dimanche 23 décembre - nedim nalbantoglu et roberto de brasov trio : l'odeur du vent.
Il y a peu de temps, j'ai retrouvé la trace de Roberto de Brasov, que je connaissais par "Le swing des Carpathes" et "Figuri Express", par le biais d'une compilation qui donnait deux morceaux de son album "L'odeur du vent". Forcément, j'ai voulu savoir ce qu'était cet album. Il en restait un exemplaire chez Amazon, un exemplaire vendu par le Comptoir du disque, à Montpellier, une excellente boutique.
"L'odeur du vent" est donc un disque de Nedim Nalbantoglu, violon, et Roberto de Brasov, accordéon, auxquels s'ajoute Ginel Negoï, contrebasse. Sortie en 1998 sous label Al Sur. L'album est composé de neuf titres : trois traditionnels, arrangés par N. Nalbantoglu et R. de Brasov, deux de R. de Brasov et quatre de N. Nalbantoglu. Je dois dire que si j'apprécie bien la musique venue de leurs pays d'origine, Roumanie et Turquie, parfois je trouve le violon ou l'accordéon un peu insistants dans le registre sentimental. J'apprécie surtout cette musique quand l'âme slave ou balkanique se détache de tout ce qui pourrait être un peu sirupeux pour ne garder que la complexité des rythmes et parfois la maîtrise, sinon la virtuosité, des interprètes. C'est justement le cas ici : les rythmes traditionnels sont intégrés dans des morceaux qui, de toute évidence, ont reçu l'apport d'autres influences, comme le jazz. Par exemple, l'un des titres est "Pour Grapelli".
De ce disque, que j'ai trouvé très agréable à écouter, je retiens le son de l'accordéon, un Weltmeister, comme on pouvait s'y attendre : parfois on croirait entendre une clarinette, d'autres fois un cymbalum ; d'autres fois encore, on ne peut s'y tromper, c'est bien le son boisé d'un Welmeister. Et puis, je retiens aussi le violon qui joue, juste ce qu'il faut, sur la corde sensible.
En court-circuitant les titres de deux albums de Roberto de Brasov, on pourrait dire que ce disque nous a fait sentir le souffle du vent des Carpathes...
"L'odeur du vent" est donc un disque de Nedim Nalbantoglu, violon, et Roberto de Brasov, accordéon, auxquels s'ajoute Ginel Negoï, contrebasse. Sortie en 1998 sous label Al Sur. L'album est composé de neuf titres : trois traditionnels, arrangés par N. Nalbantoglu et R. de Brasov, deux de R. de Brasov et quatre de N. Nalbantoglu. Je dois dire que si j'apprécie bien la musique venue de leurs pays d'origine, Roumanie et Turquie, parfois je trouve le violon ou l'accordéon un peu insistants dans le registre sentimental. J'apprécie surtout cette musique quand l'âme slave ou balkanique se détache de tout ce qui pourrait être un peu sirupeux pour ne garder que la complexité des rythmes et parfois la maîtrise, sinon la virtuosité, des interprètes. C'est justement le cas ici : les rythmes traditionnels sont intégrés dans des morceaux qui, de toute évidence, ont reçu l'apport d'autres influences, comme le jazz. Par exemple, l'un des titres est "Pour Grapelli".
De ce disque, que j'ai trouvé très agréable à écouter, je retiens le son de l'accordéon, un Weltmeister, comme on pouvait s'y attendre : parfois on croirait entendre une clarinette, d'autres fois un cymbalum ; d'autres fois encore, on ne peut s'y tromper, c'est bien le son boisé d'un Welmeister. Et puis, je retiens aussi le violon qui joue, juste ce qu'il faut, sur la corde sensible.
En court-circuitant les titres de deux albums de Roberto de Brasov, on pourrait dire que ce disque nous a fait sentir le souffle du vent des Carpathes...
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