lundi 26 septembre - à propos d'à propos de cocktail...
Je m'interrogeais dans mon post précédent sur cette sorte de paradoxe qui fait que je me sens totalement étranger à la culture trad', insensibilité largement expliquée par mon histoire personnelle, et qu'en même temps j'ai beaucoup de plaisir à écouter Laloy, Perroches, les "Coctails diatoniques", Delicq et bien d'autres... Comme je venais de mettre un point final à cette interrogation, m'est revenu à l'esprit une analyse, que j'avais trouvée lumineuse d'intelligence, de François Salque, dans le texte de présentation de son album, créé avec Vincent Peirani, "Est". Je viens de relire le compte-rendu que j'en avais fait dans mon post du samedi 26 avril. Je n'en changerais pas un mot. Je viens de relire le texte en question. Je le trouve encore plus intelligent.
J'en reprends ici l'idée principale : F. Salque propose cette idée qu'il existe, selon lui, trois voies pour faire rejaillir ou pour inscrire, de manière authentique, les musiques traditionnelles dans les créations contemporaines.
- première voie : la reprise directe de chants ou danses populaires collectés scrupuleusement et harmonisés différemment ;
- deuxième voies : le folklore imaginaire, c'est-à-dire des créations originales à la manière de...
- troisième voie : ni transposition, ni folklore imaginaire, mais des créations originales évoquant en nous des émotions, des sensations, des images de même nature que celles qu'évoquent en nous les oeuvres de tradition populaire.
Dans les trois cas, on a affaire à un travail que l'on peut qualifier d'authentique, même s'il emprunte des voies différentes. Et justement, à la réflexion, il me semble qu'il y a plus de continuité que de différence de nature entre ces trois voies. Je les comprends en effet plutôt comme un continuum avec des différences de degrés, parfois difficiles à distinguer, parfois telles qu'on a l'impression d'une différence de nature. Continuité et ruptures.
Ce cadre théorique, que propose F. Salque, me parait très éclairant quant à mon rapport à la musique trad' et à des oeuvres comme "Cocktail diatonique". En fait, ce que j'apprécie le moins, ce sont les morceaux qui restent au plus près de la tradition, telle que la construit le collectage. Par contre, tout ce qui relève de la deuxième et de la troisième voie me plait. Je pense en particulier à telle ou telle gavotte du premier disque ou
la suite "Boulka" / "Outchouk" /"Enouga" du plus récent.
J'en reprends ici l'idée principale : F. Salque propose cette idée qu'il existe, selon lui, trois voies pour faire rejaillir ou pour inscrire, de manière authentique, les musiques traditionnelles dans les créations contemporaines.
- première voie : la reprise directe de chants ou danses populaires collectés scrupuleusement et harmonisés différemment ;
- deuxième voies : le folklore imaginaire, c'est-à-dire des créations originales à la manière de...
- troisième voie : ni transposition, ni folklore imaginaire, mais des créations originales évoquant en nous des émotions, des sensations, des images de même nature que celles qu'évoquent en nous les oeuvres de tradition populaire.
Dans les trois cas, on a affaire à un travail que l'on peut qualifier d'authentique, même s'il emprunte des voies différentes. Et justement, à la réflexion, il me semble qu'il y a plus de continuité que de différence de nature entre ces trois voies. Je les comprends en effet plutôt comme un continuum avec des différences de degrés, parfois difficiles à distinguer, parfois telles qu'on a l'impression d'une différence de nature. Continuité et ruptures.
Ce cadre théorique, que propose F. Salque, me parait très éclairant quant à mon rapport à la musique trad' et à des oeuvres comme "Cocktail diatonique". En fait, ce que j'apprécie le moins, ce sont les morceaux qui restent au plus près de la tradition, telle que la construit le collectage. Par contre, tout ce qui relève de la deuxième et de la troisième voie me plait. Je pense en particulier à telle ou telle gavotte du premier disque ou
la suite "Boulka" / "Outchouk" /"Enouga" du plus récent.
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