mercredi 25 février 2009

jeudi 26 février - photonotes fanfare p4 au mandala

Quelle tâche difficile de choisir quelques photographies, une quinzaine, pour évoquer le concert de la fanfare p4 au Mandala ! Même si j'ai supprimé plusieurs de celles-ci en raison de leur médiocre qualité technique ou même de leurs défauts, je suis un peu surpris d'avoir à choisir parmi plus de quatre-vingts. Bon ! Commençons par le début...

19:10. Nous arrivons devant la façade du "Capelou". On remarque les "vélibs" alignés devant. C'est commode et ce bar à tapas, je peux en témoigner, est une bonne adresse. De surcroît, l'accueil est sympathique et le service rapide.
19h13. La première assiette arrive. Chacha entame aussitôt sa première brochette de poulet. Les tomates confites sont délicieuses, de même que les aubergines.

20h05. En arrivant devant la porte du Mandala, je découvre ce double message : 21 h au bas de l'affiche du concert de ce soir et, plus haut, sous la mention "Ce soir", ouverture des portes à 21h. Me voilà bon pour prendre place en tête de file et attendre presqu'une heure. Françoise et Charlotte se réfugient dans la voiture.


22h03. On a à peine le temps de prendre la mesure de la situation sonore que la danseuse nous entraine dans une sorte de mouvement digne des derviches tourneurs. Les musiciens l'entourent avec des regards attentifs et bienveillants ; elle palpite comme s'il s'agissait du coeur ou des poumons de la fanfare. En tout cas, en cet instant, quelque chose de vital a lieu.


22h04. La magie du manège continue. L'espace exigu a éclaté et s'est dispersé donnant naissance à un espace imaginaire quelque part situé dans l'est de la Méditerranée.



22h16. Copains comme cochons, les deux accordéonistes, qui se retrouveront à maintes reprises associés et complices pour entrainer la bande en apparence déjantée, mais en fait diablement organisée. J'ai bien aimé, à plusieurs reprises, les échanges de regards des uns et des autres. Si je puis dire, on le voit bien, ils se comprennent à demi-regard.




22h35. Accordéons et guitare. Le guitariste chante en grec (du moins me semble-t-il) et c'est émouvant. J'imagine qu'il s'agit d'une chanson de marin, romantique et nostalgique.



23h00. Au cours de la pause, comme nous nous asseyons avec Charlotte sur le bord de la scène, j'aperçois le programme sous l'accordéon de Bastien, un Weltmeister gorgé à ras la gueule de vitamines balkaniques.


23h35. La danseuse est revenue. Je ne peux m'empêcher d'admirer sa performance, même si c'est d'abord sa puissance expressive qui est l'essentiel. Mais nous sommes si près que sa puissance physique me saute aux yeux. Charlotte est subjuguée et se rêve déjà dans le même rôle.

23h41. J'aime bien cette photographie du clarinettiste - un célibataire aux yeux bleus - car elle montre comment au fur et à mesure du concert nous sommes cernés par les spectateurs comme aimantés par la musique. Encore un peu et certains sont sur le point d'investir le bord de la scène.

23h43. La troupe tombe en déliquescence comme liquéfiée sur le sol de la scène. Charlotte adore ce moment. Mais ce n'est qu'une illusion de magma dévitalisé... A peine couchés, ils renaissent tel le phénix. La fanfare p4 ne se rend pas et ne meurt pas. Il ne s'agissait que d'une ruse militaire pour tromper l'ennemi trop crédule.

23h45. Les deux accordéons encadrent de leur bienveillance une sorte d'automate frappant sur son tambour. Courage petit soldat !

23h56. Autre photographie que j'aime bien. Il m'est de plus en plus difficile de faire des photographies. Un rideau se tisse devant nous. Quel meilleur critère du succès du concert ? D'autant plus que le rideau en question bouge évidemment en tous sens.


Déjà nous avons franchi la ligne : c'est dimanche. Charlotte est épuisée. "Tu as sommeil, Chacha ? Tu veux que l'on s'en aille ? Tu ne regretteras pas de ne pas écouter la troisième partie ?". "Non, dit-elle". Juste le temps de dire au revoir à Florian. Grosse bise à Charlotte et en cadeau le cd quatre titres de la fanfare. Evidemment, le retour à la maison se fait en écoutant le disque. Chacha est bientôt dans ses rêves. En arrivant à la maison, Nadja et Sébastien demandent à Charlotte, qui vient de se réveiller, ses premières impressions. Elle murmure :"Il est beau Florian !". "Et Bastien ?". "Il est mignon !". Mais déjà le sommeil...
















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