dimanche 24 janvier - el gaucho
J'avais lu, dans le numéro 3132 de Télérama (23-29 janvier), une chronique sur le dernier opus de Müller et Makaroff, deux des fondateurs de Gotan Project :"El Gaucho". J'avais noté la présence de Nini Flores au bandonéon. C'était un élément suffisant pour nous donner envie de l'écouter.
Vendredi, 16 heures. Le cd était au Parvis parmi une sélection de cds de musiques de films. C'est ainsi que j'ai appris d'emblée que cet album d'une quarantaine de minutes était constitué d'une musique originale inspirée par les images de "El Gaucho", un film d'Andrés Jarach. Douze morceaux. En 1, "Andrés Retamal", zamba de 3:32 minutes - A. Retamal étant le gaucho solitaire auquel est consacré ce film - ; en 12, "Andrés Retamal", une autre version de 4:08 minutes. La zamba étant un air traditionnel argentin. Entre les deux, des milongas (lenta, campera, abstracta), dont on sait qu'elles sont à l'origine du tango.
Avec le cd, en bonus, une vidéo d'Andrés Jarach : "Domador" , qui pourrait être vue comme le dressage d'un pur-sang. Violence et tendresse indissolublement nouées. Des images sobres, lentes, chargées de densité émotive. Pas de commentaires ; la musique les accompagne. Mais aussi beaucoup de photographies de ce que l'on pourrait appeler la pampa, un glossaire et la biographie succincte de Müller et de Makaroff. L'album lui-même est un bel objet, plastique et musical.
Autant Gotan Project était une musique urbaine, autant celle-ci évoque une sorte de blues des grands espaces. Le dernier plan de "Domador" est à cet égard emblématique. Lent, interminable, comme une introduction à un autre monde, que justement cette musique suggère bien. Parmi les musiciens, en première écoute, j'ai été sensible au piano percussif de Gustavo Beytelmann, avec parfois des échos de Gotan, au bandonéon de Nini Flores, toujours juste de présence, nostalgique et méditatif, à la guitare acoustique de Makaroff ou encore à l'harmonica de Franco Luciani qui, à certains moments, m'a fait penser à des compositions d'Ennio Morricone.
Mais je sens bien que j'ai encore maintes autres "choses" à découvrir. Je n'en suis qu'à une première approche, très superficielle. Suffisante pour me donner envie d'écouter encore "El Gaucho".
Vendredi, 16 heures. Le cd était au Parvis parmi une sélection de cds de musiques de films. C'est ainsi que j'ai appris d'emblée que cet album d'une quarantaine de minutes était constitué d'une musique originale inspirée par les images de "El Gaucho", un film d'Andrés Jarach. Douze morceaux. En 1, "Andrés Retamal", zamba de 3:32 minutes - A. Retamal étant le gaucho solitaire auquel est consacré ce film - ; en 12, "Andrés Retamal", une autre version de 4:08 minutes. La zamba étant un air traditionnel argentin. Entre les deux, des milongas (lenta, campera, abstracta), dont on sait qu'elles sont à l'origine du tango.
Avec le cd, en bonus, une vidéo d'Andrés Jarach : "Domador" , qui pourrait être vue comme le dressage d'un pur-sang. Violence et tendresse indissolublement nouées. Des images sobres, lentes, chargées de densité émotive. Pas de commentaires ; la musique les accompagne. Mais aussi beaucoup de photographies de ce que l'on pourrait appeler la pampa, un glossaire et la biographie succincte de Müller et de Makaroff. L'album lui-même est un bel objet, plastique et musical.
Autant Gotan Project était une musique urbaine, autant celle-ci évoque une sorte de blues des grands espaces. Le dernier plan de "Domador" est à cet égard emblématique. Lent, interminable, comme une introduction à un autre monde, que justement cette musique suggère bien. Parmi les musiciens, en première écoute, j'ai été sensible au piano percussif de Gustavo Beytelmann, avec parfois des échos de Gotan, au bandonéon de Nini Flores, toujours juste de présence, nostalgique et méditatif, à la guitare acoustique de Makaroff ou encore à l'harmonica de Franco Luciani qui, à certains moments, m'a fait penser à des compositions d'Ennio Morricone.
Mais je sens bien que j'ai encore maintes autres "choses" à découvrir. Je n'en suis qu'à une première approche, très superficielle. Suffisante pour me donner envie d'écouter encore "El Gaucho".
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