lundi 1er février - accordéon & accordéonistes est arrivé-é-é...
Le numéro de février d' "Accordéon & accordéonistes" est arrivé. Par la poste, puisque j'ai fini par m'abonner pour manifester mon soutien à cette revue. De cette livraison, je retiens d'abord deux volets principaux, un diptyque en quelque sorte :
- Un dossier consacré à l'accordéon en Belgique,
- Une série d'entretiens avec des accordéonistes représentatifs de l'accordéon actuel.
Bien entendu, on trouve aussi les rubriques habituelles : "Echos", "Portraits", "Pour l'avenir" et "Pour le plaisir", "Agenda", "Chroniques", etc... Sans oublier le "Cahier pédagogique" particulièrement intéressant avec un premier article de Jacques Mornet sur la constitution des accords et un article de William Sabatier sur "le Tango : patrimoine culturel immatériel de l'humanité". Cet article inaugure une série, qui sera à n'en pas douter très bien documentée.
Avant d'en venir aux deux volets que j'indiquais ci-dessus, une observation : il me semble que depuis deux numéros la rubrique "Chroniques" est moins riche, en particulier quant au jazz et à la musique du monde, ce qui est un peu dommage à mon goût, car c'est là que l'on trouve le plus facilement les références des cds que l'on souhaite commander.
-Premier volet constitué de propos recueillis par Philippe Krümm et Marc Taraskoff : l'accordéon en Belgique. On y rencontre Priscilla Baudoin, Anne Niepold, Tuur Florizoone, André Loppe, Denys Gigot. J'ai beaucoup apprécié les articles consacrés à Anne Niepold et à Tuur Florizoone, sans doute parce qu'ils représentent pour moi des figures d'accordéonistes "qui cherchent", qui explorent des voies nouvelles et qui, pour ce faire, prennent des risques.
- Second volet constitué d'une série d'entretiens conduits par Françoise Jallot : Michel Ludwickzak, bandonéoniste du groupe Valiumvalse ; le groupe klezmer Oy Division et ses deux accordéonistes, Noam Enbar et Assaf Talmudi ; le groupe Java et son accordéoniste, Fixi ; Olivier Urbano ; Coko (Corentin Ratonnat) ; David Richard, etc... Ce sont des gens que l'on a envie de mieux connaitre et surtout de pouvoir écouter. De bons entretiens qui donnent envie... Un regret peut-être, qui rejoint celui que je formulais à propos des "Chroniques" : on aimerait savoir s'ils ont "sorti" des disques et si oui, comment se les procurer. Il me semble qu'à une certaine époque, les cds correspondant aux créations des accordéonistes, objets d'articles rédactionnels, étaient présentés et référencés en rubrique "Chroniques". Cette redondance était fort utile.
En parcourant ce numéro comme les précédents, les entretiens et les portraits consacrés aux juniors et aux seniors qui pratiquent l'accordéon, une idée lancinante m'obsède : quel laboratoire de sociologie ou d'ethnologie se décidera enfin à s'intéresser au monde de l'accordéon et à ses acteurs ? Je serais curieux en effet de savoir quel est ce peuple, quelle est cette tribu liée par le totem "accordéon" ? Ce peuple est-il homogène ou divers ? Est-il stable ou en évolution ? Quelle est l'influence du milieu familial sur la pratique de l'accordéon ? Et, "subsidiairement", quelle est la proportion d'amateurs qui s'en tiennent exclusivement à l'écoute de l'accordéon, soit avec des cds, soit en concerts, sans en avoir aucune pratique ? Question qui m'intéresse particulièrement car c'est notre cas, ce qui nous a valu souvent cette remarque :"Vous avez assisté à tous ces concerts et écouté tous ces disques, et vous ne jouez pas d'accordéon... Vous êtes bizarres, vous ! ". Variante :"Vous êtes cocasses". Il faut comprendre :"C'est incompréhensible ! D'où ils viennent ces deux-là ?". A ce sujet, je note d'ailleurs que la grande majorité des gens qui pratiquent l'accordéon en écoute assez peu ; et même, ce qui me parait plus étonnant, que si l'on s'en tient aux conversations que l'on a pu avoir avec des accordéonistes professionnels, ils semblent peu s'écouter entre eux. Certains justifiant ce comportement par le souci de préserver leur originalité et par la volonté de ne pas risquer d'être influencés.
