samedi 29 mars - "bouteille en bretelles" [1] : quelques réflexions préalables avant un compte-rendu... et cinq photonotes de patrick guillot
Rendre compte du festival "Bouteille en bretelles" n'est pas un exercice facile. Du moins pour moi. au point de départ, il y a l'évidence du plaisir éprouvé en assistant aux différents événements. Il y a aussi cette fatigue qui résulte de l'attention que chaque concert ou récital exige. Mais comment traduire cette évidence en mots ? Je ne dispose pas en effet des notions et du vocabulaire musicologique nécessaires pour en faire l'analyse. Et d'ailleurs, est-ce d'analyse qu'il s'agit ? A mon sens, non, car l'analyse est toujours mise en pièces, décomposition d'une totalité en ses éléments. Une fois qu'on a bien distingué toutes les pièces et morceaux, c'est la vie même qui s'est évaporée. Plus on analyse un objet, moins on est à même d'en comprendre l'âme. C'est l'analyse ou la vie. Le scalpel ou la compréhension intuitive.
Mais si l'on ne prend pas ce chemin, alors quoi ? On peut essayer de trouver les mots pour dire les sensations éprouvées. C'est la voie de la subjectivité, par opposition à la voie de l'analyse, i.e. de l'objectivité. Mais cette voie a ses limites, en particulier le risque de manquer de précision au plan psychologique. Le risque de cette approche, c'est de ne disposer que d'un vocabulaire général pour traduire ce qu'il y a de plus personnel : la subjectivité de chacun. Bref ! Suivant le vocabulaire philosophique, me voilà en pleine aporie. En d'autres termes face à deux chemins sans issue : l'analyse objective et l'expression subjective de ce qui s'est passé, de ce qui a eu lieu et que j'ai vécu intensément et de façon unique. Mais, bon ! On ne va pas se morfondre en attendant une improbable solution.
Tout au contraire, on se met en route... On verra bien ce qu'il adviendra... En paraphrasant le poète Antonio Machado, je dirais que s'il n'y a pas de chemin tout tracé, c'est en marchant qu'on le tracera... Et qu'on saura ce que l'on veut dire.
En route donc et d'abord cinq photonotes de Patrick Guillot en charge de l'animation musicale de l'ouverture et de son buffet. Un rôle pas si facile que cela. Les gens se retrouvent ou se découvrent. L'air bruisse des conversations des petits groupes qui se forment et se défont spontanément. Les échanges vont bon train. Enjoués ! On apprécie ce moment du buffet. On entend sans l'écouter vraiment l'accordéon de Patrick Guillot. C'est comme une présence subliminale, à la frange de la conscience et cependant déterminante pour lancer le festival sur de bons rails.
Quant à nous, Françoise et moi, nous y retrouvons le triumvirat des organisateurs, les bénévoles et Pascal Contet ; nous y croisons Jean-Louis Matinier : on découvre que nous logeons au même hôtel, on décide de prendre le petit déjeuner ensemble. Une rencontre immédiatement amicale. On quitte le buffet pour rejoindre la salle municipale où doivent se produire Marie-Christine Barrault et Pascal Contet... Le temps est froid et pluvieux, mais l'on ne s'en rend pas compte.
18h58.
18h59.
19h00.
19h10.
19h11.
Mais si l'on ne prend pas ce chemin, alors quoi ? On peut essayer de trouver les mots pour dire les sensations éprouvées. C'est la voie de la subjectivité, par opposition à la voie de l'analyse, i.e. de l'objectivité. Mais cette voie a ses limites, en particulier le risque de manquer de précision au plan psychologique. Le risque de cette approche, c'est de ne disposer que d'un vocabulaire général pour traduire ce qu'il y a de plus personnel : la subjectivité de chacun. Bref ! Suivant le vocabulaire philosophique, me voilà en pleine aporie. En d'autres termes face à deux chemins sans issue : l'analyse objective et l'expression subjective de ce qui s'est passé, de ce qui a eu lieu et que j'ai vécu intensément et de façon unique. Mais, bon ! On ne va pas se morfondre en attendant une improbable solution.
Tout au contraire, on se met en route... On verra bien ce qu'il adviendra... En paraphrasant le poète Antonio Machado, je dirais que s'il n'y a pas de chemin tout tracé, c'est en marchant qu'on le tracera... Et qu'on saura ce que l'on veut dire.
En route donc et d'abord cinq photonotes de Patrick Guillot en charge de l'animation musicale de l'ouverture et de son buffet. Un rôle pas si facile que cela. Les gens se retrouvent ou se découvrent. L'air bruisse des conversations des petits groupes qui se forment et se défont spontanément. Les échanges vont bon train. Enjoués ! On apprécie ce moment du buffet. On entend sans l'écouter vraiment l'accordéon de Patrick Guillot. C'est comme une présence subliminale, à la frange de la conscience et cependant déterminante pour lancer le festival sur de bons rails.
Quant à nous, Françoise et moi, nous y retrouvons le triumvirat des organisateurs, les bénévoles et Pascal Contet ; nous y croisons Jean-Louis Matinier : on découvre que nous logeons au même hôtel, on décide de prendre le petit déjeuner ensemble. Une rencontre immédiatement amicale. On quitte le buffet pour rejoindre la salle municipale où doivent se produire Marie-Christine Barrault et Pascal Contet... Le temps est froid et pluvieux, mais l'on ne s'en rend pas compte.
18h58.
18h59.
19h00.
19h10.
19h11.
1 commentaires:
Merci de relater tous ces bons moments avec autant de précisions!
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