samedi 22 juin - quelques mots à propos de "comboio"
Dès que j'ai eu l'occasion d'écouter les morceaux de "Comboio" en avant-sortie et grâce à l'amabilité de Manu Comté, j'y ai trouvé un charme singulier. J'avais alors signalé l'existence de cet album dans un post daté du 16 juin. En "ouvrant" la page jaune de la photo de l'intérieur de la pochette, on peut d'ailleurs avoir une idée de notre sentiment, de Françoise et de moi-même.
Depuis cette date, j'ai souvent écouté ces onze morceaux, soit de manière séparée, soit dans l'ordre où ils sont proposés. Je suis frappé par le fait que les onze titres ont été écrits par onze compositeurs différents. Trois d'entre eux sont des créations de membres du quartet : Manu Comté, Boris Gaquerre et Renato Martins. Pour les huit autres, on trouve les noms de Tomas Gubitsch, Egberto Gismonti, Hermeto Pascoal, Dino Saluzzi, etc... Excusez du peu ! Les références sont claires ; la source d'inspiration aussi.
Je rappelle que le quartet est composé de Manu Comté, accordéon (7 titres) , bandonéon (4), Boris Gaquerre, guitare, Sam Gerstmans, contrebasse, basse électrique, Renato Martins, cajon, udu. Pour quatre titres, se joint à eux Jean-Paul Estiévenart, trompette, bugle. Contribution remarquable de celui-ci, un trompettiste qui cherche sans cesse la belle note et la trouve, juste ce qu'il faut, comme il faut.
Inutile de rappeler ici mon admiration pour Manu Comté accordéoniste, sauf pour dire que j'ai beaucoup aimé ses prestations au bandonéon, que j'ai trouvé lumineux. Quant à l'accordéon, son toucher précis et souple est toujours aussi lumineux. En fait, ce qui m'a frappé et qui me frappe de plus en plus, c'est l'identité même du quartet-quintet. Onze compositeurs différents, c'est le risque de la disparité et même de l'hétérogénéité. Or, précisément, et c'est en cela que je parle d'identité de la formation, c'est le sentiment d'unité qui s'impose. Comme si chaque morceau avait été repensé et retraduit dans le langage de "Comboio". Cette qualité, je l'avoue, me fascine et j'y vois la marque de la culture authentique de ces musiciens qui sont capables d'imposer leur interprétation des œuvres qu'ils ont choisi d'interpréter. Interprètes, c'est-à-dire passeurs...
Il faudra sans doute que j'approfondisse encore cette impression, mais pour l'heure c'est sûr cette dimension culturelle, pas du tout simplement intellectuelle, c'est la signature même de "Comboio".
En particulier, il me faudra approfondir ce sentiment d'une musique pleine de retenue et de maîtrise, sans effets faciles, sans brillances, mais avec une profondeur exceptionnelle. De ce point de vue "Geai", de Manu Comté, ou "Xeque-Mate", de Boris Gaquerre, sont caractéristiques de cette qualité que je veux dire ici.
Depuis cette date, j'ai souvent écouté ces onze morceaux, soit de manière séparée, soit dans l'ordre où ils sont proposés. Je suis frappé par le fait que les onze titres ont été écrits par onze compositeurs différents. Trois d'entre eux sont des créations de membres du quartet : Manu Comté, Boris Gaquerre et Renato Martins. Pour les huit autres, on trouve les noms de Tomas Gubitsch, Egberto Gismonti, Hermeto Pascoal, Dino Saluzzi, etc... Excusez du peu ! Les références sont claires ; la source d'inspiration aussi.
Je rappelle que le quartet est composé de Manu Comté, accordéon (7 titres) , bandonéon (4), Boris Gaquerre, guitare, Sam Gerstmans, contrebasse, basse électrique, Renato Martins, cajon, udu. Pour quatre titres, se joint à eux Jean-Paul Estiévenart, trompette, bugle. Contribution remarquable de celui-ci, un trompettiste qui cherche sans cesse la belle note et la trouve, juste ce qu'il faut, comme il faut.
Inutile de rappeler ici mon admiration pour Manu Comté accordéoniste, sauf pour dire que j'ai beaucoup aimé ses prestations au bandonéon, que j'ai trouvé lumineux. Quant à l'accordéon, son toucher précis et souple est toujours aussi lumineux. En fait, ce qui m'a frappé et qui me frappe de plus en plus, c'est l'identité même du quartet-quintet. Onze compositeurs différents, c'est le risque de la disparité et même de l'hétérogénéité. Or, précisément, et c'est en cela que je parle d'identité de la formation, c'est le sentiment d'unité qui s'impose. Comme si chaque morceau avait été repensé et retraduit dans le langage de "Comboio". Cette qualité, je l'avoue, me fascine et j'y vois la marque de la culture authentique de ces musiciens qui sont capables d'imposer leur interprétation des œuvres qu'ils ont choisi d'interpréter. Interprètes, c'est-à-dire passeurs...
Il faudra sans doute que j'approfondisse encore cette impression, mais pour l'heure c'est sûr cette dimension culturelle, pas du tout simplement intellectuelle, c'est la signature même de "Comboio".
En particulier, il me faudra approfondir ce sentiment d'une musique pleine de retenue et de maîtrise, sans effets faciles, sans brillances, mais avec une profondeur exceptionnelle. De ce point de vue "Geai", de Manu Comté, ou "Xeque-Mate", de Boris Gaquerre, sont caractéristiques de cette qualité que je veux dire ici.
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