mardi 16 décembre 2008

mercredi 17 décembre - macias à bordeaux : photonotes

18h47 ! Le projecteur découpe un cercle lumineux. J'imagine qu'en cet instant le trac, comme par enchantement, s'évapore. Peut-être même que les douleurs aux poignets, aux doigts, au dos, ces douleurs qui font douter de pouvoir mener au bout la performance, que ces douleurs laissent place à une étrange souplesse. Comme dans un rêve. Solo. J'imagine...

18h56.

18h59. Est-ce que la salle existe encore en cet instant où Michel Macias semble relié directement à son monde d'inspiration dont il nous livre des échos ? En un sens, cette image me parait emblématique de la situation : solo.

19h07. J'aime beaucoup cette photographie. Les yeux clos ; l'extrême concentration. j'ai l'impression qu'il va chercher très loin, au plus profond de ses intuitions, quelque chose qu'il s'agit de traduire en sons pour nous le transmettre.


19h13.




19h23. L'accordéon est aussi un instrument de percussions. Un complice de corps à corps. L'accordéon, c'est physique !





19h27. Ces deux photographies, en dépit de leur qualité technique, me touchent beaucoup. En dépit ou peut-être à cause de leur faible qualité technique. J'en aime assez le bougé. Je pense à un Pierrot lunaire ou, encore plus, au Gilles de Watteau. Une fragilité extrême. Un tremblement suspendu. Intense instant. Solo !




19h28. Et puis cette dernière image. Je suis content d'avoir pu la saisir. Je pourrais essayer d'analyser les raisons de cette satisfaction, mais je m'en tiendrai à deux traits : la direction du regard et sa détermination. Un rêve maitrisé ! Solo.













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