jeudi 7 juin - à propos de l'opus de louise jallu : "francesita"
"Francesita", Klarthe, 2017.
Pour la première fois depuis des jours et des jours, le ciel est sans nuages. La pluie ne nous menace pas. Les tondeuses se répondent de maison en maison. Quant à moi, j'ai sacrifié au rituel de l'herbe ou des gazons tondus. J'ai rangé le matériel et je viens de prendre une douche bienfaisante. La conscience tranquille, je peux consacrer la fin de l'après-midi à l'écoute de "Francesita", cet album de Louise Jallu, que je viens de découvrir hier. Et que j'écoute avec bonheur. Un album à l'exact opposé de la musique au mètre, du flux sonore ininterrompu où nous sommes au péril de nos oreilles constamment immergées.
Cet album en effet est un authentique objet culturel. Je vais essayer de le montrer. Mais d'abord je dois signaler que je suis sous le charme du son du bandonéon de Louise Jallu. Un jeu et un son spécifiques. A la fois inspirés par la tradition, ce qu'on pourrait appeler le bandonéon du tango classique - on pense à Enrique Delfino - et très modernes. C'est ainsi par exemple que Bernard Cavanna intervient comme compositeur pour une pièce originale et aussi comme arrangeur.
Objet culturel donc ! En première approche, une pochette façon triptyque, un fond mauve pâle, un graphisme très épuré noir et sable. A l'intérieur de la pochette, deux cds de douze titres chacun : "solo et invités", d'une part, "quartet", d'autre part.
Un livret informatif en trois langues : français, espagnol, anglais. Ce livret est très complet et fort intéressant qu'il s'agisse d'éléments factuels ou de textes explicitant le projet fondateur de cet album. On y voit les membres du quartet avec leur photo et leur biographie. On apprend qui était E. Delfino, inspirateur principal de cet opus. Qui comprend une demi-douzaine de ses compositions.
Le livret donne le texte en trois langues de plusieurs morceaux. Et, à côté de compositions de B. Cavanna, d'Anibal Troilo ou de Aurèle Stroë, trois compositions de L. Jallu elle-même. Autre qualité de cet opus : plusieurs titres figurent dans les deux versions, "solo et invités" ou "quartet" et la comparaison ou, si l'on veut, la mise en correspondance de ces versions doubles est un régal.
Bref ! Un "objet" qui mérite toute notre attention. Pour notre plus grand bonheur.
ps.- A noter que son site vaut le détour ! De même que l'article suivant :
http://www.jazzmagazine.com/jazzlive/le-tango-ouvert-de-louise-jallu/
Pour la première fois depuis des jours et des jours, le ciel est sans nuages. La pluie ne nous menace pas. Les tondeuses se répondent de maison en maison. Quant à moi, j'ai sacrifié au rituel de l'herbe ou des gazons tondus. J'ai rangé le matériel et je viens de prendre une douche bienfaisante. La conscience tranquille, je peux consacrer la fin de l'après-midi à l'écoute de "Francesita", cet album de Louise Jallu, que je viens de découvrir hier. Et que j'écoute avec bonheur. Un album à l'exact opposé de la musique au mètre, du flux sonore ininterrompu où nous sommes au péril de nos oreilles constamment immergées.
Cet album en effet est un authentique objet culturel. Je vais essayer de le montrer. Mais d'abord je dois signaler que je suis sous le charme du son du bandonéon de Louise Jallu. Un jeu et un son spécifiques. A la fois inspirés par la tradition, ce qu'on pourrait appeler le bandonéon du tango classique - on pense à Enrique Delfino - et très modernes. C'est ainsi par exemple que Bernard Cavanna intervient comme compositeur pour une pièce originale et aussi comme arrangeur.
Objet culturel donc ! En première approche, une pochette façon triptyque, un fond mauve pâle, un graphisme très épuré noir et sable. A l'intérieur de la pochette, deux cds de douze titres chacun : "solo et invités", d'une part, "quartet", d'autre part.
Un livret informatif en trois langues : français, espagnol, anglais. Ce livret est très complet et fort intéressant qu'il s'agisse d'éléments factuels ou de textes explicitant le projet fondateur de cet album. On y voit les membres du quartet avec leur photo et leur biographie. On apprend qui était E. Delfino, inspirateur principal de cet opus. Qui comprend une demi-douzaine de ses compositions.
Le livret donne le texte en trois langues de plusieurs morceaux. Et, à côté de compositions de B. Cavanna, d'Anibal Troilo ou de Aurèle Stroë, trois compositions de L. Jallu elle-même. Autre qualité de cet opus : plusieurs titres figurent dans les deux versions, "solo et invités" ou "quartet" et la comparaison ou, si l'on veut, la mise en correspondance de ces versions doubles est un régal.
Bref ! Un "objet" qui mérite toute notre attention. Pour notre plus grand bonheur.
ps.- A noter que son site vaut le détour ! De même que l'article suivant :
http://www.jazzmagazine.com/jazzlive/le-tango-ouvert-de-louise-jallu/
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire
Abonnement Publier les commentaires [Atom]
<< Accueil