mardi 1er février - à propos de gilles apap et the colors of invention
Je suis content. En dépit d'occupations nombreuses et variées, je me suis donné le temps d'écouter "Vivaldi's Four Seasons" et "Sans Orchestre". Si, comme moi, l'on porte un intérêt quasi exclusif à l'accordéon ou au bandonéon, ces deux disques sont de ceux qu'à la rigueur on pourrait ne pas écouter tant la présence de mon instrument favori y est discrète. Même si cette impression de discrétion tient en grande partie à mon acuité acoustique, je crois pouvoir dire qu'objectivement l'accordéon tient un rôle de second plan. Je pourrais d'ailleurs en dire de même pour la contrebasse et pour le cymbalum tant la présence du violon de Gilles Apap est constante et de premier plan.
Mais justement qui renoncerait à la découverte de ces deux disques en raison de son intérêt pour le seul accordéon ou bandonéon aurait bien tort. Ce serait en effet manquer une bonne occasion de découvrir une musique que je qualifierais volontiers de sui generis, tant elle ne ressemble au fond à aucune autre. C'est ainsi que moi-même j'ai fait quelques découvertes fort intéressantes :
- d'abord, les "Quatre Saisons de Vivaldi" sont entrelacées avec des morceaux venus d'ailleurs, de la tradition bulgare, de la tradition juive, de l'Irlande ou de l'Ecosse, ou d'autres origines encore et l'ensemble, loin d'être disparate, forme un tout, disons même un système fort cohérent. Plaisir de découvrir une interprétation originale de Vivaldi, plaisir de découvrir des airs nouveaux. Que désirer de plus ? Les photographies d'Apap et de ses collègues montrent à l'évidence que ni eux ni leur musique n'engendrent la mélancolie.
- ensuite, je dois dire que le disque "Sans Orchestre" m'a enchanté par l'interprétation de deux oeuvres de Maurice Ravel : "Le Tombeau de Couperin " [Prélude, Forlane, Menuet, Rigaudon] et, du même, "Tzigane". A quoi j'ajouterais volontiers "Kerreg Ben An Treiz" de Donatien Laurent.
Finalement donc, un vrai plaisir, car si je n'ai pu trouver à l'écoute de ces deux disques matière à approfondir ma connaisance de l'accordéon, j'y ai trouvé l'occasion d'élargir quelque peu mes connaissances musicales et en particulier de connaitre un violoniste hors pair : Gilles Apap.
Mais justement qui renoncerait à la découverte de ces deux disques en raison de son intérêt pour le seul accordéon ou bandonéon aurait bien tort. Ce serait en effet manquer une bonne occasion de découvrir une musique que je qualifierais volontiers de sui generis, tant elle ne ressemble au fond à aucune autre. C'est ainsi que moi-même j'ai fait quelques découvertes fort intéressantes :
- d'abord, les "Quatre Saisons de Vivaldi" sont entrelacées avec des morceaux venus d'ailleurs, de la tradition bulgare, de la tradition juive, de l'Irlande ou de l'Ecosse, ou d'autres origines encore et l'ensemble, loin d'être disparate, forme un tout, disons même un système fort cohérent. Plaisir de découvrir une interprétation originale de Vivaldi, plaisir de découvrir des airs nouveaux. Que désirer de plus ? Les photographies d'Apap et de ses collègues montrent à l'évidence que ni eux ni leur musique n'engendrent la mélancolie.
- ensuite, je dois dire que le disque "Sans Orchestre" m'a enchanté par l'interprétation de deux oeuvres de Maurice Ravel : "Le Tombeau de Couperin " [Prélude, Forlane, Menuet, Rigaudon] et, du même, "Tzigane". A quoi j'ajouterais volontiers "Kerreg Ben An Treiz" de Donatien Laurent.
Finalement donc, un vrai plaisir, car si je n'ai pu trouver à l'écoute de ces deux disques matière à approfondir ma connaisance de l'accordéon, j'y ai trouvé l'occasion d'élargir quelque peu mes connaissances musicales et en particulier de connaitre un violoniste hors pair : Gilles Apap.
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