jeudi 14 décembre - quelques notions pour parler de richard galliano...
Je suis souvent amusé par la perplexité de plusieurs de nos copains qui restent perplexes devant notre intérêt pour l'accordéon et, plus spécialement, devant notre admiration inconditionnelle pour Richard Galliano. Certes pour leur donner des preuves que cette admiration est bien fondée on dispose de cds, de dvds ou de documents YouTube. Souvent, en les découvrant, ils sont surpris et s'ils ne partagent pas d'emblée notre enthousiasme ils commencent à le comprendre...
Mais, à côté de ces enregistrements sur différents supports, je me suis demandé quelles notions, pour moi, seraient pertinentes pour expliquer avec des mots nos sentiments. Un rapide tour d'horizon m'en a fait retenir les suivantes plus ou moins semblables ou opposées entre elles.
- permanence et créativité. De disque en disque, de concert en concert, Galliano, c'est Galliano... c'est à dire qu'on y retrouve son style et en même temps - mais c'est encore son style - des fulgurances, des effets surprenants qui lui appartiennent en propre.
- un et multiple. Deux notions proches des deux précédentes. Richard Galliano est unique. Il n'a pas d'imitateurs. Peut-être en effet est-il inimitable. En même temps, parcourir son œuvre, c'est le suivre sous des formes sans cesse changeantes et multiples.
- évidence et présence : ce sont les deux notions qui me paraissent les plus significatives de son style. En quelque endroit qu'il se manifeste, quelques secondes lui suffisent pour imposer sa présence et son jeu comme une évidence : quelque chose a lieu. Le temps est suspendu. L'espace aussi.
- même et autre. Deux notions déjà présentes dans les précédentes. Assister à un concert de Richard Galliano, c'est le retrouver tel qu'en lui-même, c'est à dire prévisible et imprévisible ; prévisible aussi parce qu'il y a toujours un certain moment où il surprend, imprévisible.
- énergie et maîtrise. Deux notions souvent contradictoires et exclusives réciproquement. Chez Richard Galliano, deux attitudes qui se combinent harmonieusement. Il déchaine la tempête ; il nous cloue au fond de nos sièges et, en même temps, on le suit de confiance tant, on le voit bien, il sait parfaitement où il va... Il joue de l'accordéon debout !
- tradition et innovation. Par exemple, il y a peu, "La vie en rose", mais aussi "new musette" ou "new jazz musette", sans parler des albums récents avec Jean-François Durez ou Thierry Escaich. Ou encore, Bach et le forro...
Un jeu de notions qui ne sont dépassées par aucune synthèse qui les ferait coexister, mais qui tout au contraire existent comme un jeu de tensions entre des pôles opposées, un jeu de tensions qui sont le propre du style de Richard Galliano. Soyons pédant : un jeu de tensions et d'interactions qui sont comme la définition même de son idiosyncrasie !
Mais, à côté de ces enregistrements sur différents supports, je me suis demandé quelles notions, pour moi, seraient pertinentes pour expliquer avec des mots nos sentiments. Un rapide tour d'horizon m'en a fait retenir les suivantes plus ou moins semblables ou opposées entre elles.
- permanence et créativité. De disque en disque, de concert en concert, Galliano, c'est Galliano... c'est à dire qu'on y retrouve son style et en même temps - mais c'est encore son style - des fulgurances, des effets surprenants qui lui appartiennent en propre.
- un et multiple. Deux notions proches des deux précédentes. Richard Galliano est unique. Il n'a pas d'imitateurs. Peut-être en effet est-il inimitable. En même temps, parcourir son œuvre, c'est le suivre sous des formes sans cesse changeantes et multiples.
- évidence et présence : ce sont les deux notions qui me paraissent les plus significatives de son style. En quelque endroit qu'il se manifeste, quelques secondes lui suffisent pour imposer sa présence et son jeu comme une évidence : quelque chose a lieu. Le temps est suspendu. L'espace aussi.
- même et autre. Deux notions déjà présentes dans les précédentes. Assister à un concert de Richard Galliano, c'est le retrouver tel qu'en lui-même, c'est à dire prévisible et imprévisible ; prévisible aussi parce qu'il y a toujours un certain moment où il surprend, imprévisible.
- énergie et maîtrise. Deux notions souvent contradictoires et exclusives réciproquement. Chez Richard Galliano, deux attitudes qui se combinent harmonieusement. Il déchaine la tempête ; il nous cloue au fond de nos sièges et, en même temps, on le suit de confiance tant, on le voit bien, il sait parfaitement où il va... Il joue de l'accordéon debout !
- tradition et innovation. Par exemple, il y a peu, "La vie en rose", mais aussi "new musette" ou "new jazz musette", sans parler des albums récents avec Jean-François Durez ou Thierry Escaich. Ou encore, Bach et le forro...
Un jeu de notions qui ne sont dépassées par aucune synthèse qui les ferait coexister, mais qui tout au contraire existent comme un jeu de tensions entre des pôles opposées, un jeu de tensions qui sont le propre du style de Richard Galliano. Soyons pédant : un jeu de tensions et d'interactions qui sont comme la définition même de son idiosyncrasie !
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