jeudi 18 octobre - wolfgang dimetrik joue les partitas 2 et 4 de j.-s.bach
Juste avant notre départ vers Tulle et les Nuits de nacre, je ne sais plus pour quelle raison j'étais allé à l'hypermarché, mais en revanche je sais pourquoi j'avais fait un détour par le Parvis avant de rejoindre le parking avec mes achats utilitaires. Un détour au cas où... Et, par chance, mon attention avait repéré tout de suite, au rayon de musique classique, un album d'un rouge agressif et réjouissant. En haut de la couverture, "Johann Sebastian Bach - Partitas 2 & 4 - Wolfgang Dimetrik". Label Gramola Records 2012. En pleine page, une photographie que l'on voit ci-dessous ce qui m'épargne de la décrire. L'accordéon comme un être aimé que l'on serre contre son coeur. Une photographie que je trouve étonnante. Il n'est pas si fréquent d'exhiber ainsi son amour pour un instrument ; je devrais dire pour son instrument tant la relation de Dimetrik avec son accordéon est fusionnelle.
Dimetrik, je le connaissais par un disque consacré à quatre sonates de Haydn [Telos, 2007] et par un autre consacré déjà à Bach : "J.S. Bach / Goldbergvariationen / Wolfgang Dimetrik / Akkordeon". Label Telos Music Records, 2007. Je l'avais écouté en effet en correspondance avec les versions de ces mêmes variations par Mika Väyrynen et par Janne Rättyä. Respectivement 2004 et 2012. Une écoute difficile pour moi, car elle requiert, me semble-t-il, une culture qui me fait défaut. Tout au plus suis-je capable d'identifier les versions des uns et des autres, mais sans être capable d'en faire la moindre analyse. Ce qui ne m'empêche pas d'y prendre un vrai plaisir, même si j'ai bien conscience qu'il reste superficiel.
Et donc, le nom et le jeu de Dimetrik ne m'étaient pas inconnus quand j'ai découvert son dernier album. De retour à la maison, j'ai rangé le disque. On est revenu de Tulle avec plusieurs cds à écouter ; on a écouté le dernier opus de Manu Comté puis celui de René Sopa. Bref, j'ai oublié Dimetrik...
C'est donc avec d'autant plus de plaisir que je l'écoute maintenant. Comme je l'ai dit, les limites de ma culture musicale bornent assez étroitement le champ de mes sensations et de mes impressions. Reste en l'occurrence que je suis sidéré, à l'écoute de ces Partitas, qui me paraissent être fort codées, par la liberté de Dimetrik, quelque chose comme une lecture tout en nuances de la partition de Bach. On dirait qu'il caresse à peine les touches de son clavier. Aucun trait forcé. Tout en subtilité. Un souffle d'air, juste un souffle, une brise légère. Curieusement, l'impression qui s'impose à moi, c'est une sorte de sentiment d'éternité ou de temps immobile. A écouter la lecture de Bach par Dimetrik, je perds toute notion de durée. Incapable d'estimer la durée des différents morceaux. Un monde archi-structuré comme une parenthèse ou une bulle hors du temps.
Dimetrik, je le connaissais par un disque consacré à quatre sonates de Haydn [Telos, 2007] et par un autre consacré déjà à Bach : "J.S. Bach / Goldbergvariationen / Wolfgang Dimetrik / Akkordeon". Label Telos Music Records, 2007. Je l'avais écouté en effet en correspondance avec les versions de ces mêmes variations par Mika Väyrynen et par Janne Rättyä. Respectivement 2004 et 2012. Une écoute difficile pour moi, car elle requiert, me semble-t-il, une culture qui me fait défaut. Tout au plus suis-je capable d'identifier les versions des uns et des autres, mais sans être capable d'en faire la moindre analyse. Ce qui ne m'empêche pas d'y prendre un vrai plaisir, même si j'ai bien conscience qu'il reste superficiel.
Et donc, le nom et le jeu de Dimetrik ne m'étaient pas inconnus quand j'ai découvert son dernier album. De retour à la maison, j'ai rangé le disque. On est revenu de Tulle avec plusieurs cds à écouter ; on a écouté le dernier opus de Manu Comté puis celui de René Sopa. Bref, j'ai oublié Dimetrik...
C'est donc avec d'autant plus de plaisir que je l'écoute maintenant. Comme je l'ai dit, les limites de ma culture musicale bornent assez étroitement le champ de mes sensations et de mes impressions. Reste en l'occurrence que je suis sidéré, à l'écoute de ces Partitas, qui me paraissent être fort codées, par la liberté de Dimetrik, quelque chose comme une lecture tout en nuances de la partition de Bach. On dirait qu'il caresse à peine les touches de son clavier. Aucun trait forcé. Tout en subtilité. Un souffle d'air, juste un souffle, une brise légère. Curieusement, l'impression qui s'impose à moi, c'est une sorte de sentiment d'éternité ou de temps immobile. A écouter la lecture de Bach par Dimetrik, je perds toute notion de durée. Incapable d'estimer la durée des différents morceaux. Un monde archi-structuré comme une parenthèse ou une bulle hors du temps.
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