lundi 6 janvier - le musette aujourd'hui
Page 40 de la revue "Accordéon et accordéonistes", un article est consacré à Claude Caron dans le cadre "Pédagogie / Découverte cd". Le sous-titre donne le ton : "Au rythme de la batterie, du synthé, des guitares électriques, des cuivres et de l'accordéon, ainsi que la voix de sa chanteuse, Claude Caron souhaite avec son orchestre dépoussiérer "le bal de grand-papa". Les dernières lignes de l'article lui donnent la parole :"Le musette à la sauce 2013 a le vent en poupe explique-t-il, et se présente plus que jamais comme un nouveau réseau social multigénération".
Page 49 de la même revue, un portrait express consacré à Maurice Barremaecker dans le cadre de "La Gazette du Musette". En conclusion, le journaliste se pose la question de savoir quel est le regard de celui-ci sur l'accordéon aujourd'hui. Réponse : "Il a un peu perdu ses racines. Il faut qu'il retrouve sa raison d'être et sa vocation, le musette et le populaire (dans le bon sens du terme). Avec de jolis sons sans vulgarité".
Ces deux articles, particulièrement les lignes que j'ai citées, me suggèrent trois réflexions :
- d'abord, l'idée que le musette se présente aujourd'hui comme un "nouveau réseau social multigénération", cette idée, me semble-t-il, demanderait vérification. S'il est patent d'après par exemple les nombreuses photos des échos du musette que les accordéonistes appartiennent à toutes les générations, qu'ils coexistent ainsi fort bien et même se mélangent harmonieusement, je doute un peu qu'il en soit de même pour leur public, disons pour les gens qu'ils font danser.
- ensuite, le second article développe l'idée que l'accordéon doit retrouver racines, vocation et raison d'être, c'est-à-dire "le musette et le populaire", notion précisée par la parenthèse :"dans le bon sens du terme". Précision en fait imprécise, car sans exemple pour la définir rien ne permet de dire ce qu'est ce bon sens... Et le risque est grand que le mauvais sens du terme ne soit que le jugement subjectif que tel ou tel applique à tel style qu'il n'aime pas. Il y a donc là un vrai chantier à creuser.
- enfin, j'ai bien l'impression qu'il y a quelque divergence entre les deux interviewés quant à leur conception du musette : le musette à la sauce 2013, i.e. à la mode du jour, versus le musette authentique, i.e. fidèle à ses origines. Cette divergence mériterait débat. En tout cas, elle est, selon moi, un signe très positif de la vitalité de l'accordéon, même si l'on s'en tient au seul musette qui n'est qu'une facette de cet instrument. Sujet pour un article à venir : l'accordéon, tradition et modernité.
Page 49 de la même revue, un portrait express consacré à Maurice Barremaecker dans le cadre de "La Gazette du Musette". En conclusion, le journaliste se pose la question de savoir quel est le regard de celui-ci sur l'accordéon aujourd'hui. Réponse : "Il a un peu perdu ses racines. Il faut qu'il retrouve sa raison d'être et sa vocation, le musette et le populaire (dans le bon sens du terme). Avec de jolis sons sans vulgarité".
Ces deux articles, particulièrement les lignes que j'ai citées, me suggèrent trois réflexions :
- d'abord, l'idée que le musette se présente aujourd'hui comme un "nouveau réseau social multigénération", cette idée, me semble-t-il, demanderait vérification. S'il est patent d'après par exemple les nombreuses photos des échos du musette que les accordéonistes appartiennent à toutes les générations, qu'ils coexistent ainsi fort bien et même se mélangent harmonieusement, je doute un peu qu'il en soit de même pour leur public, disons pour les gens qu'ils font danser.
- ensuite, le second article développe l'idée que l'accordéon doit retrouver racines, vocation et raison d'être, c'est-à-dire "le musette et le populaire", notion précisée par la parenthèse :"dans le bon sens du terme". Précision en fait imprécise, car sans exemple pour la définir rien ne permet de dire ce qu'est ce bon sens... Et le risque est grand que le mauvais sens du terme ne soit que le jugement subjectif que tel ou tel applique à tel style qu'il n'aime pas. Il y a donc là un vrai chantier à creuser.
- enfin, j'ai bien l'impression qu'il y a quelque divergence entre les deux interviewés quant à leur conception du musette : le musette à la sauce 2013, i.e. à la mode du jour, versus le musette authentique, i.e. fidèle à ses origines. Cette divergence mériterait débat. En tout cas, elle est, selon moi, un signe très positif de la vitalité de l'accordéon, même si l'on s'en tient au seul musette qui n'est qu'une facette de cet instrument. Sujet pour un article à venir : l'accordéon, tradition et modernité.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire
Abonnement Publier les commentaires [Atom]
<< Accueil