dimanche 29 janvier - daniel colin joue sur accordéon maugein
Vendredi, 22h50. Le match de rugby entre Montpellier et le Stade Français vient de se terminer. Un match à sens unique. De beaux mouvements, mais pas un beau match étant donné le déséquilibre entre les deux équipes.
J'écoute maintenant quelques morceaux de l'album de Daniel Colin : "Mon coeur est un accordéon". La naïveté du titre est touchante. Je le reçois comme une sorte de confidence murmurée à mi-voix avec beaucoup de retenue et de pudeur. Le visage de Daniel Colin est plein de gentillesse et de douceur, avec un sourire discret et un éclat malicieux dans ses yeux. Une simplicité, une absence d'esbroufe, qui suscitent d'emblée ma sympathie. Je me rappelle avoir éprouvé ce même sentiment avec Armand Lassagne, mais aussi avec Raul Barboza. Tous, le même humour discret. Tous, un toucher et un phrasé sans fioritures. Une sorte de ligne claire. La mélodie, rien que la mélodie. Une simplicité dont tout superflu et tout chiqué sont exclus.
Et comme j'en suis à ces réflexions, je me rends compte que Daniel Colin joue sur un accordéon Maugein. Je me rappelle notre visite des ateliers de l'entreprise et je comprends d'où vient le son de cet instrument. Un vrai son musette. Un instrument sans artifices. Un instrument de musique.
J'apprécie cette pureté du son et je me dis que ce n'est pas demain que la firme Maugein pourra se vanter d'être leader depuis des décennies en instruments de musique électroniques ; ce n'est pas demain qu'elle se glorifiera de la quantité de prothèses qu'elle est capable de proposer pour transformer l'accordéon en boite à rythmes. Elle pourra dire que Daniel Colin l'a choisie. Du moins, j'espère qu'il en sera ainsi.
J'écoute maintenant quelques morceaux de l'album de Daniel Colin : "Mon coeur est un accordéon". La naïveté du titre est touchante. Je le reçois comme une sorte de confidence murmurée à mi-voix avec beaucoup de retenue et de pudeur. Le visage de Daniel Colin est plein de gentillesse et de douceur, avec un sourire discret et un éclat malicieux dans ses yeux. Une simplicité, une absence d'esbroufe, qui suscitent d'emblée ma sympathie. Je me rappelle avoir éprouvé ce même sentiment avec Armand Lassagne, mais aussi avec Raul Barboza. Tous, le même humour discret. Tous, un toucher et un phrasé sans fioritures. Une sorte de ligne claire. La mélodie, rien que la mélodie. Une simplicité dont tout superflu et tout chiqué sont exclus.
Et comme j'en suis à ces réflexions, je me rends compte que Daniel Colin joue sur un accordéon Maugein. Je me rappelle notre visite des ateliers de l'entreprise et je comprends d'où vient le son de cet instrument. Un vrai son musette. Un instrument sans artifices. Un instrument de musique.
J'apprécie cette pureté du son et je me dis que ce n'est pas demain que la firme Maugein pourra se vanter d'être leader depuis des décennies en instruments de musique électroniques ; ce n'est pas demain qu'elle se glorifiera de la quantité de prothèses qu'elle est capable de proposer pour transformer l'accordéon en boite à rythmes. Elle pourra dire que Daniel Colin l'a choisie. Du moins, j'espère qu'il en sera ainsi.
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