samedi 6 décembre - tango sensations
Ce jeudi, Françoise est allée rendre visite à sa sœur à Dax pour la journée. Départ à 10h30, retour à 20h45. Le premier jeudi du mois, le chef de « L’Ombrière », un restaurant d’employés et d’ouvriers à quelques pas de chez nous, propose un couscous, tellement réputé qu’il est bon d’arriver à midi pile ou même de retenir sa place. Le patron nous connaît. Il nous serre la main, il m’a offert aujourd’hui un style bille marqué du nom de l’établissement. Il est étonné de me voir venir seul. C’est sûr, déguster son couscous tout seul, c’est moins bien… mais, bon, j’avais vraiment trop la flemme de me faire à manger. D’habitude, nous buvons du vin rouge. Pour l’occasion, j’ai bu une pression de bière basque.
Autour de moi, les gens ont l’air plutôt triste. Je n’entends ni éclats de voix, ni éclats de rire. L’atmosphère n’est à tout le moins pas détendue. En écoutant un peu la conversation des huit personnes de la table la plus proche, je n’entends que « plan social », « vacances forcées », « entretiens individuels », « appréciation », « jugement », « compétence », « audit », « cabinet externe », etc… Je note que les huit personnes, sans hésiter, ont choisi la formule la plus complète : entrée, couscous, dessert, vin et café. Tant que l’appétit va, tout va… Oui, mais…
Après le repas, je me dis que je ferais bien un petit tour jusqu’à la Fnac, même si je n’attends plus rien depuis longtemps du rayon disques. Il fait froid. Une sorte de pluie quasi invisible, mais fort humide, étouffe la ville. Peu de circulation en ville. Je me gare au parking Clémenceau, à deux pas de la Fnac. Je laisse mollement errer mon regard sur les cds présentés. L’un d’entre eux attire mon regard :
- « Tango sensations », Alban Berg Quartett, Per Arne Glorvigen, 2004, EMI Classics Records.
Une couverture austère dans des tons de rouge. Je connais Per Arne Glorvigen comme bandonéoniste pour avoir écouté « Virgin and Whore, Bach and Piazzolla », que j’avais beaucoup apprécié.
Au dos, je lis que les treize titres se décomposent en quatre titres d’A. Piazzolla (for string quartet and bandoneon), un d’Eduardo Arolas (for solo bandoneon), un de Juan Carlos Cobian (for solo bandoneon), un de Julio de Caro (for solo bandoneon), cinq de Kurt Schwertsik – « Adieu Satie » op. 85 – (for string quartet and bandoneon), un de Piazzolla (for string quartet) – « Tristezas para un AA ».
La rencontre du tango classique, du tango nuevo et de la musique de chambre… C’est très beau ! En particulier, je ne connaissais pas le nom de Kurt Schwertsik, compositeur autrichien né en 1935. Il propose ici une relecture de Satie, ni pastiche, ni imitation, ni paraphrase, mais quelque chose que je dirais de la même famille que celui-ci. Pince sans rire, sans avoir l’air d’y toucher, très intellectuel, mais sans se prendre trop au sérieux non plus. L’élégance de faire en sorte de passer pour léger.
Autour de moi, les gens ont l’air plutôt triste. Je n’entends ni éclats de voix, ni éclats de rire. L’atmosphère n’est à tout le moins pas détendue. En écoutant un peu la conversation des huit personnes de la table la plus proche, je n’entends que « plan social », « vacances forcées », « entretiens individuels », « appréciation », « jugement », « compétence », « audit », « cabinet externe », etc… Je note que les huit personnes, sans hésiter, ont choisi la formule la plus complète : entrée, couscous, dessert, vin et café. Tant que l’appétit va, tout va… Oui, mais…
Après le repas, je me dis que je ferais bien un petit tour jusqu’à la Fnac, même si je n’attends plus rien depuis longtemps du rayon disques. Il fait froid. Une sorte de pluie quasi invisible, mais fort humide, étouffe la ville. Peu de circulation en ville. Je me gare au parking Clémenceau, à deux pas de la Fnac. Je laisse mollement errer mon regard sur les cds présentés. L’un d’entre eux attire mon regard :
- « Tango sensations », Alban Berg Quartett, Per Arne Glorvigen, 2004, EMI Classics Records.
Une couverture austère dans des tons de rouge. Je connais Per Arne Glorvigen comme bandonéoniste pour avoir écouté « Virgin and Whore, Bach and Piazzolla », que j’avais beaucoup apprécié.
Au dos, je lis que les treize titres se décomposent en quatre titres d’A. Piazzolla (for string quartet and bandoneon), un d’Eduardo Arolas (for solo bandoneon), un de Juan Carlos Cobian (for solo bandoneon), un de Julio de Caro (for solo bandoneon), cinq de Kurt Schwertsik – « Adieu Satie » op. 85 – (for string quartet and bandoneon), un de Piazzolla (for string quartet) – « Tristezas para un AA ».
La rencontre du tango classique, du tango nuevo et de la musique de chambre… C’est très beau ! En particulier, je ne connaissais pas le nom de Kurt Schwertsik, compositeur autrichien né en 1935. Il propose ici une relecture de Satie, ni pastiche, ni imitation, ni paraphrase, mais quelque chose que je dirais de la même famille que celui-ci. Pince sans rire, sans avoir l’air d’y toucher, très intellectuel, mais sans se prendre trop au sérieux non plus. L’élégance de faire en sorte de passer pour léger.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire
Abonnement Publier les commentaires [Atom]
<< Accueil