jeudi 4 juillet - 5 photonotes de pascal contet à albi
Je l'ai déjà dit maintes fois, j'ai une grande admiration pour le jeu de Pascal Contet. Pas question donc de manquer son passage à Albi dans le cadre du festival "Tons voisins", lieu de rencontres internationales de musique de chambre, dédié cette année à la musique des Amériques. Et l'on n'a pas été déçus en dépit d'un temps hivernal, d'un crachin obstiné et d'un vent plutôt faible, mais incessant. J'ai retrouvé à cette occasion toute la maîtrise de Pascal et surtout cette impression qu'il me rend lumineuses les pièces qu'il interprète. Ici Piazzolla.
Après le concert, qui s'était déroulé de 11h30 à 13h00, et après avoir déjeuné à Albi, nous avons profité de notre retour à Toulouse pour accompagner Pascal jusqu'à la gare Matabiau. On a parlé de tout et de rien, on a bu un café avant le départ du train et ce fut un vrai plaisir.
Au tout début, quand j'ai découvert Pascal Contet, j'ai trouvé son jeu difficile, mais immédiatement j'ai eu l'intuition que cette impression venait de mon manque de culture musicale et donc j'ai décidé de l'écouter encore et encore jusqu'à comprendre, sinon intellectuellement du moins intuitivement, son style et peut-même son projet. Je l'avais connu par un disque de la prestigieuse collection "Signature" dont le titre était "Electrosolo". Aujourd'hui, je pense avoir écouté et réécouté une dizaine de ses albums et parmi ceux-ci je peux identifier ceux qui ont contribué à mon apprentissage, qui m'a conduit à cette admiration pour Pascal, que j'évoquais plus haut. Il y a ainsi (sans souci de l'ordre chronologique) "Night's Dream" avec Marianne Piketty, "Bouts de souffle" avec Andy Emler, "Iceberg" avec Wu Wei, sans compter "Karl Koop Konzert" de Bernard Cavanna. Chacun de ces albums fut pour moi comme le passage d'un seuil ou, plus exactement, un saut à un stade supérieur de perception et de compréhension de son jeu. A quoi il faut ajouter deux concerts qui m'ont fortement marqué : l'un avec Wu Wei à Toulouse, à l'espace Croix Baragnon. En fait je devrais parler de deux concerts puisqu'il fut joué deux jours de suite. L'autre, c'est un récital donné à Trentels, peut-être mon plus vif souvenir et si je puis dire un moment de véritable révélation.
Du concert d'Albi, je retiens cinq photonotes prises en moins de cinq minutes, autour de 11h35. Je les retiens car j'y retrouve la posture de Pascal Contet. Des gestes mesurés, précis et en même temps pleins de force d'expression. Exactement ce qui convient à l'interprétation de Piazzolla.
Après le concert, qui s'était déroulé de 11h30 à 13h00, et après avoir déjeuné à Albi, nous avons profité de notre retour à Toulouse pour accompagner Pascal jusqu'à la gare Matabiau. On a parlé de tout et de rien, on a bu un café avant le départ du train et ce fut un vrai plaisir.
Au tout début, quand j'ai découvert Pascal Contet, j'ai trouvé son jeu difficile, mais immédiatement j'ai eu l'intuition que cette impression venait de mon manque de culture musicale et donc j'ai décidé de l'écouter encore et encore jusqu'à comprendre, sinon intellectuellement du moins intuitivement, son style et peut-même son projet. Je l'avais connu par un disque de la prestigieuse collection "Signature" dont le titre était "Electrosolo". Aujourd'hui, je pense avoir écouté et réécouté une dizaine de ses albums et parmi ceux-ci je peux identifier ceux qui ont contribué à mon apprentissage, qui m'a conduit à cette admiration pour Pascal, que j'évoquais plus haut. Il y a ainsi (sans souci de l'ordre chronologique) "Night's Dream" avec Marianne Piketty, "Bouts de souffle" avec Andy Emler, "Iceberg" avec Wu Wei, sans compter "Karl Koop Konzert" de Bernard Cavanna. Chacun de ces albums fut pour moi comme le passage d'un seuil ou, plus exactement, un saut à un stade supérieur de perception et de compréhension de son jeu. A quoi il faut ajouter deux concerts qui m'ont fortement marqué : l'un avec Wu Wei à Toulouse, à l'espace Croix Baragnon. En fait je devrais parler de deux concerts puisqu'il fut joué deux jours de suite. L'autre, c'est un récital donné à Trentels, peut-être mon plus vif souvenir et si je puis dire un moment de véritable révélation.
Du concert d'Albi, je retiens cinq photonotes prises en moins de cinq minutes, autour de 11h35. Je les retiens car j'y retrouve la posture de Pascal Contet. Des gestes mesurés, précis et en même temps pleins de force d'expression. Exactement ce qui convient à l'interprétation de Piazzolla.
1 commentaires:
Il est certain que c'était un vrai plaisir, dans cette magnifique cour médiévale la musique en plein air nous a fait oublier ce temps automnal.
merci
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