jeudi 12 février - rené sopa aboutissement approfondissement
René Sopa écrit dans le texte de présentation de « Carinhos Tango » que ce disque est un aboutissement. Au point de départ, occasionnel, une rencontre avec Marcel Loeffler et Aurélien Noël. L’enregistrement de « Sweet Georgia Brown » sur un minidisk avec Marcel Loeffler en 2005 et, de fil en aiguille, la réalisation du projet de ce disque enregistré entre août 2007 et mai 2008.
Plus j’écoute les quatorze titres de cet album (treize plus « Swett Georgia Brown", 5 :34, en bonus), plus je suis sensible à ce que j’appellerais sa simplicité. Ce mot me vient spontanément à l’esprit. Il faut quelque peu l’expliciter, mais il traduit bien mon sentiment. Ce que j’appelle simplicité, c’est ici le fait que trois titres sont interprétés en solo (même si l’un des trois, "Trafic", implique un re-recording) et que les onze autres sont des duos, à l’exception du dernier (deux accordéons et deux guitares). D’où, suivant une expression que j’affectionne, une sorte de ligne claire, comme un fil rouge, qui traverse et structure tous les morceaux. Un ou deux accordéons, c’est tout, d’où une musique d’une grande lisibilité.
Mais, en écoutant ce disque, un autre mot, à côté du mot « aboutissement » me vient à l’esprit : « approfondissement ». Par exemple, « Porte dorée » s’inscrit dans la tradition des grandes valses, comme « Indifférence », titre 10. Et je ne serais pas étonné qu’un disque futur continue à explorer cette voie, non de retour aux sources, mais d’inscription dans une tradition de l’accordéon.
De même, « Corrininho do montenegro » et « Sol do Algarve » ou « Um passeion ao Algarve » font clairement référence à des racines portugaises. Avec une sorte de relecture du folklore de ce pays. Avec « Sol do Algarve » qui tend à devenir un titre emblématique de l’inspiration et du style de René Sopa.
Approfondissement encore, « Trafic » que j’entends comme une variation sur le forro.
Mais encore « Prélude et fugue en La mineur BWV 543 » (8 :55) ou « Monastère de Firaponte », dont tout me porte à croire que René Sopa ne s’en tiendra pas là. Les mots qu’il dit pour présenter ces deux œuvres indiquent clairement, si l’on veut bien lire entre les lignes, qu’elles lui tiennent à cœur.
Je me rends compte en commentant ce mot, « approfondissement », qui m’est venu spontanément à l’esprit qu’il connote aussi pour moi un approfondissement à venir. Finalement, si je veux traduire au plus juste mon impression, je dirais que cet album m’apparaît à la fois comme un aboutissement et comme un début, comme un approfondissement au double sens de retour vers… et de chemin à explorer.
Bon ! Depuis dimanche, « Corinhos Tango » a tourné je ne sais combien de fois sur la platine… Peut-être devrais-je écouter « Sandunga » ou « Ammondeon »… Oui, mais, justement, à l’instant commence « Lames au cœur »… Je sens que ce n’est pas encore le moment où je vais changer de disque.
Plus j’écoute les quatorze titres de cet album (treize plus « Swett Georgia Brown", 5 :34, en bonus), plus je suis sensible à ce que j’appellerais sa simplicité. Ce mot me vient spontanément à l’esprit. Il faut quelque peu l’expliciter, mais il traduit bien mon sentiment. Ce que j’appelle simplicité, c’est ici le fait que trois titres sont interprétés en solo (même si l’un des trois, "Trafic", implique un re-recording) et que les onze autres sont des duos, à l’exception du dernier (deux accordéons et deux guitares). D’où, suivant une expression que j’affectionne, une sorte de ligne claire, comme un fil rouge, qui traverse et structure tous les morceaux. Un ou deux accordéons, c’est tout, d’où une musique d’une grande lisibilité.
Mais, en écoutant ce disque, un autre mot, à côté du mot « aboutissement » me vient à l’esprit : « approfondissement ». Par exemple, « Porte dorée » s’inscrit dans la tradition des grandes valses, comme « Indifférence », titre 10. Et je ne serais pas étonné qu’un disque futur continue à explorer cette voie, non de retour aux sources, mais d’inscription dans une tradition de l’accordéon.
De même, « Corrininho do montenegro » et « Sol do Algarve » ou « Um passeion ao Algarve » font clairement référence à des racines portugaises. Avec une sorte de relecture du folklore de ce pays. Avec « Sol do Algarve » qui tend à devenir un titre emblématique de l’inspiration et du style de René Sopa.
Approfondissement encore, « Trafic » que j’entends comme une variation sur le forro.
Mais encore « Prélude et fugue en La mineur BWV 543 » (8 :55) ou « Monastère de Firaponte », dont tout me porte à croire que René Sopa ne s’en tiendra pas là. Les mots qu’il dit pour présenter ces deux œuvres indiquent clairement, si l’on veut bien lire entre les lignes, qu’elles lui tiennent à cœur.
Je me rends compte en commentant ce mot, « approfondissement », qui m’est venu spontanément à l’esprit qu’il connote aussi pour moi un approfondissement à venir. Finalement, si je veux traduire au plus juste mon impression, je dirais que cet album m’apparaît à la fois comme un aboutissement et comme un début, comme un approfondissement au double sens de retour vers… et de chemin à explorer.
Bon ! Depuis dimanche, « Corinhos Tango » a tourné je ne sais combien de fois sur la platine… Peut-être devrais-je écouter « Sandunga » ou « Ammondeon »… Oui, mais, justement, à l’instant commence « Lames au cœur »… Je sens que ce n’est pas encore le moment où je vais changer de disque.
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