vendredi 5 octobre - obrigado, le dernier opus de rené sopa
La sortie du dernier opus de René Sopa : "Obrigado", enregistré et produit par lui-même, distribué par Cristal Records et Harmonia Mundi, est imminente. Depuis 1994, date, si mon information est bonne, de son premier cd, celui-ci doit être son douzième ou treizième. C'est dire que l'on peut parler d'une oeuvre. Avec ses continuités et ses ruptures. En tout cas, ce qui est sûr, c'est que l'on reconnait son style, son toucher et son phrasé, dès les premières mesures des morceaux qu'il joue.
Pour s'en convaincre, un petit tour du côté des trois sites ci-dessous suffira...
http://www.renesopa.com/
http://www.myspace.com/soparene
http://www.musicme.com/#/Rene-Sopa/
Le titre de ce dernier opus est donc "Obrigado", en portugais. Sauf erreur, ce terme se traduit par "Merci". Et en effet, outre les remerciements aux musiciens qui ont participé à sa fabrication, quatre titres font l'objet d'une dédicace : "With Carlos" à Carlos Santana, "Gus" à Gus Viseur, "Bemvinda" à sa grand-mère maternelle, "Viver sem ti" à son père. Titre que l'on pouvait déjà écouter dans l'album "Nuits parisiennes". Permanence de l'attachement filial. En regardant attentivement la liste des titres, on trouverait d'ailleurs d'autres dédicaces, cachées. Par exemple, "Clin d'oeil", qui ne saurait nous laisser indifférents.
Cet album, "Obrigado", comprend treize titres. Trois de ceux-ci ont pour auteurs Hermeto Pascoal ("Chorinho pra ele"), Jo Privat ("Sa préférée") et Chucho Valdes ("Bacalao con pan"). On situe les références : Brésil, Paris et le musette, Cuba. Les dix autres sont signés René Sopa. Certains annoncent clairement leur source d'inspiration : "Clin d'oeil", on pense à Murena / Colombo ; "With Carlos", "Gus"...
Ce qui m'a frappé en parcourant les lignes de présentationn de cet album, c'est cette information : "enregistré par René Sopa dans son studio de juin 2007 à mai 2011". Quatre années. On se dit que durant ce laps de temps l'inspiration de René Sopa a pu se diversifier avec des changements de style. A l'écoute, c'est le contraire que j'ai éprouvé : une formidable continuité parcourt les titres comme un fil rouge. Comme si l'ensemble des morceaux fonctionnait comme un travail inlassable d'approfondissement. C'est d'autant plus frappant que la liste des musiciens qui ont participé à "Obrigado" est d'importance. J'en compte pas moins de dix, avec des collaborations sur un morceau jusqu'à des collaborations sur sept ou huit. Par exemple, Mathias Levy, violon, intervient sur le seul titre 1 ; Raphael Mejias aux percussions sur huit ; Jean-Louis Rassinfosse, contrebasse, sur sept ou encore Philippe Bivalsky, percussions, sur sept aussi. Donc l'impression dominante, c'est bien l'unité de l'ensemble, une unité dans laquelle tous les musiciens apportent leur originalité, sans jamais la dissoudre ou la disloquer.
Je ferais une mention particulière pour les percussions. Je connaissais bien Raphael Mejias pour sa participation au projet Tangaria de Richard Galliano. Je l'ai retrouvé avec beaucoup de plaisir. J'ai découvert Philippe Bivalsky. Même plaisir. Je trouve en effet que les percussions donnent une couleur singulière à l'album. C'est un des éléments de l'unité du disque que je notais plus haut.
Avec Françoise, nous avons écouté déjà plusieurs fois l'ensemble de l'album. C'est un grand plaisir, et parce qu'on retrouve bien le jeu de René Sopa et parce que cet album en particulier a une couleur musique latine très dansante. En fait, je regrette de ne pas avoir à ma disposition ni les notions ni le vocabulaire technique pour traduire exactement mes impressions. Mais je peux dire du moins qu'il s'inscrit bien dans la ligne des albums précédents de René Sopa, c'est en cela que je parlais d'une oeuvre singulière.
En parcourant la liste de ces albums, je note d'ailleurs que les références que l'on y trouve sont fort intéressantes et significatives : Robert Mellin et Guy Wood, Ernesto Nazareth ; Django Reinhardt, Dylan ; Thelonious Monk, Irving Berlin, John Coltrane ; Gershwin, Astor Piazzolla, Delanoë et Lemesle, Nougaro, Golson ; Jean-Sébastien Bach, Murena et Colombo, Carpi, Solotarev, Pinkard et Casey et enfin Hermeto Pascoal, Chucho Valdes, Jo Privat.
Sans compter des collaborations. C'est ainsi qu'il faudrait sans doute ajouter encore cette particularité de "Carinhos Tango" enregistré d'août 2007 à mai 2008, à savoir plusieurs morceaux en duo avec soit M. Loeffler soit A. Noël, et cet album de couleur très singulière intitulé "Kamil Erdem - René Sopa Quartet". Ou ce disque enregistré avec Stefan Paty à l'orgue Hammond ou cet autre avec Dino Mehrstein à la guitare. Et j'en oublie...
