samedi 4 janvier - jacques trupin : "parfum d'écume"
Hier après-midi. Après les fêtes et les réveillons, on avait un peu vidé les frigos. Il était temps de reconstituer les réserves. 15 heures : on finit de remplir le coffre de la voiture. On est content, car on finit nos courses au moment où les acheteurs du vendredi prennent les caisses d'assaut. On pose le caddy au moment même où d'autres commencent leur parcours de consommateur ordinaire. On compatit, mais cette situation nous met de bonne humeur. Notre empathie est, je l'avoue, un peu rigolarde. Du coup, on se donne le temps de faire un tour au Parvis : Françoise va explorer le rayon des polars ; moi, je vais fouiller les présentoirs de cds.
A la vérité, je vérifie une fois de plus que le choix est plus que limité, pour ne pas dire qu'en ce qui concerne l'accordéon, c'est la disette pour ne pas dire la pénurie. C'est au moment où je renonce à chercher en vain quelque disque susceptible de répondre à mes intérêts et à mes goûts, que je découvre un album tout de sobriété : "Jacques Trupin / Parfum d'écume". Ce nom me rappelle deux excellents disques où il jouait du bandonéon : "Artango Métropole" et "Artango In Extremis". Deux disques, respectivement de 1997 et 2001/2003, enregistrés en direct au carré Saint Vincent, Scène nationale d'Orléans. Le premier est formé du bandonéon de J. Trupin, du piano de F. Ravel-Chapuis et d'un quatuor à cordes ; le second des mêmes J. Trupin et F. Ravel-Chapuis plus Claire dit Terzi, voix, un violon, une contrebasse et des percussions. Quant à "Parfum d'écume", je n'ai pu trouver comme information que son distributeur, L'autre distribution, mais pas de date d'édition ni de lieu d'enregistrement.
Cet album est composé de quinze titres, dont quatorze de J. Trupin lui-même. Le personnel est constitué par un bandonéon, deux violons, un alto, un violoncelle, une contrebasse et un piano. Sa durée est d'une cinquantaine de minutes. J'aurais évidemment pu sans doute obtenir d'autres informations en allant sur le site de J. Trupin. Je le ferai, mais plus tard. Pour l'instant, je m'en tiens à ce minimum d'indications et à mes impressions en première écoute. Peut-être y reviendrai-je plus tard après un détour informatif par internet.
Pour l'instant, je dois dire que mes premières impressions sont au niveau de mes attentes. Des compositions d'une lisibilité remarquable. Une orchestration lumineuse avec des cordes d'une homogénéité et d'une subtilité également remarquables. Et puis la présence du bandonéon, adossé aux cordes ! J'ai noté que beaucoup de pièces sont d'une durée limitée : huit de moins de 3 minutes et trois seulement de plus de 3:40. Cette durée est une qualité, chaque pièce est comme ciselée avec précision. La pièce la plus longue, "L'étang salé" dure 7:32 : c'est une vraie méditation avec une longue introduction avant que n'apparaisse le bandonéon. C'est un poème magnifique.
Bref ! J'ai bien fait de ne pas me laisser décourager par le manque de disques d'accordéon ou de bandonéon depuis plusieurs semaines. "Parfum d'écume" de Jacques Trupin, c'est un bel album de bandonéon... et cordes.
A la vérité, je vérifie une fois de plus que le choix est plus que limité, pour ne pas dire qu'en ce qui concerne l'accordéon, c'est la disette pour ne pas dire la pénurie. C'est au moment où je renonce à chercher en vain quelque disque susceptible de répondre à mes intérêts et à mes goûts, que je découvre un album tout de sobriété : "Jacques Trupin / Parfum d'écume". Ce nom me rappelle deux excellents disques où il jouait du bandonéon : "Artango Métropole" et "Artango In Extremis". Deux disques, respectivement de 1997 et 2001/2003, enregistrés en direct au carré Saint Vincent, Scène nationale d'Orléans. Le premier est formé du bandonéon de J. Trupin, du piano de F. Ravel-Chapuis et d'un quatuor à cordes ; le second des mêmes J. Trupin et F. Ravel-Chapuis plus Claire dit Terzi, voix, un violon, une contrebasse et des percussions. Quant à "Parfum d'écume", je n'ai pu trouver comme information que son distributeur, L'autre distribution, mais pas de date d'édition ni de lieu d'enregistrement.
Cet album est composé de quinze titres, dont quatorze de J. Trupin lui-même. Le personnel est constitué par un bandonéon, deux violons, un alto, un violoncelle, une contrebasse et un piano. Sa durée est d'une cinquantaine de minutes. J'aurais évidemment pu sans doute obtenir d'autres informations en allant sur le site de J. Trupin. Je le ferai, mais plus tard. Pour l'instant, je m'en tiens à ce minimum d'indications et à mes impressions en première écoute. Peut-être y reviendrai-je plus tard après un détour informatif par internet.
Pour l'instant, je dois dire que mes premières impressions sont au niveau de mes attentes. Des compositions d'une lisibilité remarquable. Une orchestration lumineuse avec des cordes d'une homogénéité et d'une subtilité également remarquables. Et puis la présence du bandonéon, adossé aux cordes ! J'ai noté que beaucoup de pièces sont d'une durée limitée : huit de moins de 3 minutes et trois seulement de plus de 3:40. Cette durée est une qualité, chaque pièce est comme ciselée avec précision. La pièce la plus longue, "L'étang salé" dure 7:32 : c'est une vraie méditation avec une longue introduction avant que n'apparaisse le bandonéon. C'est un poème magnifique.
Bref ! J'ai bien fait de ne pas me laisser décourager par le manque de disques d'accordéon ou de bandonéon depuis plusieurs semaines. "Parfum d'écume" de Jacques Trupin, c'est un bel album de bandonéon... et cordes.
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