds. Quand, pour la troisième fois, je me suis levé pour aller la vider dans le conteneur jaune, j'ai pris conscience d'une part que les feuilles froissées occupaient un volume sans rapport avec leur volume matériel effectif, d'autre part que cette mauvaise gestion de mes déchets intellectuels avaient un coût énergétique non négligeable : monter - descendre les escaliers, enfin que les feuilles ainsi pliées ne devaient pas rejoindre le conteneur des cartons et vieux papiers, mais aller dans la poubelle du tout-venant, en infraction avec le principe de bonne sélection des déchets.
C'est alors que j'ai fait cette petite expérience : j'ai remplacé les feuilles froissées sans réflexion par un nombre équivalent de feuilles plates. Inutile d'insister. Je me suis représenté en un flash intuitif combien de camions, combien de wagons devaient être ainsi gaspillés si dans tous les bureaux des administrations et des entreprises on se comportait comme moi. Egoïstement, j'ai évalué d'un seul coup d'oeil qu'en évitant de me laisser aller à mes mouvements de froisssage compulsionnels et en posant les feuilles usagées l'une contre l'autre, j'aurais trois fois moins de mouvements à faire : me lever, marcher, descendre les marches, vider la poubelle dans le conteneur jaune, remonter les marches, marcher et m'asseoir. Vertige de l'économie !
Mais, c'est alors qu'une autre idée m'est venue, l'idée d'un comportement dialectique par rapport aux deux précédents, c'est-à-dire d'un comportement qui réalise le dépassement du comportement compulsif de froissage et du comportement réfléchi qui laisse en l'état les feuilles utilisées. Ce comportement, dépassement de l'opposition entre nature et culture, c'est le pliage en accordéon. Comme on peut le voir, les feuilles pliées en accordéon ne tiennent pas plus de place que les feuilles plates, mais elles ont l'avantage de mieux se tenir. Je jubile déjà à l'dée que je verrai mes brouillons s'accumuler la journée durant sans subir la contrainte du vidage de poubelle.
Par rapport à mes premiers mouvements, quasi réflexes, quel progrès ! La maîtrise du geste et la gestion euclidienne de mes déchets, quel progrès par rapport à mon état initial de cécité écologique et d'inconscience environnementale. Je sens que mon empreinte carbone est presque transparente. Merci l'accordéon ! Un nouveau paradigme est né : le pliage accordéon. On en avait déjà l'expérience par la circulation automobile, mais de manière non contrôlée. Pour les déchets bureautiques, il s'agit bien d'un concept.
C'est alors que j'ai fait cette petite expérience : j'ai remplacé les feuilles froissées sans réflexion par un nombre équivalent de feuilles plates. Inutile d'insister. Je me suis représenté en un flash intuitif combien de camions, combien de wagons devaient être ainsi gaspillés si dans tous les bureaux des administrations et des entreprises on se comportait comme moi. Egoïstement, j'ai évalué d'un seul coup d'oeil qu'en évitant de me laisser aller à mes mouvements de froisssage compulsionnels et en posant les feuilles usagées l'une contre l'autre, j'aurais trois fois moins de mouvements à faire : me lever, marcher, descendre les marches, vider la poubelle dans le conteneur jaune, remonter les marches, marcher et m'asseoir. Vertige de l'économie !
Mais, c'est alors qu'une autre idée m'est venue, l'idée d'un comportement dialectique par rapport aux deux précédents, c'est-à-dire d'un comportement qui réalise le dépassement du comportement compulsif de froissage et du comportement réfléchi qui laisse en l'état les feuilles utilisées. Ce comportement, dépassement de l'opposition entre nature et culture, c'est le pliage en accordéon. Comme on peut le voir, les feuilles pliées en accordéon ne tiennent pas plus de place que les feuilles plates, mais elles ont l'avantage de mieux se tenir. Je jubile déjà à l'dée que je verrai mes brouillons s'accumuler la journée durant sans subir la contrainte du vidage de poubelle.
Par rapport à mes premiers mouvements, quasi réflexes, quel progrès ! La maîtrise du geste et la gestion euclidienne de mes déchets, quel progrès par rapport à mon état initial de cécité écologique et d'inconscience environnementale. Je sens que mon empreinte carbone est presque transparente. Merci l'accordéon ! Un nouveau paradigme est né : le pliage accordéon. On en avait déjà l'expérience par la circulation automobile, mais de manière non contrôlée. Pour les déchets bureautiques, il s'agit bien d'un concept.
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