samedi 11 février 2017

samedi 11 février - y a pas que l'accordéon... y a aussi le lorenzo naccarato trio au bijou à toulouse

Je me rappelle. C'était il y a plusieurs mois, au second semestre de l'an dernier. Un message amical, accompagné d'un exemplaire du premier disque du Lorenezo Naccarato Trio, avait attiré notre attention sur la musique pleine de promesses de cette formation. Je devrais dire : "de cette équipe" tant tous les trois sont complémentaires et indissociables. On avait beaucoup apprécié l'écoute des cinq titres. 32:10 de découverte et de plaisir  !

C'est donc tout naturellement, lorsque le trio a été annoncé à Oloron, salle Jeliote - autant dire dans son jardin - pour un concert le 18 novembre, que nous avons réservé nos places. Et ce fut un concert superbe. Une vraie découverte. Du coup, forcément, quand Françoise a repéré leur passage au Bijou, à Toulouse, le 9 de ce mois, on a réservé nos places illico.

Et, bis repetita placent, ce fut à nouveau une magnifique soirée. Même et autre ! Une salle, pas très grande certes, mais remplie par une assistance avertie et chaleureuse, en tout cas une assistance de vrais amateurs de jazz. Qui ne boudent pas leur plaisir et qui n'hésitent pas à manifester à tout coup leur enthousiasme et leur fine compréhension de ce que leur propose le trio.

Si l'on se réfère à l'imaginaire des éléments, le Lorenzo Naccarato Trio, de toute évidence, se rattache au feu. L'eau est trop fluide, trop évanescente, la terre trop enracinée et trop dense, l'air trop impalpable et trop bleu, trop froid. C'est donc le feu qui convient pour symboliser la musique du trio : le comportement de Lorenzo ou l'énergie d'Adrien Rodriguez à la contrebasse et de Benjamin Naud à la batterie. Cette musique est en effet incandescente. Un jazz tout feu tout flammes. Soyons pédant : un jazz ardent, igné. Et par conséquent lumineux... C'est une musique hyper composée, souvent obsessionnelle jusqu'à devenir hypnotique, traversée par les fulgurances d'improvisations toujours étonnantes. On pense à un feu d'artifice alternant des pièces attendues et des inventions surprenantes.

Autre chose : à bien observer les trois membres du trio, on sent, comme par une sorte d'empathie, comment ils composent et construisent peu à peu chaque morceau. De ce point de vue, j'ai été frappé, en comparant les prestation du trio à Oloron et Toulouse, d'observer à quel point l'identité de sa musique est manifeste - un son, un phrasé, un style - et à quel point paradoxalement elle est différente d'une situation à l'autre. Même et autre.

Bref, le trio répétait son concert le 10, le lendemain donc. On espérait pouvoir rester à Toulouse, hélas, quelques obligations nous ont contraints à rentrer à Pau. On l'a regretté, mais on est bien décidé à surveiller le programme du trio et, si par hasard, il se produit pas très loin de nos pénates, c'est sûr, on retiendra deux places. En attendant, remettons le cd dans le lecteur.

Ci-dessous, j'ai choisis six photos qui me paraissent assez bien rendre compte et de la posture de chacun et de l'ambiance de la scène. Si le trio n'apparait pas dans sa totalité, c'est évidemment que je ne disposais pas du grand angle nécessaire... On s'est consolé de ce défaut technique qui tient au fait que nous étions assis au pied de la scène. On ne peut tout avoir...      






0 commentaires:

Enregistrer un commentaire

Abonnement Publier les commentaires [Atom]

<< Accueil