samedi 30 janvier - au fil de l'eau...
- "Freedom Flight / Frank Marocco Quartet". Sabanou Productions. Enregistrement en Suisse, 19-20 juin 1995.
Je ne connais que deux ou trois disques de Frank Marocco, mais c'est un accordéoniste que j'apprécie, que j'écoute toujours avec "un certain plaisir" et que j'ai bien l'intention de mieux connaitre.
Lorsque je dis qu'il me procure "un certain plaisir", je veux dire que je retrouve toujours chez lui un style fait de précision et de décontraction. Rien d'excessif, pas de stridences, pas d'envolées majestueuses, non, mais une sorte d'art moyen, tout en nuances. En l'écoutant, je me dis qu'il est de la même famille que Jo Basile (Jos Baselli) ou Art Van Damme. Un son pur, simple et efficace.
Son quartet comprend un accordéon, un vibraphone, une contrebasse et une batterie. Le titre 5, "Pas d'affolement", créé par le vibraphoniste, Philippe Cornaz, est emblématique. C'est ça : pas d'affolement. Pour renforcer mon sentiment d'une parenté entre Marocco et Van Damme, je remarque que le titre 6 est "Line for Art". Quant au rapprochement avec Jo Basile, celui de "Bossa Três", je vois une confirmation dans le titre 10, "Samba Italiano".
Dans un post précédent, j'avais dit que certains morceaux de ce disque me rappelaient le Modern Jazz Quartet. Une musique en apparence distanciée, une fausse facilité ; en fait, un travail d'horlogerie, mais sans en rajouter, sans avoir l'air d'y toucher. Signe d'élégance : on ne laisse rien voir de la mécanique très sophistiquée et de la mise au point délicate qui ont été nécessaires pour donner l'impression que "ça vient tout naturellement".
En écoutant ce disque, je me sens transporté sur la rive d'un cours d'eau apparemment calme et tranquille, mais en fait plein de mouvements, de tourbillons et de petites cascades, plein de ruptures de rythme. Mon regard se perd à vouloir suivre le fil de l'eau et sans m'en rendre compte je suis bientôt comme hypnotisé par le jeu des reflets. Une douce somnolence m'engourdit...
Je ne connais que deux ou trois disques de Frank Marocco, mais c'est un accordéoniste que j'apprécie, que j'écoute toujours avec "un certain plaisir" et que j'ai bien l'intention de mieux connaitre.
Lorsque je dis qu'il me procure "un certain plaisir", je veux dire que je retrouve toujours chez lui un style fait de précision et de décontraction. Rien d'excessif, pas de stridences, pas d'envolées majestueuses, non, mais une sorte d'art moyen, tout en nuances. En l'écoutant, je me dis qu'il est de la même famille que Jo Basile (Jos Baselli) ou Art Van Damme. Un son pur, simple et efficace.
Son quartet comprend un accordéon, un vibraphone, une contrebasse et une batterie. Le titre 5, "Pas d'affolement", créé par le vibraphoniste, Philippe Cornaz, est emblématique. C'est ça : pas d'affolement. Pour renforcer mon sentiment d'une parenté entre Marocco et Van Damme, je remarque que le titre 6 est "Line for Art". Quant au rapprochement avec Jo Basile, celui de "Bossa Três", je vois une confirmation dans le titre 10, "Samba Italiano".
Dans un post précédent, j'avais dit que certains morceaux de ce disque me rappelaient le Modern Jazz Quartet. Une musique en apparence distanciée, une fausse facilité ; en fait, un travail d'horlogerie, mais sans en rajouter, sans avoir l'air d'y toucher. Signe d'élégance : on ne laisse rien voir de la mécanique très sophistiquée et de la mise au point délicate qui ont été nécessaires pour donner l'impression que "ça vient tout naturellement".
En écoutant ce disque, je me sens transporté sur la rive d'un cours d'eau apparemment calme et tranquille, mais en fait plein de mouvements, de tourbillons et de petites cascades, plein de ruptures de rythme. Mon regard se perd à vouloir suivre le fil de l'eau et sans m'en rendre compte je suis bientôt comme hypnotisé par le jeu des reflets. Une douce somnolence m'engourdit...
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