C'est tout ça qui fait une oeuvre... un parcours...
Pour s'en convaincre, un petit tour du côté des trois sites ci-dessous suffira...
http://www.renesopa.com/
http://www.myspace.com/soparene
http://www.musicme.com/#/Rene-Sopa/
Le titre de ce dernier opus est donc "Obrigado", en portugais. Sauf erreur, ce terme se traduit par "Merci". Et en effet, outre les remerciements aux musiciens qui ont participé à sa fabrication, quatre titres font l'objet d'une dédicace : "With Carlos" à Carlos Santana, "Gus" à Gus Viseur, "Bemvinda" à sa grand-mère maternelle, "Viver sem ti" à son père. Titre que l'on pouvait déjà écouter dans l'album "Nuits parisiennes". Permanence de l'attachement filial. En regardant attentivement la liste des titres, on trouverait d'ailleurs d'autres dédicaces, cachées. Par exemple, "Clin d'oeil", qui ne saurait nous laisser indifférents.
Cet album, "Obrigado", comprend treize titres. Trois de ceux-ci ont pour auteurs Hermeto Pascoal ("Chorinho pra ele"), Jo Privat ("Sa préférée") et Chucho Valdes ("Bacalao con pan"). On situe les références : Brésil, Paris et le musette, Cuba. Les dix autres sont signés René Sopa. Certains annoncent clairement leur source d'inspiration : "Clin d'oeil", on pense à Murena / Colombo ; "With Carlos", "Gus"...
Ce qui m'a frappé en parcourant les lignes de présentationn de cet album, c'est cette information : "enregistré par René Sopa dans son studio de juin 2007 à mai 2011". Quatre années. On se dit que durant ce laps de temps l'inspiration de René Sopa a pu se diversifier avec des changements de style. A l'écoute, c'est le contraire que j'ai éprouvé : une formidable continuité parcourt les titres comme un fil rouge. Comme si l'ensemble des morceaux fonctionnait comme un travail inlassable d'approfondissement. C'est d'autant plus frappant que la liste des musiciens qui ont participé à "Obrigado" est d'importance. J'en compte pas moins de dix, avec des collaborations sur un morceau jusqu'à des collaborations sur sept ou huit. Par exemple, Mathias Levy, violon, intervient sur le seul titre 1 ; Raphael Mejias aux percussions sur huit ; Jean-Louis Rassinfosse, contrebasse, sur sept ou encore Philippe Bivalsky, percussions, sur sept aussi. Donc l'impression dominante, c'est bien l'unité de l'ensemble, une unité dans laquelle tous les musiciens apportent leur originalité, sans jamais la dissoudre ou la disloquer.
Je ferais une mention particulière pour les percussions. Je connaissais bien Raphael Mejias pour sa participation au projet Tangaria de Richard Galliano. Je l'ai retrouvé avec beaucoup de plaisir. J'ai découvert Philippe Bivalsky. Même plaisir. Je trouve en effet que les percussions donnent une couleur singulière à l'album. C'est un des éléments de l'unité du disque que je notais plus haut.
Avec Françoise, nous avons écouté déjà plusieurs fois l'ensemble de l'album. C'est un grand plaisir, et parce qu'on retrouve bien le jeu de René Sopa et parce que cet album en particulier a une couleur musique latine très dansante. En fait, je regrette de ne pas avoir à ma disposition ni les notions ni le vocabulaire technique pour traduire exactement mes impressions. Mais je peux dire du moins qu'il s'inscrit bien dans la ligne des albums précédents de René Sopa, c'est en cela que je parlais d'une oeuvre singulière.
En parcourant la liste de ces albums, je note d'ailleurs que les références que l'on y trouve sont fort intéressantes et significatives : Robert Mellin et Guy Wood, Ernesto Nazareth ; Django Reinhardt, Dylan ; Thelonious Monk, Irving Berlin, John Coltrane ; Gershwin, Astor Piazzolla, Delanoë et Lemesle, Nougaro, Golson ; Jean-Sébastien Bach, Murena et Colombo, Carpi, Solotarev, Pinkard et Casey et enfin Hermeto Pascoal, Chucho Valdes, Jo Privat.
Sans compter des collaborations. C'est ainsi qu'il faudrait sans doute ajouter encore cette particularité de "Carinhos Tango" enregistré d'août 2007 à mai 2008, à savoir plusieurs morceaux en duo avec soit M. Loeffler soit A. Noël, et cet album de couleur très singulière intitulé "Kamil Erdem - René Sopa Quartet". Ou ce disque enregistré avec Stefan Paty à l'orgue Hammond ou cet autre avec Dino Mehrstein à la guitare. Et j'en oublie...
C'est tout ça qui fait une oeuvre... un parcours...
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