mardi 26 janvier - à propos d'un certain panel
Dans un premier temps, j'ai regardé un match de coupe de la ligue entre Le Mans et Bordeaux. Ensuite, mon zapping s'est arrêté sur Virgin 17. Dès les premières images, j'avais reconnu le film : "Les fous du stade", l'un des innombrables opus réalisés ou, si l'on veut être précis, exécutés par Les Charlots au cours des années 70. Le programme indique qu'il s'agit d'une oeuvre de Claude Zidi. 80 minutes ; année de création : 1972.
J'aime bien déguster à petites doses les films des Charlots, car ils me permettent chaque fois de situer tous les autres, que je serai amené à voir, par rapport à un degré zéro. Disons zéro et demi si l'on prend en compte la présence du génial Paul Préboist. Bref - car je n'ai pas l'intention de raconter l'intrigue, ni même de dévoiler l'argument -, à un certain moment les joyeux drilles participent à la fête du 14 juillet dans le village où ils sont venus passer leurs vacances. Fête nationale oblige, il y a un bal populaire. Et là, surprise ! Pour l'animer, un accordéoniste au milieu de la foule : Aimable et son Fratelli Crosio. Une bien belle promotion pour un instrument si populaire et si noble à la fois entre les mains d'un tel virtuose. On est au coeur de la France profonde et l'on comprend à quel point le travail de Claude Zidi a une véritable portée ethnologique.
Une idée me traverse alors l'esprit. Je n'ai pas regardé, hier sur TF1, la rencontre du président de la république avec un panel de onze Français représentatifs justement de cette France que l'on dit profonde. Mais j'en ai vu beaucoup d'images et écouté beaucoup d'analyses, exégèses et autres gloses. J'ai bien reconnu les stéréotypes attendus, mais, sauf erreur de ma part, nul représentant des accordéonistes. Pourtant, il ne doit pas être difficile de trouver dans notre beau pays un "Aimable" d'aujourd'hui, bien présentable. Giscard lui jouait du piano à bretelles. Notre président sait-il seulement que cet instrument est capable de produire des sons musicaux ? L'un, ne serait-ce qu'un seul, de ses conseillers est-il capable de le briefer sur l'accordéon ? J'en doute. Et pourtant "Conseiller spécial auprès du Président de la République en charge de l'accordéon, sa vie, son oeuvre", ça aurait de la gueule. En tout cas, ça ferait près du peuple.
J'hésite encore à lancer ma suggestion sur le web, mais j'y pense : non pas une pétition pour la défense et illustration de la boite à frissons, mais un appel pour envoyer au Président un exemplaire de ce bel album d'Aimable : "Ah ! le petit vin blanc".
J'aime bien déguster à petites doses les films des Charlots, car ils me permettent chaque fois de situer tous les autres, que je serai amené à voir, par rapport à un degré zéro. Disons zéro et demi si l'on prend en compte la présence du génial Paul Préboist. Bref - car je n'ai pas l'intention de raconter l'intrigue, ni même de dévoiler l'argument -, à un certain moment les joyeux drilles participent à la fête du 14 juillet dans le village où ils sont venus passer leurs vacances. Fête nationale oblige, il y a un bal populaire. Et là, surprise ! Pour l'animer, un accordéoniste au milieu de la foule : Aimable et son Fratelli Crosio. Une bien belle promotion pour un instrument si populaire et si noble à la fois entre les mains d'un tel virtuose. On est au coeur de la France profonde et l'on comprend à quel point le travail de Claude Zidi a une véritable portée ethnologique.
Une idée me traverse alors l'esprit. Je n'ai pas regardé, hier sur TF1, la rencontre du président de la république avec un panel de onze Français représentatifs justement de cette France que l'on dit profonde. Mais j'en ai vu beaucoup d'images et écouté beaucoup d'analyses, exégèses et autres gloses. J'ai bien reconnu les stéréotypes attendus, mais, sauf erreur de ma part, nul représentant des accordéonistes. Pourtant, il ne doit pas être difficile de trouver dans notre beau pays un "Aimable" d'aujourd'hui, bien présentable. Giscard lui jouait du piano à bretelles. Notre président sait-il seulement que cet instrument est capable de produire des sons musicaux ? L'un, ne serait-ce qu'un seul, de ses conseillers est-il capable de le briefer sur l'accordéon ? J'en doute. Et pourtant "Conseiller spécial auprès du Président de la République en charge de l'accordéon, sa vie, son oeuvre", ça aurait de la gueule. En tout cas, ça ferait près du peuple.
J'hésite encore à lancer ma suggestion sur le web, mais j'y pense : non pas une pétition pour la défense et illustration de la boite à frissons, mais un appel pour envoyer au Président un exemplaire de ce bel album d'Aimable : "Ah ! le petit vin blanc".
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