dimanche 14 avril 2013

dimanche 14 avril - y a pas que l'accordéon... y a aussi l'univers musical du sirba octet

Mieux que des mots, des descriptions ou des analyses, ci-dessous trois documents pour écouter,connaître et situer le Sirba Octet.

- Tout d'abord, le site de la formation où l'on découvre l'affiche de deux concerts donnés les 12 et 13 de ce mois, à Paris, à l'Alhambra, avec comme invités Catherine Lara et Pascal Contet à l'accordéon.
http://www.sirbaoctet.com/index2.php

- Ensuite, un lien vers un morceau :"Doina"
http://www.youtube.com/watch?v=Ci6xHyUWgU8

- Enfin, un autre morceau :"Pot pourri des Rabbis"
http://www.youtube.com/watch?v=KuipfheDSnk

A partir de ces trois documents, il appartient à chacun - c'est facile - d'explorer d'autres vidéos.

Mais, peut-être, va-t-on s'étonner de voir ainsi ce post dédié au Sirba Octet dans un blog  consacré en priorité à l'accordéon. Quelques mots d'explication...

Il y a quelques jours, je reçois, à ma grande surprise, un courriel, signé Sandra S., directrice administrative et de production de Sirba Octet,  portant invitation pour le concert du Sirba Octet à l'Alhambra. Invitation que l'on doit certainement à la gentillesse de Pascal Contet. A notre grand regret, vu la distance et le délai, je me vois obligé de décliner la-dite invitation. Mais voilà que par retour de courrier m'arrive un autre courriel : "Si vous souhaitez assister à un concert du Sirba Octet, nous jouerons le dimanche 14 avril à 15h30 au théâtre Saint Louis. N'hésitez pas à me contacter pour me confirmer votre éventuelle venue..."

Je n'avais jusqu'à cet échange qu'aperçu le nom de cet octet. Comment refuser une telle invitation, une telle occasion de découvrir ce répertoire consacré à la musique et au style yiddish ? C'est ainsi que ce dimanche, entre 15h30 et 17h00 (et quelques minutes étant donné les multiples rappels), nous avons assisté avec grand plaisir à ce concert. Et, à la fin, Nous avons acheté l'un des cds de la formation : "Sirba Octet / A yiddishe mame", 2005 Sound Arts AG & 2007 Naïve. L'un des premiers sinon le premier cd du groupe, fondé en 2003.

Le Sirba Octet est donc une formation de huit musiciens, tous du plus haut niveau, de formation classique et qui, dans le cadre du Sirba Octet, se vouent à l'illustration du répertoire yiddish et tzigane. Une formation classique qui se manifeste, à mon sens, dans la remise du programme avec titres, référence aux compositeurs ou à l'origine traditionnelle, noms des arrangeurs, etc... Comme on le voit avec le concert de l'Alhambra, l'octet peut inviter des solistes, jouer régulièrement avec une chanteuse, Isabelle Georges, ou avec l'orchestre des Pays de Loire, ou encore avec l'orchestre de Pau Pays de Béarn. De cette collaboration a été tiré un cd. Mais on pourrait multiplier les références. A quoi bon ? Il suffit de comprendre que cette formation fait partie des formations prestigieuses.

Cet octet comprend deux violons, un alto, un violoncelle, une contrebasse, une clarinette, un cymbalum et un piano. A titre d'exemple, les quatre premiers morceaux sont les suivants :

- "Tire l'aiguille" d'Emil Stern / "Klezdrix" / "Sirba", arr. Yann Ollivo
- "Les deux guitares", trad.
- "Ukrainian Memories", trad., arr. Y. Ollivo
- " A Yiddish Mame", Lou Pollack et Ian Ivanovici, arr. Y. Ollivo

... et le dernier rappel prévu :

- "Pot-Pourri des Rabbis", Aveynou Malkenou, trad. liturgique, arr. Cyrille Lehn.

Tout le programme semble ne durer que quelques instants tant l'enchainement des morceaux nous fait parcourir plusieurs facettes de l'univers ou peut-être de l'âme yiddish et tzigane. La plupart des morceaux, on pourrait les fredonner. On est en pays de connaissance, sauf que l'interprétation donne aux mélodies comme un sang nouveau, sauf que la perfection du jeu de chacun des huit musiciens éclaire tous ces airs d'une manière nouvelle. De la rigueur, formation classique oblige, un soupçon d'humour, esprit juif oblige, et comme un fil rouge une nostalgie qui, loin de se morfondre ou de se perdre dans la tristesse, se ranime et repart à nouveau quand on croit qu'elle va s'éteindre.

Vers 17h15 / 17h30, le temps d'acheter le cd dont je parlais plus haut, le temps d'échanger quelques mots avec Sandra S. et surtout de la remercier, on est sorti tout contents du théâtre, on a remonté le boulevard des Pyrénées : superbe ! On a constaté que la température était de 26 degrés ; on a mangé, Françoise, une gauffre, moi, une crèpe ; un a bu un mélange de thès de Chine. Les terrasses des cafés et autres bistrots étaient pleins de monde. J'avais beau ouvrir les yeux, j'ai dû me pincer... Je me suis dit : "Alors ? C'est ça la crise ?"

Ci-dessous, de notre point de vue, paradisiaque, trois photographies de l'octet. On le voit : concert acoustique pur.  Et, sobres, très sobres, trois atmosphères lumineuses.







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