vendredi 13 novembre - daniel mille encore
A propos d'expression personnelle et d'intériorité, Daniel Mille fait partie, pour moi, des tout meilleurs. Quand je l'écoute et quand je considère ses disques, du moins ceux dont je dispose, j'ai vraiment le sentiment d'avoir affaire à une oeuvre. Une oeuvre profondément personnelle qui se construit en prenant le temps nécessaire. Continuité et approfondissement. Ici, c'est le mot création qui convient, par opposition à la soupe que j'évoquais hier, qui fait plutôt penser à une production industrielle.
C'est ainsi qu'après avoir écouté en boucle les dix morceaux de son dernier opus, "L'attente", l'envie m'est venue d'explorer à nouveau sa discographie. En remontant le temps. Après "L'attente" (Universal Music, 2009) donc, "Après la pluie" (Universal Music, 2005), puis "Entre chien et loup" (2001, Universal Music), "Le funambule" (Saravah, 1999), "Les heures tranquilles" (Saravah, 1995) et enfin "Sur les quais" (Saravah, 1993).
De disque en disque, vers l'origine, on retrouve la permanence de certains thèmes : les entremondes, la permanence des amitiés musicales, la présence de textes lus et donc de la voix humaine, la présence du Brésil, comme en pointillés. Mais, deux choses m'ont frappé au terme de ce parcours :
- "L'attente", dernier opus, titre 04. "place sainte-catherine", 6:55. "Sur les quais", premier opus, titre 2. "place sainte-catherine", 6:17. La version de "Sur les quais" est en solo. La version de "L'attente" est en trio avec Azzolla et Suarez. Continuité et approfondissement.
- Dans la présentation du premier disque, Richard Galliano (Paris, 14.11.93) écrit :" Daniel Mille est un musicien très sensible qui possède le sens du son et de la mélodie. Il prend son temps et jamais ne force mais sa démarche est plus que pertinente : en effet, à une époque où l'on assiste à un "revival" quelque fois un peu insupportable de musette rétro, nostalgique passéiste, Daniel a le courage de prendre un chemin complétement différent, moins "carte postale" mais tellement plus évocateur".
Et c'est un orfèvre ès accordéon qui parle. Qui parle des qualités de Daniel Mille et qui parle, comme par hasard, du musette sous sa forme "néo/rétro".
C'est ainsi qu'après avoir écouté en boucle les dix morceaux de son dernier opus, "L'attente", l'envie m'est venue d'explorer à nouveau sa discographie. En remontant le temps. Après "L'attente" (Universal Music, 2009) donc, "Après la pluie" (Universal Music, 2005), puis "Entre chien et loup" (2001, Universal Music), "Le funambule" (Saravah, 1999), "Les heures tranquilles" (Saravah, 1995) et enfin "Sur les quais" (Saravah, 1993).
De disque en disque, vers l'origine, on retrouve la permanence de certains thèmes : les entremondes, la permanence des amitiés musicales, la présence de textes lus et donc de la voix humaine, la présence du Brésil, comme en pointillés. Mais, deux choses m'ont frappé au terme de ce parcours :
- "L'attente", dernier opus, titre 04. "place sainte-catherine", 6:55. "Sur les quais", premier opus, titre 2. "place sainte-catherine", 6:17. La version de "Sur les quais" est en solo. La version de "L'attente" est en trio avec Azzolla et Suarez. Continuité et approfondissement.
- Dans la présentation du premier disque, Richard Galliano (Paris, 14.11.93) écrit :" Daniel Mille est un musicien très sensible qui possède le sens du son et de la mélodie. Il prend son temps et jamais ne force mais sa démarche est plus que pertinente : en effet, à une époque où l'on assiste à un "revival" quelque fois un peu insupportable de musette rétro, nostalgique passéiste, Daniel a le courage de prendre un chemin complétement différent, moins "carte postale" mais tellement plus évocateur".
Et c'est un orfèvre ès accordéon qui parle. Qui parle des qualités de Daniel Mille et qui parle, comme par hasard, du musette sous sa forme "néo/rétro".
1 commentaires:
Je viens d'écouter daniel MILLE et je souscris à tout ce que vous en dites.Modestement j'ajouterai :
pas de poudre aux yeux, une atmosphère, une ambiance, une construction collective où chacun donne avec sa voix, son instrument et ce qu'il est sans tirer la couverture à lui. Résultat : un plaisir à l'état pur. On reçoit pleinement et on a envie de dire merci.
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