samedi 9 octobre - accordéon et accordéonistes est arrivé-é-é...
" Accordéon et accordéonistes", n° 167, octobre 2016. Suivant un a priori que j'ai adopté depuis quelques livraisons, je ne ferai pas ici le compte-rendu fidèle et exhaustif du contenu de ce numéro. Je m'en tiendrai au simple relevé de ce qui a suscité mon intérêt. Autrement dit, une lecture que j'assume comme subjective et peut-être peu représentative des intérêts de la majorité des lecteurs de "notre" indispensable revue.
Je retiens donc...
- Pages 4-5, un "écho" intitulé "L'instant Contet" et sous-titré "Un été en lectures". Deux pages où Pascal Contet décrit avec intelligence et humour son été culturel. Même s'il y est peu question d'accordéons, une réflexion intéressante sur l'importance primordiale de la musique comme lien et sur l' épicurisme comme philosophie naturelle. Un moment culturel. La culture qui rend heureux... tout simplement !
- Pages 22-25, quatre pages (un portrait photographique pleine page, signé Christophe Goussard, et trois pages signées Francis Couvreux) : un "entretien" consacré à Guy Klucevsek. Un article tel que j'aimerais en lire plus nombreux. Informatif, bien documenté , pertinent. Bref, tout ce qu'il me plairait de lire au fil des pages de la revue.
- Pages 30-31, deux pages signées Françoise Jallot, consacrées au groupe Doolin. Encore un article comme je les aime : plein de sympathie pour le groupe, son histoire et son projet. Un article qui donne envie d'écouter...
- Pages 32-35, un autre article consacré aux "Pommes de ma douche". Bien documenté, pertinent, informatif quant au style de ce quintet et au projet qui a présidé à son dernier album :"L'âme des poètes disparus". Sixième opus. Une belle continuité !Une formation que je suis depuis son premier disque, un accordéoniste, David Rivière, que j'ai toujours plaisir à entendre, une signature "Francis Couvreux", assurance de qualité.
Donc : trois articles qui valent la peine d'être lus.
- En revanche, page 35, dans la gazette du musette, un texte intitulé "Courrier, témoignage de Jean-Paul Delmas, accordéoniste de Béziers, sur les activités pédagogiques de Frédéric Deschamps", ce texte m'a dérangé. Nul doute des qualités de F. Deschamps. Elles sont évidentes. Mais l'admiration qu'il manifeste sans retenue et surtout le vocabulaire utilisé m'ont paru ne pas avoir leur place par leur excès même dans cette revue. J'ai été gêné par exemple par cette expression qui décrit les élèves de F. Deschamps comme "pantois de gratitude et bourrés d'énergie". Ce type de témoignage, son registre de langue... Non ! Très peu pour moi.
Voilà ! C'est tout.
Avant de terminer cet article, un mot encore... IL s'agit de la place et de l'usage des photographies dans cette revue. Je dois dire une fois de plus à quel point je trouve cette place et cet usage dénués d'intérêt. Du moins en général, quand il s'agit d'instantanés tout sourires et béats. D'instantanés tirés à la volée, à la va comme je déclenche... Et justement, on voit ce que pourrait être un usage esthétique de la photographie d'accordéonistes quand on se réfère au magnifique portrait de Klucevsek signé d'un véritable artiste, Christophe Goussard. Je ne me lasse pas de la contempler. Elle dit beaucoup sur la personnalité de cet accordéoniste.
En fait, si j'attache tant d'importance à la photographie, c'est parce que ce type de photographie est quasi absent des pages de la revue. Mon point de vue en effet est qu'un accordéoniste est quelqu'un qui joue de l'accordéon. Une photo d'accordéoniste devrait être une image de quelqu'un en train de jouer de l'accordéon. Non une image de quelqu'un qui tient, embarrassé par l'objet, son instrument comme une chose inerte. Une chose au soufflet immobile et comme sans vie.
