samedi 21 avril 2018

samedi 21 avril - à propos de "pars en thèse jazz"...

Au fil des écoutes, au cours d'un premier temps de découverte, deux impressions s'imposent à moi. D'une part, cette évidence que cet album est une vraie réussite. Du jazz tout ce qu'il y a de plus authentique, à la fois très moderne et en même temps inscrit dans une tradition que j'identifie comme du jazz de club. Intimiste. Un art certain de la conversation. Rien de trop. Pas de virtuosité gratuite. De la belle mélodie. Tout en nuances et en demi-teinte. D'autre part, cette évidence que, chemin faisant, quelques morceaux, au cours de ce premier temps, me touchent tout particulièrement. Au moins actuellement. Comme une première sélection spontanée, avant toute analyse intellectuelle.

C'est ainsi que je retiens trois titres :

- "Azul". Frédéric présente ce morceau comme "[une] ballade pour la couleur bleue qui me fascine tant". Un morceau composé sous l'influence de Duke Pearson et de Donald Byrd.
- "Deep in a Dream". Dont il dit : "Magnifique ballade. La version de Sonny Clark est d'une grande beauté".
- "Song for Abdullah". "Ballade du grand Kenny Barron. Le thème est vraiment très beau. Kenny est un pianiste fantastique. Un swing incroyable et toujours inventif. Respect".

L'avez-vous remarqué ? Pour ma part, je découvre que les trois morceaux sont identifiés comme des ballades. Je n'en suis pas surpris. C'est en effet un genre que j'apprécie au plus haut point et, ici, un genre qui convient on ne peut mieux au style et à la composition du quintet : accordéon, saxo ténor, trombone, contrebasse, batterie.  

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