- Un dossier consacré à l'accordéon en Belgique,
- Une série d'entretiens avec des accordéonistes représentatifs de l'accordéon actuel.
Bien entendu, on trouve aussi les rubriques habituelles : "Echos", "Portraits", "Pour l'avenir" et "Pour le plaisir", "Agenda", "Chroniques", etc... Sans oublier le "Cahier pédagogique" particulièrement intéressant avec un premier article de Jacques Mornet sur la constitution des accords et un article de William Sabatier sur "le Tango : patrimoine culturel immatériel de l'humanité". Cet article inaugure une série, qui sera à n'en pas douter très bien documentée.
Avant d'en venir aux deux volets que j'indiquais ci-dessus, une observation : il me semble que depuis deux numéros la rubrique "Chroniques" est moins riche, en particulier quant au jazz et à la musique du monde, ce qui est un peu dommage à mon goût, car c'est là que l'on trouve le plus facilement les références des cds que l'on souhaite commander.
-Premier volet constitué de propos recueillis par Philippe Krümm et Marc Taraskoff : l'accordéon en Belgique. On y rencontre Priscilla Baudoin, Anne Niepold, Tuur Florizoone, André Loppe, Denys Gigot. J'ai beaucoup apprécié les articles consacrés à Anne Niepold et à Tuur Florizoone, sans doute parce qu'ils représentent pour moi des figures d'accordéonistes "qui cherchent", qui explorent des voies nouvelles et qui, pour ce faire, prennent des risques.
- Second volet constitué d'une série d'entretiens conduits par Françoise Jallot : Michel Ludwickzak, bandonéoniste du groupe Valiumvalse ; le groupe klezmer Oy Division et ses deux accordéonistes, Noam Enbar et Assaf Talmudi ; le groupe Java et son accordéoniste, Fixi ; Olivier Urbano ; Coko (Corentin Ratonnat) ; David Richard, etc... Ce sont des gens que l'on a envie de mieux connaitre et surtout de pouvoir écouter. De bons entretiens qui donnent envie... Un regret peut-être, qui rejoint celui que je formulais à propos des "Chroniques" : on aimerait savoir s'ils ont "sorti" des disques et si oui, comment se les procurer. Il me semble qu'à une certaine époque, les cds correspondant aux créations des accordéonistes, objets d'articles rédactionnels, étaient présentés et référencés en rubrique "Chroniques". Cette redondance était fort utile.
En parcourant ce numéro comme les précédents, les entretiens et les portraits consacrés aux juniors et aux seniors qui pratiquent l'accordéon, une idée lancinante m'obsède : quel laboratoire de sociologie ou d'ethnologie se décidera enfin à s'intéresser au monde de l'accordéon et à ses acteurs ? Je serais curieux en effet de savoir quel est ce peuple, quelle est cette tribu liée par le totem "accordéon" ? Ce peuple est-il homogène ou divers ? Est-il stable ou en évolution ? Quelle est l'influence du milieu familial sur la pratique de l'accordéon ? Et, "subsidiairement", quelle est la proportion d'amateurs qui s'en tiennent exclusivement à l'écoute de l'accordéon, soit avec des cds, soit en concerts, sans en avoir aucune pratique ? Question qui m'intéresse particulièrement car c'est notre cas, ce qui nous a valu souvent cette remarque :"Vous avez assisté à tous ces concerts et écouté tous ces disques, et vous ne jouez pas d'accordéon... Vous êtes bizarres, vous ! ". Variante :"Vous êtes cocasses". Il faut comprendre :"C'est incompréhensible ! D'où ils viennent ces deux-là ?". A ce sujet, je note d'ailleurs que la grande majorité des gens qui pratiquent l'accordéon en écoute assez peu ; et même, ce qui me parait plus étonnant, que si l'on s'en tient aux conversations que l'on a pu avoir avec des accordéonistes professionnels, ils semblent peu s'écouter entre eux. Certains justifiant ce comportement par le souci de préserver leur originalité et par la volonté de ne pas risquer d'être influencés.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire
Abonnement Publier les commentaires [Atom]
<< Accueil