On pourrait m'objecter que justement le portrait de Klucevsek ne le montre pas en train de jouer. Oui, mais c'est un vrai portrait, mis en scène, pensé et organisé. A comparer, par exemple, avec les photographies des pages 36 et suivantes... Tout en sachant que les dites photos ont sans doute plus de lecteurs que n'en auraient celles que j'apprécie.
Je retiens donc...
- Pages 4-5, un "écho" intitulé "L'instant Contet" et sous-titré "Un été en lectures". Deux pages où Pascal Contet décrit avec intelligence et humour son été culturel. Même s'il y est peu question d'accordéons, une réflexion intéressante sur l'importance primordiale de la musique comme lien et sur l' épicurisme comme philosophie naturelle. Un moment culturel. La culture qui rend heureux... tout simplement !
- Pages 22-25, quatre pages (un portrait photographique pleine page, signé Christophe Goussard, et trois pages signées Francis Couvreux) : un "entretien" consacré à Guy Klucevsek. Un article tel que j'aimerais en lire plus nombreux. Informatif, bien documenté , pertinent. Bref, tout ce qu'il me plairait de lire au fil des pages de la revue.
- Pages 30-31, deux pages signées Françoise Jallot, consacrées au groupe Doolin. Encore un article comme je les aime : plein de sympathie pour le groupe, son histoire et son projet. Un article qui donne envie d'écouter...
- Pages 32-35, un autre article consacré aux "Pommes de ma douche". Bien documenté, pertinent, informatif quant au style de ce quintet et au projet qui a présidé à son dernier album :"L'âme des poètes disparus". Sixième opus. Une belle continuité !Une formation que je suis depuis son premier disque, un accordéoniste, David Rivière, que j'ai toujours plaisir à entendre, une signature "Francis Couvreux", assurance de qualité.
Donc : trois articles qui valent la peine d'être lus.
- En revanche, page 35, dans la gazette du musette, un texte intitulé "Courrier, témoignage de Jean-Paul Delmas, accordéoniste de Béziers, sur les activités pédagogiques de Frédéric Deschamps", ce texte m'a dérangé. Nul doute des qualités de F. Deschamps. Elles sont évidentes. Mais l'admiration qu'il manifeste sans retenue et surtout le vocabulaire utilisé m'ont paru ne pas avoir leur place par leur excès même dans cette revue. J'ai été gêné par exemple par cette expression qui décrit les élèves de F. Deschamps comme "pantois de gratitude et bourrés d'énergie". Ce type de témoignage, son registre de langue... Non ! Très peu pour moi.
Voilà ! C'est tout.
Avant de terminer cet article, un mot encore... IL s'agit de la place et de l'usage des photographies dans cette revue. Je dois dire une fois de plus à quel point je trouve cette place et cet usage dénués d'intérêt. Du moins en général, quand il s'agit d'instantanés tout sourires et béats. D'instantanés tirés à la volée, à la va comme je déclenche... Et justement, on voit ce que pourrait être un usage esthétique de la photographie d'accordéonistes quand on se réfère au magnifique portrait de Klucevsek signé d'un véritable artiste, Christophe Goussard. Je ne me lasse pas de la contempler. Elle dit beaucoup sur la personnalité de cet accordéoniste.
En fait, si j'attache tant d'importance à la photographie, c'est parce que ce type de photographie est quasi absent des pages de la revue. Mon point de vue en effet est qu'un accordéoniste est quelqu'un qui joue de l'accordéon. Une photo d'accordéoniste devrait être une image de quelqu'un en train de jouer de l'accordéon. Non une image de quelqu'un qui tient, embarrassé par l'objet, son instrument comme une chose inerte. Une chose au soufflet immobile et comme sans vie.
On pourrait m'objecter que justement le portrait de Klucevsek ne le montre pas en train de jouer. Oui, mais c'est un vrai portrait, mis en scène, pensé et organisé. A comparer, par exemple, avec les photographies des pages 36 et suivantes... Tout en sachant que les dites photos ont sans doute plus de lecteurs que n'en auraient celles que j'apprécie.
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