dimanche 15 avril 2018

mercredi 11 avril - il était une fois le quarteto gardel

Il était une fois un quartet qui s'était donné pour nom "Quarteto Gardel". Un quartet que nous avons espéré depuis longtemps retrouver en direct live... Un quartet que nous avions en effet découvert lors de sa première prestation dans le cadre de "Jazz sur son 31". Il y a neuf ans. Un concert dont nous avions gardé un souvenir émerveillé. Un concert que nous avons retrouvé ce mercredi 11 avril à la salle Nougaro avec le même enchantement.

Le quartet est composé de Lionel Suarez, accordéon, Vincent Segal, violoncelle , Airelle Besson, trompette et Minino Garay, batterie - percussions. Lionel, c'est la force tranquille, une créativité mélodique qui fabrique de morceau en morceau un monde familier, qui brosse de morceau en morceau un monde de nuances sans esbroufe. On lui fait confiance, on se laisse guider. De Vincent Segal, je retiens la précision et l'humour discret. D'Airelle, je retiens sa retenue, sa précision aussi et son économie de moyens. Trois notes lui suffisent pour affirmer sa présence. Quant à Minino, on le connait. Efficace. Capable de donner à tout instant une couleur particulière, spécifique, à la musique du quartet.

Après donc des années d'attente et de patience, sortie du disque "Quarteto Gardel". On y retrouve tous les morceaux que l'on a plaisir à redécouvrir et quelques autres. Pour l'heure, on prend le tout comme un bonheur. En particulier "Silencio", "Chorinho para Toninho", "Caminitho", "Sus Ojos se Cerraron"... ou encore "Speaking Tango"...

A la fin du concert, plusieurs rappels. On ne s'en lasserait pas. Et puis, avant de se quitter, quelques mots échangés avec Lionel, Airelle et Minino à l'occasion du rituel de signature du disque. On a forcément plaisir à évoquer avec Lionel et Airelle  ce premier concert - il y a neuf ans - dont j'ai parlé plus haut.. 

Ci-dessous, onze photographies prises au cours du concert...

- Tout d'abord, six prises au cours de la même minute, soit à 20h57. La première pour décrire la disposition des quatre "éléments" du quartet.



Celle-ci, pour montrer le matériel de Minino Garay, sa luxuriance... Et aussi pour montrer la différence entre la surabondance de ce matériel d'une part et, d'autre part, la sobriété de celui de Lionel, dont on notera l'allure très classique, si j'ose dire.



Avec les quatre images suivantes, on pourrait presque jouer au jeu des sept erreurs, tant elles se ressemblent. Elles montrent bien la posture de Lionel, cette force tranquille qui émane de lui. Une impression de puissance extraordinaire. Et de maitrise...





- puis trois prises dans la même minute, soit à 21h00. Pour ma part, je trouve impressionnante la présence de Lionel. en tout cas, j'y retrouve bien la fascination que j'éprouve à l'écouter en direct live.




- enfin, une prise à 21h13... Caractéristique de la posture de Vincent Segal et d'Airelle Besson.


- et une dernière prise à 21h38. Parce qu'elle me touche. Lionel dans son monde !

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