vendredi 27 novembre - monsieur L..., mon voisin a quatre accordéons
Il ne m'a pas fallu longtemps pour répondre à l'invitation de monsieur L... . Invitation à découvrir la "physionomie" et le son de ses quatre accordéons.
A 16 heures, comme je sonne au portail, j'entends le diatonique de monsieur L... qui diffuse sa joie de vivre par la fenêtre du premier étage. Du coup, il faut insister un peu sur la sonnette.
Pendant que nous transportons les quatre accordéons dans le bureau / salon de musique, monsieur L... me parle de sa famille : un père qui jouait de l'accordéon, ses enfants et petits-enfants qui pour la plupart sont concertistes ou professeurs de musique, l'un de ses gendres aussi. Pas forcément tous amateurs d'accordéon, mais tous musiciens. Il me parle de lui, de ses prestations, d'un duo avec un joueur de cornemuse landaise et d'un "boeuf" dont il garde un souvenir vif et ému.
Monsieur L... a joué successivement de ses quatre accordéons et ce "concert" m'a fait plaisir. Plaisir de l'écoute vivante, plaisir des instants où la mélodie se déploie, fragile et déterminée. Prise de risques et miracle d'harmonie. Par delà les gestes et les postures propres à chaque instrument, j'observe que chaque morceau se réalise suivant une succession de trois moments. Le premier moment est celui des tâtonnements : moment de recherche et d'ajustement des doigts, moment de mémoire. Un rythme se forme. Visage un peu penché en avant ou légérement sur le côté.
Le temps de l'exécution proprement dite est aussi celui du regard intérieur. Un regard qui a oublié le monde, ici et maintenant ; un regard lointain. Monde intérieur. Concentration. Densité.
Et puis, le troisième temps, quasi instantané, coïncide avec la dernière note. Détente. Les poumons qui s'emplissent d'air. Sourire. Rire. Un effort physique intense !
A 16 heures, comme je sonne au portail, j'entends le diatonique de monsieur L... qui diffuse sa joie de vivre par la fenêtre du premier étage. Du coup, il faut insister un peu sur la sonnette.
Pendant que nous transportons les quatre accordéons dans le bureau / salon de musique, monsieur L... me parle de sa famille : un père qui jouait de l'accordéon, ses enfants et petits-enfants qui pour la plupart sont concertistes ou professeurs de musique, l'un de ses gendres aussi. Pas forcément tous amateurs d'accordéon, mais tous musiciens. Il me parle de lui, de ses prestations, d'un duo avec un joueur de cornemuse landaise et d'un "boeuf" dont il garde un souvenir vif et ému.
Monsieur L... a joué successivement de ses quatre accordéons et ce "concert" m'a fait plaisir. Plaisir de l'écoute vivante, plaisir des instants où la mélodie se déploie, fragile et déterminée. Prise de risques et miracle d'harmonie. Par delà les gestes et les postures propres à chaque instrument, j'observe que chaque morceau se réalise suivant une succession de trois moments. Le premier moment est celui des tâtonnements : moment de recherche et d'ajustement des doigts, moment de mémoire. Un rythme se forme. Visage un peu penché en avant ou légérement sur le côté.
Le temps de l'exécution proprement dite est aussi celui du regard intérieur. Un regard qui a oublié le monde, ici et maintenant ; un regard lointain. Monde intérieur. Concentration. Densité.
Et puis, le troisième temps, quasi instantané, coïncide avec la dernière note. Détente. Les poumons qui s'emplissent d'air. Sourire. Rire. Un effort physique intense !
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